Les présidents du parlement somalien ont été élus
La Somalie a conclu jeudi une étape clé de son processus électoral, déjà retardé de plus d’un an, avec la désignation du président de la chambre basse du parlement, deux jours après celle du leader de la chambre haute. Ces deux désignations ouvrent la voie à l’élection du président de la Somalie, étape finale de cette période électorale troublée, marquée par des violences et par une intense lutte de pouvoir au sommet de l’Etat. Le vote de jeudi s’est déroulé sous un chapiteau dressé dans l’enceinte de l’aéroport international de Mogadiscio, placé sous haute sécurité après plusieurs attaques du mouvement jihadiste des shebab qui mènent leur insurrection en Somalie depuis plus de dix ans. Cheikh Adan Mohamed Nur, plus connu sous le nom de Cheikh Adan Madobe, 66 ans, a été élu président de la chambre basse par 163 voix sur 252, après deux tours de scrutin. VOA
Gabon: l’opposition émet des propositions pour améliorer le code électoral
Cinq partis de l’opposition ont mis en place une commission de réflexion sur la révision du code électoral. Leurs objectifs : organiser des élections transparentes, exemptes de fraudes et de contestations à l’origine des violences après chaque scrutin. Les conclusions de cette autopsie du système électoral gabonais ont été présenté mercredi 27 avril. Plusieurs points de frictions ont été soulevés. Des manquements ont été relevés lors de la présentation de l’analyse du système électoral gabonais : la faible représentation de l’opposition au sein des commissions électorales, le non-plafonnement des dépenses, les restrictions sur les réunions publiques en période pré-électorale, l’opacité dans le transport et l’affichage des procès-verbaux après le scrutin. … L’opposition a, par ailleurs, proposé des recommandations. Les principales sont le retrait du ministère de l’Intérieur dans l’organisation des élections, la définition du rôle de l’armée dans le processus électoral, le plafonnement des dépenses y compris pour le président de la République, lequel est accusé d’utiliser à son profit les moyens de l’État. RFI
Soudan : plus de 210 morts dans des violences au Darfour, selon son gouverneur
Au moins 213 personnes ont été tuées en quatre jours de violences tribales au Darfour, a affirmé mardi soir le gouverneur de cette région de l’ouest du Soudan ravagée depuis des décennies par la guerre. Ces violences ont débuté vendredi à Krink, habitée majoritairement par la tribu des Massalit, et se sont étendues vers El-Geneina, la capitale du Darfour-Ouest. Selon la Coordination générale pour réfugiés et déplacés du Darfour, les violences ont éclaté lorsque des combattants armés issus de tribus arabes ont attaqué des villages Massalit, une minorité ethnique africaine, en représailles à la mort jeudi de deux membres de leurs tribus. Le bilan le plus lourd a été enregistré dimanche avec « 201 morts et 13 blessés », a précisé le gouverneur du Darfour-Ouest, Khamis Abkar, dans une vidéo diffusée tard mardi. Par ailleurs, huit personnes ont été tuées vendredi et quatre autres lundi, toujours selon M. Abkar. … Selon l’ONU, des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines de maisons incendiées lors de plusieurs épisodes de violence au Darfour ces derniers mois favorisés, selon les experts, par le vide sécuritaire créé par le putsch du général Abdel Fattah al-Burhane à Khartoum en octobre. RTBF
Soudan: la junte militaire au pouvoir libère des prisonniers politiques
Deux figures importantes de l’opposition soudanaise ont été libérées après deux mois de prison. Il s’agit d’un ancien ministre du gouvernement civil et d’un ancien membre du Conseil souverain, qui avaient été arrêtés début février par les autorités militaires lors d’une importante vague d’interpellations. Ils étaient détenus à la prison de Kober à Khartoum. S’agit-il d’un geste de bonne volonté des autorités envers l’opposition ? La première libération significative a eu lieu mardi 26 mars : Khaled Omar Youssef, ex-ministre du gouvernement civil soudanaise, a retrouvé la liberté. Il avait fait partie de la principale alliance politique civil du pays, les Forces de la liberté et du changement (FLC). Cette libération a été suivie par celle de Mohammed al-Fekki Suleiman, ancien membre du Conseil souverain. Il était également président du comité chargé de récupérer les biens spoliés par l’ancien régime d’Omar el-Béchir. Le comité a depuis été dissous par la junte. « Tous les dirigeants des FLC qui étaient détenus ces dernières semaines ont été libérés », a déclaré mercredi 27 avril à l’AFP l’avocat Azhari al-Haj, qui avait plus tôt annoncé la libération de son client Mohammed al-Fekki. RFI
Heurts entre forces de l’ordre ivoiriennes et étudiants à Bouaké, plusieurs blessés
Les forces de l’ordre ont dispersé mardi à coups de gaz lacrymogène des étudiants en grève sur le campus de Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire, selon un journaliste de l’AFP, dans des heurts qui ont fait plusieurs blessés. Des étudiants de l’université sont en grève depuis lundi pour réclamer de meilleures conditions d’étude et notamment la possibilité de passer leurs examens ailleurs qu’à Abidjan, la principale ville du pays, à plus de 300 km. Mardi, la police a dispersé à coups de gaz lacrymogène les étudiants réunis sur le campus, après avoir essuyé des jets de pierres, selon un journaliste de l’AFP. Ce dernier n’a vu aucun manifestant resté au sol après la dispersion. « Il y a eu 22 étudiants interpellés qui ont été déférés devant le parquet et à ma connaissance, il n’y a qu’un blessé à leur niveau », a indiqué à l’AFP une source policière ayant requis l’anonymat, qui précise qu’un gendarme et un capitaine de police ont aussi été blessés. VOA
Ethiopie: au moins 20 morts dans une attaque contre des musulmans en Amhara
Au moins 20 personnes ont été tuées mardi à Gondar, ville de la région éthiopienne de l’Amhara (nord-ouest), lors d’une attaque menée par des « extrémistes chrétiens » lors des funérailles d’un dignitaire musulman local, a rapporté mercredi un organisme islamique. Interrogé par la radio-télévision publique éthiopienne EBC, le maire de Gondar, Zewdu Malede, a simplement confirmé que « quelques extrémistes » – dont il n’a pas précisé la communauté – avaient provoqué un « incident » ayant abouti à des « destructions de biens et des pertes en vie humaines des deux côtés », musulmans et chrétiens. Le gouvernement régional de l’Amhara n’a pu être joint mercredi par l’AFP et la police de Gondar a refusé de s’exprimer sur le sujet. … Un différend entre chrétiens orthodoxes – religion la plus représentée en Ethiopie et très majoritaire en Amhara – et musulmans à propos du cimetière où avaient lieu les funérailles pourrait être à l’origine des violences. … L’endroit où le dignitaire musulman décédé a été enterré est à la limite entre une mosquée et une église orthodoxe, ce qui a rendu furieux certains chrétiens, a expliqué sous le couvert de l’anonymat un membre des forces locales de sécurité joint à Gondar par l’AFP. RTBF
Mali : RFI et France 24 réduites au silence par le régime d’Assimi Goïta
C’est un pas de plus dans l’escalade entre la France et le Mali. Déjà suspendue mi-mars, la diffusion de RFI et France 24 a été définitivement coupée mercredi 27 avril. France Médias Monde (FMM), maison mère des deux médias de l’audiovisuel public extérieur français, a réagi dans un communiqué, contestant « avec force une telle mesure » et promettant d’utiliser « toutes les voies de recours possibles ». Le groupe a précisé avoir reçu la notification de cette décision de la Haute Autorité de la communication du Mali le 27 avril. … La station et la chaîne étaient déjà coupées depuis mi-mars « sur le réseau FM pour RFI et par les opérateurs qui distribuent la télévision sur place pour France 24 », a précisé le groupe. En revanche, RFI restait « accessible par ondes courtes, un moyen technique très utilisé en Afrique, notamment par les populations éloignées des grandes villes », tout comme France 24 « par réception satellitaire directe ». … La suspension définitive de RFI et France 24 intervient alors que la junte malienne a accusé l’armée française d’« espionnage » et de « subversion » après la diffusion par l’état-major français de vidéos tournées par un drone à proximité de la base de Gossi, dans le centre du Mali, récemment restituée par la France. Jeune Afrique/AFP
Cameroun: une incursion de l’armée fait 8 morts, dont un civil, dans la zone anglophone
Au Cameroun, les violences dans les régions à majorité anglophone entre l’armée gouvernementale et des groupes séparatistes se poursuivent. Ce lundi 25 avril, une incursion de l’armée a fait 8 morts à Guzang, dans la région du Nord-Ouest, à une cinquantaine de km de la capitale régionale Bamenda. Ce village se trouve dans une zone réputée contrôlée par les mouvements armés. Les soldats auraient investi les lieux et tué 7 éléments armés et 1 civil. D’après un observateur, plusieurs mouvements armés opèrent dans cette zone et ont installé des points de contrôle. « On est le long de l’autoroute qui va jusqu’au Nigeria. Les séparatistes y posent souvent des bombes artisanales pour viser les convois militaires », dit-il. L’armée aurait choisi d’attaquer de nuit. « Les soldats privilégient parfois les opérations nocturnes pour ne pas être repérés par la population qui pourrait avertir les sécessionnistes », confie un observateur. RFI
Le Nigeria, miné par les « bandits », peine à enrayer les violences
La mort est entrée à moto dans le village d’Abubakar Aliyu. Début avril, des dizaines d’hommes armés ont fait irruption, tirant au hasard et pourchassant les habitants dans le centre du Nigeria. A leur arrivée, les forces de l’ordre ont découvert les corps de plus de 100 villageois après ces attaques d’envergure, symboles de la difficulté du pays à enrayer les violences des gangs. Abubakar, 25 ans, et deux collègues maçons ont survécu au massacre, malgré des blessures par balles. « J’ai essayé de m’enfuir quand j’ai senti l’impact de la balle sur mon œil », se lamente le jeune homme auprès de l’AFP, assis sur son lit d’hôpital de Jos, un énorme bandage autour de la tête. Menées le 10 avril contre quatre villages dans l’Etat du Plateau, ces attaques sont les plus meurtrières cette année et attribuées à des bandes criminelles lourdement armées, les « bandits », qui terrorisent le centre et le nord-ouest du Nigeria. Nées d’affrontements entre éleveurs et agriculteurs autour des ressources, ces violences se sont transformées en un conflit plus large, alimenté par le trafic d’armes. VOA
Flambée des prix alimentaires : le FMI alerte sur « les risques de troubles sociaux » en Afrique
La flambée des prix alimentaires engendrée par la guerre en Ukraine accroît « les risques de troubles sociaux » en Afrique, a alerté, jeudi, le Fonds monétaire international, quatorze ans après les « émeutes de la faim ». Les graines de nouvelles « émeutes de la faim » sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des « troubles sociaux » sur le continent. « Les craintes à l’égard de la sécurité alimentaire se sont nettement accentuées » avec la guerre en Ukraine et l’explosion des prix des denrées alimentaires, accroissant « les risques de troubles sociaux » au sein des pays vulnérables, a alerté, jeudi 28 avril, l’institution de Washington dans un rapport régional. « Nous sommes très inquiets de la récente flambée des prix des aliments et du carburant » sur le continent, a commenté auprès de l’AFP le directeur du département Afrique au FMI, Abebe Aemro Selassie, relevant des risques de « protestations sociales ». … La progression des prix du blé est « particulièrement préoccupante », écrit le FMI dans son rapport intitulé « un nouveau choc et une faible marge de manœuvre ». Car l’Afrique sub-saharienne importe 85 % de sa consommation de la céréale, avec des montants particulièrement élevés en Tanzanie, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, et au Mozambique. France24
Pétrolier naufragé en Tunisie: la Guinée équatoriale va engager des poursuites
Malabo va engager des poursuites contre l’armateur d’un pétrolier battant « frauduleusement » pavillon de la Guinée équatoriale qui s’est échoué le 16 avril au large de la Tunisie, a annoncé la vice-présidence dans un communiqué transmis jeudi à l’AFP. Le Xelo, parti du port de Damiette en Egypte et qui se dirigeait vers Malte, a coulé dans les eaux tunisiennes où il s’était réfugié la veille en raison de mauvaises conditions météorologiques. Pour une raison inconnue, ce pétrolier, de 58 mètres de long sur 9 de large, a commencé à prendre l’eau. Des forces de la marine militaire tunisienne ont évacué les sept membres d’équipage avant que le navire ne sombre. Tunis a ensuite annoncé que le navire était vide, écartant tout risque de pollution, après avoir, dans un premier temps assuré qu’il transportait 750 tonnes de gazole. VOA
Pourparlers de paix à Nairobi : la médiation du Kenya présente-t-elle un véritable chemin vers la paix dans l’est du Congo ?
Le président kenyan a déclaré que de nombreux groupes rebelles de la RD Congo participant aux pourparlers de paix à Nairobi ont accepté l’appel à déposer les armes. Cependant, le M23 boycotte le processus. Un communiqué publié par le bureau de Uhuru Kenyatta indique que les représentants de plus de 30 groupes armés ont pris part aux pourparlers et que la majorité d’entre eux ont entendu l’appel à cesser les combats. « Quelques-uns ont demandé à bénéficier de plus de temps pour s’évaluer par rapport aux conditions fixées, mais ils ont exprimé leur volonté de se donner la main pour construire leur pays », indique le communiqué. Le Kenya accueille des pourparlers avec plusieurs groupes armés dans le but de mettre fin aux conflits armés qui sévissent depuis longtemps dans les provinces de l’Ituri, du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, dans le nord-est de la RDC. … Le M23 et le gouvernement ont récemment échangé des accusations sur qui était derrière la reprise de la violence liée au groupe rebelle à Rutshuru dans la province du Nord-Kivu. En raison de ces retombées, le M23 ne participe plus aux pourparlers. Des dizaines de groupes rebelles restent actifs dans le nord-est de la RD Congo malgré les efforts de paix et les opérations militaires dans la région. BBC
La campagne de vaccination contre Ebola commence en RDC pour contrer une nouvelle épidémie
Une campagne de vaccination contre Ebola a débuté dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), afin d’enrayer la propagation d’une nouvelle épidémie mortelle dans le pays, où la maladie est endémique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi que des personnes avaient été vaccinées à Mbandaka, capitale de la province de l’Équateur (ouest). Cette décision fait suite au décès de deux personnes atteintes d’Ebola depuis le 21 avril. Plus de 230 contacts des personnes décédées ont été identifiés et suivis et trois équipes de vaccination vont s’efforcer d’atteindre les personnes les plus exposées, a indiqué l’OMS. « Avec des vaccins efficaces à portée de main et l’expérience des agents de santé de la RDC en matière de lutte contre Ebola, nous pouvons rapidement changer le cours de cette épidémie pour le mieux », a déclaré la Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti. « Nous soutenons le pays dans tous les aspects clés de la réponse d’urgence à Ebola pour protéger et sauver des vies ». La République démocratique du Congo a connu 14 épidémies d’Ebola depuis 1976 – six rien que depuis 2018. ONU
Au Soudan, le mirage de l’or
Au Soudan, six mois après le coup d’État du 25 octobre, le pays continue de s’enfoncer dans la crise économique. Confrontés au chômage, à l’hyperinflation et aux mauvaises récoltes, une nouvelle vague de Soudanais se lance aux quatre coins du pays à la recherche de quelques pépites d’or. Cette ruée vers le précieux métal n’est pas nouvelle. En une décennie, le Soudan est devenu le troisième producteur sur le continent, derrière le Ghana et l’Afrique du Sud. En 2021, plus de 93 tonnes d’or y ont été extraites. Sur les marchés mondiaux, conséquence de la guerre en Ukraine, l’or s’échange à prix fort. Pourtant, les 3 millions de Soudanais qui dépendent de son extraction, gagnent à peine de quoi survivre. Pesant 60% dans les exportations du pays, le métal jaune ne profite pas aux populations locales, pire son extraction aura des conséquences dévastatrices pour leur futur. RFI
Pour s’affranchir de la Russie, l’Europe mise sur le gaz africain
Depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février, les pays européens ont décidé de diversifier leurs sources d’approvisionnement en gaz en misant sur l’Afrique. L’Afrique fournit en ce moment, 10% du gaz européen. Un chiffre qui devrait augmenter dans les trois prochaines années. L’Italie par exemple, très dépendante du gaz russe, multiplie les contacts en vue d’importer plus d’hydrocarbures africains. Rome a récemment signé avec Brazzaville un accord de livraison de gaz naturel liquéfié. Des accords ont également été conclus avec l’Angola, l’Algérie ou l’Égypte. « Nous ne voulons plus dépendre du gaz russe, parce que la dépendance économique ne doit pas devenir une sujétion politique », dit le Premier ministre italien, Mario Draghi. … Importer du gaz d’Afrique, un grand défi. Il faut des infrastructures, notamment des gazoducs, et donc de lourds investissements. … Pour NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, l’Afrique a du gaz à revendre à toute l’Europe. Le Nigéria est le quatrième fournisseur de gaz naturel liquéfié de l’Europe. Au moins 40 % du gaz nigérian est actuellement exporté vers l’Europe. Un continent qui veut fortement réduire sa dépendance de la Russie dont il importe près de 45% de gaz. Ce mercredi (27.04.2022), le groupe russe Gazprom a annoncé avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, assurant que ces deux pays membres de l’Union européenne n’avaient pas effectué de paiement en roubles. DW
L’OMS alerte sur la recrudescence des cas de rougeole
L’Organisation mondiale de la santé alerte sur une recrudescence de la rougeole dans le monde.Plus de 17 000 cas de la pathologie ont été recensés entre janvier et février, soit une explosion de près de 80 % selon l’OMS. Si rien n’est fait, prévient-elle, des millions d’enfants pourraient etre touchés cette année. Le Nigeria, l’Ethiopie et la Somalie figurent parmi les pays dont les épidémies ont été les plus virulentes au cours des 12 derniers mois. Aussi, l’OMS appelle-t-elle à l’intensification de la vaccination. « Cette semaine est la ‘Semaine mondiale de la vaccination’, l’occasion de souligner l’incroyable pouvoir des vaccins, non seulement pour sauver des vies, mais aussi, comme le dit le thème de cette année, pour offrir à tous la possibilité d’une longue vie. Mais dans le monde entier, la pandémie a provoqué de graves perturbations dans les programmes de vaccination de routine, mettant en danger la vie de millions d’enfants et ouvrant la porte à de nouvelles flambées de rougeole et de polio. », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. AfricaNews