La perte de biodiversité en Afrique menace la sécurité humaine
Le déclin de la riche biodiversité écologique de l’Afrique menace des millions de moyens de subsistance, une insécurité alimentaire accrue, des conflits pour les terres et la transmission de maladies zoonotiques pouvant conduire à de nouvelles pandémies. Le continent africain (20 % des terres de la planète) abrite un quart des espèces de mammifères et un cinquième des espèces d’oiseaux de la planète. Au moins un sixième des espèces végétales du monde sont endémiques à l’Afrique. Le continent compte également 369 zones humides d’importance internationale. Plus de 62 % des habitants des zones rurales africaines dépendent des divers écosystèmes naturels du continent pour leur alimentation, leur eau, leur énergie, leur santé et la sécurité de leurs moyens de subsistance. Cette biodiversité constitue un arsenal de capital génétique bénéfique non seulement pour les personnes vivant dans ces écosystèmes, mais aussi pour le monde entier. Centre d’études stratégiques de l’Afrique
Nigeria: 17 éleveurs tués par Boko Haram dans l’Etat de Borno
Des jihadistes de Boko Haram ont tué samedi 17 éleveurs et volé leur bétail dans l’Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, ont déclaré lundi à l’AFP deux responsables de milices d’auto-défense mises en place par le gouvernement régional. Des combats ont éclaté lorsque des jihadistes ont attaqué un groupe d’éleveurs qui gardaient leur bétail dans un champ de pâturage près du village d’Airamne dans le district de Mafa, ont indiqué ces sources. … C’est là que des combattants de Boko Haram ont trouvé refuge après avoir été en grande partie chassés de leur bastion, la forêt de Sambisa, par le groupe jihadiste rival de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) et des offensives de l’armée nigériane, a déclaré un autre milicien, Ibrahim Liman, qui a donné le même bilan. VOA
Kenya : Deux morts dans une attaque d’Al Shebab
Au moins deux personnes ont été tuées et des dizaines de maisons incendiées, dimanche soir, par des terroristes du groupe Al Shabab dans le comté de Lamu situé sur la côte du Kenya, a indiqué la police kényane. L’attaque, qui a ciblé le village de Taa dans la région de Pandaguo, s’est produite vers 20h, a précisé le commissaire régional de la côte, John Elungata, indiquant que les assaillants ont été repoussés par les forces de police après de violents échanges de tirs. « Les éléments de la police patrouillent actuellement dans la zone », a fait savoir le responsable sécuritaire, exhortant la population à fournir toute information susceptible d’aider à retrouver les assaillants. Selon les témoins, de nombreux villageois se sont réfugiés dans les forêts voisines pour échapper aux terroristes, qui lancent régulièrement des attaques dans cette région proche des frontières avec la Somalie. L’attaque survient une semaine après que des éléments Shabab aient attaqué un véhicule de police dans l’est du pays, tuant deux policiers et un civil. Sahel-Intelligence
Burkina Faso : plusieurs civils tués dans l’explosion d’un bus causée par une mine
Après la mort de deux soldats d’une unité de patrouille, tués par un engin explosif sur l’axe Ouahigouya – Gomboro, dans le nord du Burkina Faso, samedi, au moins dix civils ont été tués dans l’explosion de leur véhicule causée par une mine dans l’est du pays. Au moins dix passagers d’un bus ont été tués dans l’explosion de leur véhicule, dimanche 25 décembre, causée par une mine dans l’est du Burkina Faso, a indiqué, lundi, le gouverneur de cette région frontalière du Niger. France24
La représentante des Nations Unies est déclarée persona non grata au Burkina Faso – communiqué de l’ONU
Selon son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU a «appris avec regrets» ce 23 décembre que Barbara Manzi, Coordinatrice résidente et humanitaire des Nations Unies au Burkina Faso, avait été déclarée persona non grata par le gouvernement de transition de ce pays. Stéphane Dujarric, porte-parole d’Antonio Guterres, a réagi par un communiqué déclarant que le Secrétaire général « a pleinement confiance dans le système des Nations Unies au Burkina Faso autant que dans l’engagement et dans le professionnalisme de Barbara Manzi, responsable désignée de l’ONU dans ce pays ». « Le système des Nations Unies, dirigé par la Coordinatrice résidente, s’est efforcé de travailler avec les autorités de la transition Burkinabè afin d’appuyer les efforts de développement et de fournir une assistance humanitaire indispensable » affirme le communiqué de l’ONU, qui précise par ailleurs que « la doctrine de persona non grata ne s’applique pas aux fonctionnaires des Nations Unies ». ONU Info
Ethiopie : Première visite officielle après l’accord entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray
Le président de la Chambre des représentants du peuple, Tagesse Chafo, ainsi que certains hauts responsables gouvernementaux dont le conseiller du Premier ministre à la sécurité nationale Redwan Hussein ainsi que plusieurs ministres, se sont rendus lundi à Mekelle, capitale du Tigray, pour évaluer la mise en œuvre de l’accord de paix et les activités menées dans ce sens. L’accord de paix a été signé le 2 novembre à Pretoria, entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigré. La haute délégation gouvernementale comprend également des responsables de la commission du dialogue national. Dans l’ensemble, comme la bonne mise en œuvre de l’accord de paix est un appel à l’action, le gouvernement a fait un pas audacieux vers la garantie d’une paix durable. Cette décision audacieuse doit continuer d’être bien reconnue et soutenue par la communauté internationale, ajoute l’éditorialiste. Sahel-Intelligence
RDC : Martin Fayulu, Matata Ponyo et Denis Mukwege exigent la « reconstitution de la CENI et de la Cour constitutionnelle »
Martin Fayulu, Matata Ponyo et Denis Mukwege exigent la « reconstitution de la CENI et de la Cour constitutionnelle, l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice contre les candidats président notamment dans l’affaire Matata mais aussi la levée de l’état de siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Dans une déclaration commune signée ce lundi 26 décembre, les trois personnalités politiques et de la société civile, se disent « vivement préoccupées pour la RDC qui vit l’un des moments les plus sombres de son existence ». Ces trois leaders invitent la nation « à se réveiller et à prendre ses responsabilités pour ne pas être témoin et complice de l’émiettement ou la balkanisation de la RDC » à la suite, selon eux, de « l’irresponsabilité du régime en place ». D’après Martin Fayulu, Denis Mukwege et Matata Ponyo, « le régime Tshisekedi viole chaque jour la Constitution et sacrifie ainsi l’intérêt général sur l’autel d’intérêts particuliers, mettant à mal la moralité publique en privilégiant le recours à la corruption, le détournement des deniers publics, le clientélisme, le tribalisme et le népotisme ». Ces personnalités expriment leur profonde inquiétude sur le caractère « non-inclusif » du processus électoral et condamnent fermement les violations systématiques des libertés publiques garanties par la constitution. Radio Okapi
L’ONU : Plus de 500.000 personnes déplacées par l’insécurité en RDC
Les Nations Unies (ONU) ont indiqué, vendredi, que près de 530.000 personnes sont déplacées dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC) à cause de l’insécurité. « Le nombre de déplacements atteint 521.000 personnes depuis le début des affrontements entre l’armée congolaise et le Mouvement du 23 mars (M23) dans le territoire de Rutshuru dans le nord du pays » en mars, a relevé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dans son dernier rapport de situation. L’agence onusienne a fait observer que cette augmentation du nombre de déplacements par rapport à la semaine dernière (510.000 déplacements) est due aux combats qui ont opposé les forces armées congolaises (FRDC) et leurs alliés aux rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru. En raison de la volatilité de la situation sur le terrain, les mouvements de population restent dynamiques et évoluent selon le contexte sécuritaire, a expliqué l’OCHA, notant que les femmes représentent 51% des personnes déplacées et plus de 58% sont des enfants de moins de 18 ans. La majorité des personnes déplacées se trouve dans le territoire de Nyiragongo (233.000 personnes). Sahel-Intelligence
Au Mali, les djihadistes affichent leur force, les anciens rebelles du Nord leur exaspération et la junte au pouvoir son impuissance
Propagande contre propagande, front contre front. Par les images et par les armes, les filiales sahéliennes de l’organisation Etat islamique et d’Al-Qaida continuent de se livrer bataille au Mali. Cette guerre entre mouvements djihadistes pourrait objectivement faire les affaires de Bamako, qui voit là deux ennemis s’affaiblir, mais elle témoigne surtout de l’incapacité des colonels au pouvoir à tenir leurs promesses de reconquête des territoires perdus par l’Etat malien. A l’offensive depuis mars dans la région de Ménaka puis dans celle de Gao, dans le nord-est du pays, l’Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS) a publié, le 13 décembre, une vidéo de près de dix minutes mettant en scène sa capacité de frappe. Des centaines d’hommes armés de fusils d’assaut ou de lance-roquettes en rangs serrés, quelques pick-up équipés de mitrailleuses lourdes, des motos par dizaines : la démonstration de force – produite à l’occasion du serment d’allégeance au nouveau calife de l’organisation, Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi –, tournée de l’avis de toutes les sources au Mali, est assurément un message d’avertissement adressé à ses adversaires. Le Monde
Maroc: un rapport critique la condamnation de migrants après les événements de Melilla
À Nador, dans le nord du Maroc, l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH) indique avoir été empêchée par les autorités d’organiser une manifestation de soutien aux migrants au lendemain de la publication d’un rapport dénonçant les condamnations « sévères » et sans preuves « convaincantes » de plusieurs migrants suite aux événements de Melilla le 24 juin. Une marche aux chandelles était prévue dimanche 25 décembre à 11 heures pour demander justice et dignité pour les immigrés au Maroc. Manifestation empêchée par les autorités, selon l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH), qui organisait cette marche à la suite de la publication de son rapport sur la condamnation de dizaines de migrants après le drame de Melilla, le 24 juin 2022. RFI
Dialoguer ou ne pas dialoguer, le dilemme politique tchadien
Au Tchad, l’année 2022 a été marquée par plusieurs mois de pré-dialogue avant le dialogue national proprement dit, dont la clôture a été suivie d’une manifestation qui a fait cinquante morts de sources officielles. « Dans la vie des hommes, Il y a des jours qui marquent; des jours empreints de souvenirs qui resteront à jamais gravés dans la mémoire collective. » Le président de la Transition au Tchad, Mahamat Idriss Déby, prononce ces mots le 20 août 2022, à l’ouverture des travaux du dialogue national. « Après une longue attente et plusieurs mois de travaux laborieux menés par le Comité d’organisation du dialogue national inclusif, c’est en ce jour béni du 20 Août 2022 que nous pouvons lancer les débats sur les valeurs qui refonderont notre République. » En effet, le dialogue tant attendu est survenu au bout d’un processus marqué par plusieurs reports, qui a mené les acteurs de Doha, au Qatar à cette salle du palais du 15 janvier de Ndjaména. BBC
En Centrafrique, les violences sexuelles restent impunies
Qu’il s’agisse de viols commis par des groupes armés ou de violences conjugales, la justice centrafricaine semble en effet incapable d’offrir une réponse à la hauteur des drames vécus par les victimes. Même en dehors des zones de guerre, la justice centrafricaine sous-estime encore trop souvent la gravité d’un viol. « Les hommes armés m’ont attaché à un arbre avant de me violer collectivement. Je saignais puis ils ont uriné sur moi », témoigne Agnès qui a été violée par des hommes appartenant à un groupe rebelle à Bambari, au centre du pays. Elle attend que la justice fasse son travail mais celle-ci semble se perdre dans ses incohérences. En effet, le viol, qui est un crime, est souvent réduit au simple délit d’attentat à la pudeur, comme l’explique Narcisse Benoit Foukpio, procureur de la République au Tribunal de grande instance de Bangui. DW
Tunisie: promulgué par la présidence, le budget ne passe pas dans la population
En Tunisie, la nouvelle loi de finances a été promulguée vendredi dernier et depuis, le mécontentement ne retombe pas. Cette polémique intervient alors que la Tunisie traverse une période de turbulences politiques et économiques intenses. Publiée vendredi soir, veille de week-end, la loi de finances ne passe pas inaperçue en Tunisie. Avec des impôts en augmentation, elle suscite une levée de boucliers. Avocats, syndicalistes ou encore experts-comptables multiplient les critiques envers ce texte. Ils reprochent à l’exécutif d’étouffer un peu plus le citoyen tunisien par l’impôt. RFI
Dernier espace médiatique libre en Algérie, le siège de Radio M a été mis sous scellés, son directeur arrêté
La scène a bouleversé les journalistes de Radio M et du site d’information Maghreb Emergent : Ihsane El-Kadi, leur directeur, a été amené menotté, samedi 24 décembre au soir, au siège des deux médias, dans le centre d’Alger, par des agents de la direction générale algérienne de la sécurité intérieure (DGSI). Ils ont procédé à une perquisition et à la saisie des équipements informatiques et de tournage, avant de mettre les locaux sous scellés et de quitter les lieux. Ihsane El-Kadi, qui dirige Radio M, dernier et fragile espace de débat libre en Algérie, avait été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi, chez lui, à Zemmouri, dans la wilaya de Boumerdes, à une soixantaine de kilomètres à l’est d’Alger. Sa fille, Tin Hinan, avait indiqué sur les réseaux sociaux qu’une brigade de la DGSI, composée de six hommes, dans deux véhicules, lui avait ordonné à minuit et demi de les « suivre immédiatement à la caserne d’Antar » à Ben Aknoun, sur les hauteurs d’Alger. Le Monde
La justice angolaise ordonne le gel des avoirs d’Isabel dos Santos à l’étranger
Les avoirs gelés s’élèvent à un montant d’un milliard de dollars américains. Les autorités invoquent une convention de l’ONU contre la corruption. La chambre pénale de la Cour suprême d’Angola a ordonné le gel de comptes bancaires et de participations dans plusieurs sociétés contrôlées par Isabel dos Santos, pour un montant total d’un milliard de dollars, selon une ordonnance datée du 19 décembre, rendue publique et signée par le juge Daniel Modesto Geraldes. Plusieurs de ces entreprises sont basées à l’étranger, y compris au Mozambique, au Cap-Vert et à Sao Tomé-et-Principe. Le tribunal a ordonné le gel de 70 % des parts de la société de télécommunications mozambicaine MSTAR, de 100 % des parts de UNITEL T+ , au Cap-Vert, et de UNITEL STP, à Sao Tomé-et-Principe, dont Isabel dos Santos est « la bénéficiaire effective ». VOA
Bénin: dans la rue, un intérêt limité pour les élections législatives
Le 8 janvier 2023, les Béninois iront aux urnes pour renouveler leur Parlement, monocolore depuis la précédente élection. Contrairement à 2019, l’opposition participera à ce scrutin : la commission électorale a autorisé le parti d’opposition Les Démocrates de l’ex-président Thomas Boni Yayi à y prendre part pour la première fois. Ce sera donc la première élection pluraliste de l’ère Talon. Cette ouverture suscite-t-elle l’intérêt pour le vote à venir ? Après quatre jours de campagne, l’intérêt des Béninois pour ces élections législatives n’est pas encore très mesurable : le Bénin n’a pas la culture des sondages. Les niveaux de mobilisation restent encore faibles, même si les partis expliquent avoir fait le choix des petits rassemblements et de la proximité. RFI
La Zambie abolit la peine de mort et donne le droit de diffamer le président
La Zambie a aboli la peine de mort et invalidé une loi qui interdisait aux citoyens de diffamer leur chef d’Etat, deux promesses du président Hakainde Hichilema, élu l’an dernier après des décennies dans l’opposition. Le président a signé vendredi soir le décret qui supprime ces lois héritées de l’époque coloniale, suscitant des réactions enthousiastes d’ONG et de militants des droits humains. Hakainde Hichilema « a approuvé le code pénal de 2022 qui abolit la peine de mort et le délit pénal de diffamation du président, qui figuraient dans les textes de loi zambiens depuis l’ère pré-indépendance », a déclaré le porte-parole de la présidence, Anthoiny Bwalya, dans un communiqué. RTBF
Au Togo, la présidence réorganise l’armée
Marguerite Gnakade a été relevée de ses fonctions de ministre des Armées par un décret pris par le Chef de l’Etat togolais. Le ministère des Armées sera désormais directement rattaché à la présidence, sous les ordres du président Faure Gnassingbé, comme ce fut le cas de 2007 à 2020. Il n’y aura donc pas de nouveau ministre des Armées. Certains Togolais s’interrogent sur les raisons de ce changement. Pour Mohamed Madi Djabakate, essayiste et politologue, « depuis l’arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir en 2005, ce ministère n’a jamais quitté le giron du clan Gnassingbé. Le ministère de la Défense a toujours été dans le giron et sous la présidence. Au-delà de ça, il est vrai que c’est une gestionnaire de formation. Elle a essayé de développer un certain leadership et une prise d’autonomie qui n’ont pas été bien vus à certains niveaux et qui justifient peut-être cette décision. » … Ces changements interviennent alors que le nord du Togo fait face, depuis quelques mois, à des attaques terroristes. Est-ce la manifestation d’une volonté et le début de la mise en œuvre de nouvelles actions de lutte anti-terroriste ? La question demeure pour le moment sans réponse. DW
La conquête de l’espace se poursuit aussi en Afrique
Le continent africain a, lui aussi, les yeux tournés vers le ciel et ne veut pas passer à côté de la conquête de l’espace. Alors que l’Union Africaine (UA) a adopté une politique spatiale depuis 2016, et créé, deux ans plus tard, une agence pour coordonner sa stratégie, différents pays avancent leurs pions. Ces dernières semaines, plusieurs projets spatiaux ont été lancés. On ne s’étonne plus de voir l’Afrique du Sud multiplier les projets spatiaux, avec une industrie déjà bien implantée dans le pays et le lancement du premier satellite africain en 1999. Mais Pretoria a fait un pas de plus, le mois dernier, en annonçant la construction, en partenariat avec la Nasa, d’une station terrestre dans la région du Karoo : elle permettra notamment de suivre les missions du programme Artemis de l’agence américaine, qui ont pour but, à terme, d’envoyer à nouveau deux astronautes sur la Lune. RFI