Coronavirus: comment les disparités de genre mettent les femmes en danger
La vie des femmes est-elle prise au sérieux pendant l’épidémie de coronavirus? Les femmes travaillant dans les hôpitaux le font souvent en utilisant un équipement mal adapté conçu à l’origine pour les hommes. À la maison, les femmes s’occupent généralement des personnes âgées, des parents malades et de l’enseignement des enfants à domicile. Alors que le monde lutte contre la propagation de Covid-19, les femmes sont-elles aussi bien protégées que les hommes, ou leur santé est-elle en danger? « Je crains que toute cette crise ne prenne pas au sérieux la vie des femmes », a déclaré à la BBC un homme politique britannique de premier plan, Amber Rudd. Alors que la crise de Covid-19 se propage dans le monde, les femmes sont-elles plus exposées au risque que les hommes? Et sont-elles correctement impliquées dans le processus de prise de décision? BBC
Les économies africaines menacées par la crise du Covid-19 (CNUCED)
La crise sanitaire mondiale liée au Covid-19 s’accompagne d’ores et déjà de graves conséquences économiques pour l’Afrique, alerte la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED). C’est le scénario tant redouté sur le continent africain depuis le début de la propagation du coronavirus dans le monde. La croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique pourrait passer de 3,2% à 1,8 % en 2020, estime la CNUCED. L’agence onusienne justifie cette forte baisse par l’impact de la pandémie sur le commerce mondial et ses répercussions pour les économies africaines. ONU
RDC – COVID-19 : Après Kinshasa, le Nord-Kivu enregistre son 1er cas
Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul est de 54 cas confirmés. Au total, il y a eu quatre décès et une personne guérie. Trois nouveaux cas confirmés, dont deux à Kinshasa et un au Nord-Kivu. Selon le Secrétaire technique du comité multisectoriel de la riposte, Muyembe Tanfum, des investigations sont en cours pour connaitre l’origine du cas déclaré au Nord-Kivu. Par ailleurs, dans sa communication de jeudi 26 mars 20, il rappelle les signes de Covid-19. Un malade atteint de Covid-19 présente des signes ou symptômes comme le Mal à la gorge, la toux sèche, le rhume, la fièvre, les maux de tête et une respiration difficile. « Ces symptômes ne sont pas spécifiques du Covid-19, car chez nous, la malaria et la fièvre typhoïde, deux maladies très fréquentes, ont le même tableau. Il n’y a que le médecin ou l’infirmier consultant qui peuvent dire s’il s’agit d’un cas suspect du Covid-19 ou non », a-t-il dit. Radio Okapi
Coronavirus: Les autorités marocaines rassurent les immigrés africains présents au Maroc
Les autorités marocaines rassurent les immigrés africains installés au Maroc avec ou sans papiers. Des consignes strictes ont été ordonnées par les hautes instances du royaume pour leur accompagnement dans cette crise humanitaire due au coronavirus. Le Maroc à toujours pris en compte le bien être et la sécurité des immigrés présents sur son sol. Auparavant, bien avant la crise, le roi du Maroc avait donné ses instructions pour la régularisation de leur situation et le suivi de leur intégration dans la société marocaine. Ainsi, depuis 2014, date du lancement de l’opération de régularisation de la situation des migrants irréguliers au Maroc à l’initiative du Roi Mohammed VI, des dizaines de milliers de migrants subsahariens en ont bénéficié. Une opération solidaire qui était très attendue par les immigrés des pays subsahariens et qui a facilité leur insertion sociale au Maroc. Désormais, cartes de séjour en poche, ils peuvent travailler, faire du commerce et avoir accès aux soins dans les hôpitaux publics et l’école pour leurs enfants… Le Maroc est, d’ailleurs, le seul pays maghrébin à avoir adopté une stratégie de l’immigration et de l’asile au profit des milliers de migrants africains qui n’ont pas pu accéder à la citadelle européenne. Sahel-Intellligence
L’Afrique du Sud se prépare à entrer en confinement contre le coronavirus
L’Afrique du Sud se prépare à rejoindre, dans la nuit de jeudi à vendredi, les 3 milliards d’humains de la planète déjà appelés à rester chez eux pour tenter d’enrayer l’épidémie de coronavirus, qui continue à progresser. Le pays le plus industrialisé d’Afrique est, de loin, le plus touché par le Covid-19 sur le continent, avec 927 cas officiellement recensés depuis l’apparition du virus en Chine en décembre. Aucun décès n’y a jusqu’à présent été enregistré. Face à la progression exponentielle et inexorable de la maladie, le président sud-africain Cyril Ramaphosa n’a eu d’autre choix que d’ordonner le confinement de tout le pays pour une période de trois semaines afin, a-t-il justifié, de « prévenir une catastrophe humaine aux proportions énormes ». VOA
Coronavirus: un groupe séparatiste camerounais répond à l’appel au cessez-le-feu de l’ONU
L’un des trois principaux groupes armés séparatistes anglophone au Cameroun se rallie à l’appel au cessez-le-feu « partout dans le monde » lancé lundi par le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres dans le contexte de lutte contre le Covid-19. Le courrier est daté du 25 mars et signé à Accra au Ghana. Le mouvement des Forces de défense du Cameroun du Sud (Socadef) du leader indépendantiste Ebenezer Akwanga s’y engage à cesser les hostilités à compter du dimanche 29 mars et pour quatorze jours, mais précise qu’il maintiendra ses positions prêtes à se défendre au besoin. Raison invoquée : permettre aux humanitaires de circuler en zones anglophones pour prévenir et lutter contre l’épidémie de Covid-19, comme l’a réclamé le secrétaire général de l’ONU. RFI
Le Mali engagé sur plusieurs fronts : Covid-19, insécurité et législatives
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a annoncé le maintien des élections législatives au 29 mars en dépit du risque de contamination au Covid-19. Lors d’une allocution télévisée ce mercredi (25.03.2020), le président malien Ibrahim Boubacar Keita a annoncé un couvre-feu nocturne dans tout le pays afin de lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus. Un peu plus tôt, les autorités sanitaires du pays avaient annoncé avoir enregistré les deux premiers cas confirmés de coronavirus au Mali, pays resté jusqu’ici épargné par la pandémie. Il s’agit de deux Maliens rentrés de France mi-mars. Les experts estiment que le Mali est particulièrement exposé à la crise sanitaire provoquée par le coronavirus, notamment en raison des violences djihadistes et des conflits intercommunautaires qui ensanglantent le vaste pays sahélien depuis 2012. DW
Ituri : deux centres commerciaux attaqués par les éléments de CODECO à Mambisa
Des éléments de groupe armé CODECO ont attaqué tôt vendredi 27 mars matin, deux centres de négoce (Banana et Nouveau) situés dans la chefferie de Mambisa, en Territoire de Djugu (Ituri). Des sources sur place rapportent que des civils ainsi que certains éléments des forces de l’ordre sont morts lors de ces affrontements avec l’Armée. Avant de se retirer, ces miliciens ont pillé plusieurs biens de la population et détruit des maisons appartenant aux autochtones. « C’est aux environs de 6 heures locales (4h TU) que ces miliciens ont attaqué le centre commercial de Gbodza, connu sous le nom de « Nouveau ». Pris de panique, de nombreux habitants ont fui dans la brousse », a affirmé le chef de chefferie de Mambisa, Juga Kr’lo, à Radio Okapi. Par ailleurs, il annonce que quatre soldats des FARDC sont tombés sur le champ de bataille avec deux autres éléments de la police. Côtés civils, cinq habitants ont été abattus par ces hommes armés ajoute Juga Kr’lo. Radio Okapi
Guinée: l’ambassadeur de France convoqué après les critiques sur les élections
Le ministre guinéen des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur français à Conakry mercredi après un communiqué de la France mettant en doute la crédibilité du double scrutin législatif et référendaire qui s’est tenu dimanche. Les échanges ont été fermes mercredi entre le ministre guinéen des Affaires étrangères Mamadi Touré et l’ambassadeur de France Jean-Marc Grosgurin. De sources concordantes, le communiqué du Quai d’Orsay, publié deux jours après le vote et appuyé par l’Allemagne, était au centre des discussions : « Le caractère non inclusif de ces élections et non consensuel du fichier électoral, ainsi que le rôle joué par des éléments des forces de sécurité et de défense excédant la simple sécurisation du processus, n’ont pas permis la tenue d’élections crédibles », affirmait la déclaration. RFI
Crise électorale au Malawi: le vice-président porte plainte contre le président Mutharika
Le vice-président du Malawi Saulos Chilima a porté plainte contre le président Peter Mutharika, dont il conteste les décisions dans la crise née de l’annulation du scrutin présidentiel de l’an dernier, a-t-on appris jeudi auprès de son avocat. Au pouvoir depuis 2014, M. Mutharika a été réélu en mai 2019 dès le premier tour, crédité par la Commission électorale locale (MEC) de 38,5% des suffrages, contre 35,4% au chef de l’opposition, Larazus Chakwera. En désaccord avec le président sortant, M. Chilima était arrivé à la troisième place du scrutin avec 20,2% des voix. Mais la Cour constitutionnelle a annulé la victoire de Peter Mutharika en raison de fraudes et ordonné une nouvelle élection, programmée le 2 juillet 2020. VOA
Soudan: des militaires se déclarent contre le transfert d’Omar el-Béchir à la CPI
Le général Salah Abdelkhalek, membre du Conseil militaire qui avait pris le pouvoir après la chute d’Omar el-Béchir, a déclaré que l’institution militaire n’était pas prête à livrer le président déchu à la Cour pénale internationale (CPI). Des déclarations publiées ce mercredi 25 mars dans le quotidien soudanais Al-Mijhar qui n’ont encore suscité aucune réaction de la part des militaires du Conseil souverain. L’institution militaire ne livrera pas Omar el-Béchir à la CPI, a affirmé le général Salah Abdelkhalek. Ce serait franchir « une ligne rouge », a-t-il dit ajoutant que « si les forces pour la liberté et le changement veulent la guerre qu’ils nous la fassent ». Prenant la défense du président déchu, le général déclare enfin qu’au Darfour, « c’était la guerre. Nous avons tous pris les armes. Qu’ils nous jugent tous alors aussi. » RFI
Comment les rois du Nigeria ont perdu leur pouvoir
Des émirs aux rois, les chefs traditionnels du Nigéria sont de plus en plus humiliés par les hommes politiques – et tournés en dérision par les jeunes qui les considèrent comme les représentants d’ une institution archaïque. Le dernier exemple est la destitution brutale de l’émir de Kano, Muhammad Sanusi II. Le gouverneur de l’État a invoqué ses pouvoirs constitutionnels pour détrôner l’émir après l’avoir accusé d ‘ »insubordination ». Personne ne connaît le nombre de monarques dans le Nigeria multiethnique, mais ils semblent avoir leur mot à dire sur chaque centimètre de terre, ce qui les met souvent en désaccord avec les hommes politiques qui ont une autorité constitutionnelle. Les chefs traditionnels du Nigéria conservent une énorme influence dans de nombreuses régions du pays, mais les événements récents ont amené certains jeunes à remettre en question le rôle de la monarchie au 21e siècle. BBC
Afrique: COVID 19 – Télé-école comme alternative pour les élèves confinés à domicile
A quelque chose malheur est bon ! Serait-on tenté de dire. La propagation de la pandémie du COVID-19 a entrainé la fermeture des écoles dans la quasi-totalité des pays d’Afrique. Une mesure qui, d’une part, contribue à interrompre la chaine de transmission de la maladie, mais, d’autre part, confine les élèves à la maison. Un état de fait qui aussi, a révélé l’ingéniosité des professionnels du secteur éducatif dans certains pays. C’est à l’image du Sénégal où, depuis la fermeture des écoles, des chaines de télévision privées (iTV et Tfm) ont intégré dans leurs grilles de programme des émissions destinées aux élèves en classes d’examen (CM2 et Terminale). Des émissions qui, une heure durant, permettent aux apprenants de réviser les cours et poursuivre leur programme. Des professeurs ou enseignants se succèdent à l’antenne pour donner des cours ou solutionner des exercices en lien avec le programme servi. Cette mère de famille, Mme Mbodj Mame Dior Gassama, interrogée sur le sujet, nous apprend que l’école Anne-Marie Javouhey de la Médina, où l’une de ses filles étudie, lui envoie quotidiennement par e-mail des cours et exercices destinés à son enfant. Ce dernier est chargé de les traiter puis les retourner à l’expéditeur pour correction. AllAfrica
Les stars d’Afrique sensibilisent leurs « frères et soeurs » au coronavirus
Des dons, des chansons, des mises en garde: les vedettes d’Afrique, à commencer par ses footballeurs et chanteurs, ont enfilé leur costume d’influenceurs sur Twitter, Instagram et Facebook pour sensibiliser leurs « frères et soeurs » au danger de la propagation du Covid-19 sur le continent. C’est en mettant la main au portefeuille que le footballeur sénégalais de Liverpool Sadio Mané a marqué son soutien. L’attaquant vedette a fait don de 30 millions de francs CFA (environ 45.000 euros) à la lutte contre le Covid-19 dans son pays, selon son manager cité dans les médias. En Côte d’Ivoire, le retraité du ballon rond Didier Drogba a donné des masques à la cathédrale d’Abidjan, avec cette mise en garde: « Mes sœurs, mes frères, je vous demande de prendre le sujet très au sérieux, car nous avons tendance à être trop légers quant à nos réactions face à la situation ». VOA