Somalie : quatre morts dans un attentat à Mogadiscio
Au moins quatre personnes ont été tuées et sept blessées mercredi quand un kamikaze a fait détonner la bombe qu’il portait dans un salon de thé proche d’un poste de contrôle dans Mogadiscio, a-t-on appris de source policière. “Il y a des investigations qui sont menées, mais nous pensons que l’explosion a été causée par un kamikaze shebab qui s’est fait sauter dans un salon de thé bondé près de l’intersection Sayidka. Quatre civils, dont le propriétaire de l‘établissement, ont été tués dans l’explosion et sept autres sont blessés”, a indiqué à l’AFP Ibrahim Mohamed, un haut commandant de la police. Les militants islamistes shebab ont revendiqué l’attaque. Des témoins ont décrit des scènes de chaos dans cet établissement fréquenté par de nombreux civils et membres des forces de l’ordre. AFP
Alors que la pandémie fait rage, les femmes et les filles sont encore plus à risque
La pandémie de COVID-19 sévit partout dans le monde, et les gouvernements prennent des mesures sans précédent pour tenter de limiter la propagation du virus, en intensifiant la réponse des systèmes de santé et en annonçant des restrictions de déplacement qui affecteront des millions de personnes. Au milieu de ces actions, les responsables ne doivent cependant pas oublier la vulnérabilité des femmes et des filles, exacerbée par la crise, souligne une note explicative de l’UNFPA qui vient d’être publiée. ONU
Madagascar: la faim ou le risque de contagion, le dilemme des populations vulnérables
La hausse subite des denrées de base, couplée au confinement instauré depuis lundi, ont poussé bon nombre d’habitants de la capitale à se ruer vers les marchés subventionnés par l’Etat. A chaque distribution, trois fois par semaine, l’ensemble des 49 « Tsena Mora » (« marchés pas chers » en français) disséminés dans la capitale (156 points sur tout le territoire), attirent près de 50 000 personnes. Une aide quasi-vitale pour des milliers de foyers, mais contradictoire avec les mesures de distanciation prônées pour éviter la propagation du virus : des centaines de personnes, collées les unes aux autres, patientent des heures durant pour accéder à la distribution de riz. RFI
Coronavirus au Zimbabwe : grève des infirmiers pour dénoncer le manque d’équipements
Des milliers d’infirmiers du Zimbabwe ont entamé mercredi une grève pour protester contre le manque d‘équipements pour lutter contre la pandémie de coronavirus dans leur pays, au système de santé en déliquescence, a annoncé leur syndicat. Le Zimbabwe a jusqu‘à présent confirmé trois cas de Covid-19. L’un des patients, âgé de 30 ans, est décédé. “Nous prenons soin de beaucoup de personnes, certaines pouvant être infectées. Le risque de contracter la maladie est donc très élevé”, a expliqué à l’AFP le président de l’Association des infirmiers du Zimbabwe (Zina), Enock Dongo. “Nous nous déplaçons pour aller travailler et nous pouvons contribuer à propager la maladie”, a-t-il estimé, “le gouvernement devrait au moins essayer de nous fournir les équipements de protection nécessaires”. AfricaNews
Le Covid-19 remet en cause les élections du 29 mars au Mali
Le Mali a annoncé ce mercredi ses deux premiers cas de contamination au coronavirus. La question du maintien des législatives se pose. Les Maliens sont censés élire les 147 députés de leur future Assemblée nationale lors du premier tour des élections législatives qui doivent se tenir ce dimanche 29 mars, ceci en dépit des deux cas de contamination au Covid-19. C’est ce qu’ont assuré les autorités maliennes à la DW. Les deux personnes testées positives au nouveau coronavirus sont une femme de 49 ans et un homme de 62 ans, vivant respectivement à Bamako et à Kayes (centre). Tous deux avaient séjourné en France et sont rentrées les 12 et le 16 mars au Mali. DW
Au Mali, les autorités confirment l’enlèvement du chef de l’opposition Soumaïla Cissé
L’opposant était en campagne électorale, non loin de son fief de Niafunké, dans le nord du pays, lorsqu’il a disparu avec une partie de sa délégation. Cinq personnes ont été retrouvées, quatre sont blessées et une décédée. Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la république et la démocratie (URD) et candidat à plusieurs reprises à la présidentielle, a été enlevé alors qu’il faisait campagne en vue des législatives prévues ce dimanche. Le convoi composé d’une dizaine de personnes dans deux véhicules était vers la localité malienne de Saraféré, située sur la rive droite du fleuve Niger. L’arrêt s’est passé sans encombre, mais lors de la seconde étape qui devait conduire l’équipe dans la localité de Koumaïra, des hommes armés sont intervenus, selon un élu. Des coups de feux auraient été entendu et toute l’équipe a disparu n’étant plus joignable par téléphone. RFI
RDC : face au coronavirus, l’eau vaut de l’or
La RDC est en état d’urgence depuis ce mercredi (25.03) et Kinshasa, sa capitale, coupée du reste du pays pour essayer de lutter contre la propagation du coronavirus. Le président Félix Tshisekedi l’a annoncé mardi (24.03) au moment où le panel des experts de la société civile demandait au gouvernement de mieux protéger les Congolais contre la pandémie qui a fait quatre morts parmi les 48 cas confirmés. Particulièrement préoccupant : le fait que l’accès à l’eau reste difficile, ce qui compromet une mesure préventive essentielle comme le lavage des mains. Les mesures que Félix Tshisekedi a annoncées viennent s’ajouter à celles présentées la semaine dernière et dont la mise en application est demeurée limitée. DW
Jean-Joseph Mukendi wa Mulumba, conseiller de Félix Tshisekedi, décède du coronavirus
La troisième personne à mourir des complications dues au Covid-19 en République démocratique du Congo, est un avocat respecté et activiste des droits de l’homme. Il était un collaborateur du président Félix Tshisekedi. Jean-Joseph Mukendi wa Mulumba était en effet le chef par intérim du conseil consultatif juridique du président Tshisekedi. Il est probable qu’il ait contracté la maladie respiratoire lors d’un voyage en France pour un contrôle médical. M. Mulumba a été une figure clé de l’opposition en RD Congo et dans les milieux des droits de l’homme. Il a été un proche collaborateur du défunt chef de l’opposition Etienne Tshisekedi, le père de l’actuel président. … Beaucoup en RD Congo ont décrit la mort de M. Mukendi wa Mulumba comme une perte énorme. BBC
Coronavirus en Ethiopie : pour endiguer la propagation du virus, 4000 prisonniers sont libérés
L’Éthiopie annonce la libération de plus de 4000 prisonniers pour endiguer la progression du coronavirus, indique le média d’État EBC, citant le procureur général Adanech Abebe. Les détenus purgeant une peine pour des petites infractions, ceux dont la libération est proche et ceux qui ont des enfants pourront bénéficier de la grâce. Les meurtriers resteront, quant à eux, derrière les barreaux, indique le magistrat. Certains des détenus libérables sont des étrangers et seront renvoyés dans leur pays d’origine, ajoute le procureur général. L’Éthiopie dénombre douze cas de covid-19 sur son territoire. RTBF
Le Mozambique sous la pression des islamistes
Les islamistes qui sèment la terreur depuis plus de deux ans dans le nord du Mozambique ont attaqué mercredi la ville de Quissanga, en face de l’île touristique d’Ibo, leur deuxième opération d’envergure en trois jours. « Ils sont entrés dans Quissanga à l’aube (mercredi) », a déclaré à l’AFP une source policière qui a requis l’anonymat. « En vingt minutes, la police s’est rendue et ils ont pris le contrôle du quartier général de la police et l’ont détruit », a ajouté cette source depuis Macomia, près de Quissanga. Sur une photo obtenue par l’AFP, huit personnes en tenues de camouflage et masquées posent, avec des armes, devant le commissariat de Quissanga partiellement incendié. L’une d’elles brandit un drapeau noir et blanc avec des inscriptions en arabe. « Beaucoup de gens ont fui dans les mangroves et sur des bateaux pour essayer de rejoindre Pemba », la capitale de la province du Cabo Delgado, à une soixantaine de kilomètres plus au sud par la mer, a ajouté un journaliste originaire de Quissanga et basé à Pemba. La Libre
Togo: des journaux d’opposition suspendus après une plainte de l’ambassadeur de France
Au Togo, deux journaux d’opposition ont été suspendus le 23 mars par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication suite à une plainte de l’ambassadeur de France. Le quotidien Liberté et le bihebdomadaire L’Alternative avaient respectivement publié des articles à charge contre l’ambassadeur et contre Franck Paris, le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron. Six jours après l’élection présidentielle, alors que la France n’a pas réagi au résultat contesté du scrutin, le bihebdomadaire L’Alternative accuse Franck Paris, le conseiller Afrique du président français de « connivence incestueuse » avec le pouvoir togolais. « Il se charge de ripoliner l’image et rendre lisse la dictature togolaise auprès de son patron Emmanuel Macron, en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes », écrit le journal. RFI
La Guinée avance dans l’incertitude
Alors que les Guinéens attendent toujours les résultats du double scrutin de dimanche dernier, la France annonce déjà qu’elle ne les reconnaîtra pas. En Guinée, les résultats des élections législatives et référendaire du dimanche 22 mars ne sont toujours pas publiés. Ces deux scrutins ont été marqués par de nouvelles violences qui ont fait une dizaine de morts à Conakry et d’autres villes du pays. La société civile guinéenne dénonce ces violences alors que la France a déclaré qu’elle ne reconnaissait pas le double scrutin. Celui-ci été caractérisé par des actes de vandalismes et des meurtres dans plusieurs endroits du pays. Il y a ainsi eu des urnes brisées, des maisons incendiées et des affrontements interethniques en région forestière. … Alors que les Guinéens sont toujours dans l’attente des résultats des votes, la France a publié un communiqué dans lequel elle a indiqué qu’elle considère ces élections comme non crédibles. DW
Algérie : un journaliste sous mandat de dépôt, deux opposants maintenus en détention
Un journaliste indépendant algérien, Khaled Drareni, a été placé sous mandat de dépôt mercredi après l’annulation de son contrôle judiciaire par la chambre d’accusation de la cour d’Alger, a indiqué à l’AFP Said Salhi vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH). “Lors du procès, le mandat de dépôt a été prononcé. Il attend l’exécution du verdict”, a précisé M. Salhi. “Je suis placé en mandat de dépôt. C’est la première fois que cela m’arrive. je ne sais pas comment réagir”, a confirmé mercredi soir le journaliste sur Radio M, une radio en ligne privée dans laquelle M. Drareni travaille. … Accusé “d’incitation à attroupement non armé et d’atteinte à l’intégrité du territoire national”, il avait été relâché le 10 mars après trois jours en garde à vue. AFP
Le pape implore « la miséricorde pour l’humanité » éprouvée par le coronavirus
Le pape François a participé mercredi à la mi-journée à une prière œcuménique mondiale pour « implorer la miséricorde pour l’humanité durement éprouvée par la pandémie du coronavirus », à laquelle il avait appelé tous les chrétiens. « Aujourd’hui nous nous sommes donné un rendez-vous, tous les chrétiens du monde, pour réciter ensemble le Notre Père, la prière que Jésus nous a enseignée », a-t-il dit s’exprimant en direct par vidéo de sa bibliothèque du palais apostolique du Vatican. « Dans ce moment, nous voulons implorer la miséricorde pour l’Humanité durement éprouvée par la pandémie du coronavirus », a-t-il dit. « Nous le faisons ensemble, chrétiens de toutes les Églises et communautés, de tout âge, langue et nation. Prions pour les malades et leurs familles, pour les professionnels de la santé et ceux qui les aident, pour les autorités, les forces de l’ordre et les volontaires, pour les ministres de nos communautés », a ajouté le pape argentin. Il a ensuite récité le Notre Père, prière commune à tous les chrétiens. La Libre