36 millions d’africains déplacés de force, un chiffre record
Les conflits continuent à engendrer des niveaux records de déplacement de population en Afrique où les 36 millions de personnes déplacées sur le continent représentent 44 % des déplacés de force dans le monde. Le nombre de personnes déplacées de force (personnes déplacées en interne (PDI), refugiés, demandeurs d’asyle) en Afrique poursuit depuis 10 ans son escalade ininterrompue. Ainsi, ce chiffre a augmenté de 12 % (soit 3,7 millions de personnes) l’année dernière et le chiffre record de 36 millions de personnes déplacées est le triple d’il y a 10 ans. Les conflits, la violence et la persécution sont chacun des moteurs du déplacement de force. Environ 75 % des déplacés de force en Afrique le sont à l’intérieur de leurs pays. Ces dislocations augmentent ensuite les pressions sur les communautés et les pays qui doivent accueillir ces déplacements de population soudains et non-prévus. Huit pays sont responsables de la majorité de l’augmentation de cette année. Centre d’études stratégiques de l’Afrique
En Tunisie, la nouvelle Constitution adoptée sans ferveur
Hamza Oueslati a les traits tirés par la chaleur. Lundi 25 juillet, à la mi-journée, le travailleur journalier de 34 ans, en short et claquettes, s’est déplacé au bureau de vote du quartier populaire de Hay Ezzouhour, à Tunis, pour accomplir son devoir électoral, en ce jour de référendum sur la nouvelle Constitution tunisienne. « Comme à chaque élection depuis la révolution [en 2011], je ne veux pas qu’on choisisse à ma place », lance-t-il. Une volonté que ne semblaient pas partager la majorité des Tunisiens. Avec une victoire du oui ne faisant guère de doute – en raison du boycott de l’opposition –, l’essentiel de l’enjeu portait sur le taux de participation. Or, celui-ci a été faible. En fin de soirée, l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) annonçait qu’au moins 2,46 millions d’électeurs, soit 27,54 % des 9,3 millions d’inscrits, avaient participé à la consultation, précisant qu’il s’agissait là de chiffres provisoires. Le oui aurait recueilli entre 92 % et 93 %, selon un sondage sorti des urnes réalisé par l’institut Sigma Conseil. L’ISIE devait annoncer, mardi, ses chiffres officiels. L’opposition a aussitôt pointé la faiblesse de la participation. « La Constitution n’est pas approuvée par une majorité du peuple tunisien », soulignait Hella Ben Youssef, vice-présidente du parti socialiste Ettakatol. Le Monde
De nouvelles attaques ciblent les locaux de la MONUSCO à Goma et Butembo
Au deuxième jour des manifestations contre la présence de la MONUSCO en RDC, des locaux de la MONUSCO ont été attaqués puis pillés à Goma au Nord-Kivu, ce mardi 26 juillet. Les activités socioéconomiques restent encore paralysées ce mardi matin dans la ville de Goma. Plusieurs artères de la voirie urbaine sont encore barricadées par des jeunes manifestants. Après une nuit relativement calme, aux environs de 5 heures du matin, les manifestations ont encore repris du service. Les jeunes qui ont afflué sur plusieurs coins de la ville se sont attaqués à certaines bases de la MONUSCO. C’est notamment celle des casques bleus communément appelé TMK et aussi la base logistique de la RVA. Au niveau de TMK, la base a été vandalisée, le portail a été cassé et les manifestants ont pillé et emporté tout ce qui pouvait tomber entre leurs mains. Des lits, matelas, armoires, frigos et autres biens ont été emportés. Plusieurs tirs ont été entendus dans la zone, ce qui a créé la panique au sein de la population riveraine. Radio Okapi
RDC: des morts lors de manifestations contre les installations de la Monusco à Goma
Les rassemblements ont dégénéré, ce lundi, en saccage et en pillage des locaux de la mission des Nations unies. Ce mardi 26 juillet 2022, les autorités congolaises déplorent cinq morts et une cinquantaine de blessés. La situation reste très confuse. Difficile encore de comprendre les circonstances exactes des morts à Goma. La police et l’armée congolaises tentent depuis ce lundi de disperser les manifestants, tandis que la Monusco lance des tirs de sommation. Les premiers morts ont été annoncés dans un tweet par le porte-parole du gouvernement. Patrick Muyaya a également promis une conférence de presse conjointe avec le chef adjoint de la mission de l’ONU sur « le bilan humain et matériel et les conséquences à tirer de ces manifestations ». Depuis hier, des centaines de personnes cernent le QG et la base logistique de la mission des Nations unies à Goma, la Monusco, qu’ils jugent inefficace à lutter contre les groupes armés dans l’est du pays. Pneus et plastique brûlés devant le portail, lundi, la manifestation a viré au saccage et au pillage des locaux. RFI
RDC : les questions sécuritaires au cœur du sommet de la CEEAC
Les questions sécuritaires ont été lundi au centre du sommet des chefs d’États et de gouvernements de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) tenu lundi à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Outre l’hôte de la rencontre, le Congolais Félix Tshisekedi, les présidents Mahamat Idriss Déby du Tchad, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine et Carlos Vila Nova de Sao Tomé-et-Principe ont fait le déplacement à Kinshasa. Les autres États membres ont été représentés par un vice-président, un Premier ministre ou un ministre à cette 21ème session ordinaire de la CEEAC. Le conflit entre la RDC et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) que Kinshasa accuse d’être soutenue par le Rwanda s’est invité à l’agenda. Les chefs d’État ont indiqué « adhérer à la feuille de route de Luanda (Angola) relative à la cessation des hostilités par le groupe rebelle M23 et son retrait immédiat des positions occupées » sur le territoire congolais, selon le communiqué final. AfricaNews/AFP
Burkina Faso : 15 terroristes éliminés dans une attaque dans le nord du pays (armée)
Le nouveau bilan de l’armée burkinabé de l’attaque du lundi, fait état de deux soldats tués et quinze terroristes neutralisés. L’attaque s’est déroulée contre un détachement militaire dans le nord du Burkina Faso lors d’une contre-offensive, a annoncé l’état-major burkinabè des armées dans un communiqué. « Les militaires du détachement de Kelbo, province du Soum, région du Sahel, ont repoussé une attaque terroriste qui a visé leur base lundi » matin avec « des tirs d’obus », a indiqué l’armée du Burkina, ajoutant que « deux militaires ont été tués et neuf blessés au cours des combats ». Selon le communiqué, « la riposte vigoureuse des éléments du détachement a mis en déroute les assaillants » et « un appui aérien a été déployé pour intercepter le groupe d’assaillants qui tentait de s’exfiltrer ». « Cette action, coordonnée avec les unités terrestres, a permis d’infliger une lourde défaite à l’ennemi: au moins 15 terroristes ont été neutralisés », poursuit l’état-major, notant que trois pickup armés ont été détruits, un autre récupéré, 27 motos, une quantité importante d’armement lourd et léger, diverses munitions ainsi que des moyens de communication ont également été saisis. Sahel-Intelligence
La situation en Libye demeure « très volatile », explique l’ONU au Conseil de sécurité
La situation sécuritaire en Libye « reste encore très volatile », et la « politisation » du contrôle de la compagnie nationale de pétrole aggrave une « situation économique désastreuse », a rapporté la Sous-Secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique, Martha Pobee, devant le Conseil de sécurité ce lundi. Mme Pobee a aussi indiqué aux membres du Conseil que malgré les progrès réalisés, « une impasse constitutionnelle et politique persistait », entretenant une atmosphère tendue sur le plan sécuritaire, avec un nombre accru d’affrontements à Tripoli et ses environs. « Nous avons assisté à des manifestations de Libyens frustrés par l’absence de progrès pour la tenue d’élections et la médiocrité des services publics. En outre, la situation des droits de l’homme dans le pays reste très préoccupante », a-t-elle résumé. Ainsi, le 1er juillet, des manifestations ont eu lieu dans toute la Libye, notamment à Tripoli, Benghazi, Al-Bayda et Tobrouk. Le bâtiment du Parlement à Tobrouk a été pris d’assaut et endommagé. Les manifestants ont exprimé leur frustration face aux divisions politiques persistantes et à la détérioration des conditions de vie ; ils ont exigé la tenue rapide d’élections, ainsi que des solutions à la crise de l’électricité et à la pénurie de carburant dans le pays. ONU
Ethiopie : Au moins 100 éléments du groupe Al-Shabab tués dans le sud-est du pays
Les forces spéciales de la police de l’Etat régional éthiopien de Somali (sud-est) ont annoncé avoir tué plus de 100 éléments d’Al-Shabab au cours d’une incursion ratée du groupe terroriste depuis la Somalie voisine. Dans un communiqué, le Bureau des communications de l’Etat régional de Somali précise que les combattants d’Al Shebab avaient été tués au cours de la semaine dernière au cours d’une opération de sécurité menée par les forces spéciales de police de la région, qui a duré trois jours. La même source ajoute qu’un groupe armé d’Al-Shabab, qui a fait une incursion dans la zone d’Afder de la région quatre jours plus tôt, a été entièrement éliminé. Treize véhicules utilisés par les éléments d’Al Shebab pendant leur incursion ont été détruits, souligne la même source, ajoutant que de grandes réserves de nourriture et des armes à feu des combattants d’Al Shabab ont également été saisies. Par ailleurs, la force opérationnelle conjointe de sécurité et de renseignement éthiopienne a révélé samedi avoir tué 153 rebelles présumés de l’Armée de libération oromo (OLA) accusés d’avoir commis un récent massacre. Sahel-Intelligence
Éthiopie: arrivée de la commission d’enquête de l’ONU sur la guerre du Tigré
C’est leur première visite en Éthiopie : les trois membres de la commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits humains au cours de la guerre du Tigré, créée en décembre dernier, sont arrivés lundi 25 juillet à Addis-Abeba. Ils doivent repartir samedi, après s’être entendus avec le gouvernement sur les modalités de son enquête sur le terrain. Le gouvernement éthiopien est en effet très méfiant envers cette commission d’enquête, avec laquelle il avait d’ailleurs initialement refusé de coopérer. Le gouvernement fédéral éthiopien est plus que réticent. Il avance que l’Éthiopie a déjà une Commission nationale des droits de l’homme, qu’un rapport d’enquête conjoint de cette commission avec l’ONU a déjà été publié, qu’un « dialogue national » est en cours pour trouver une issue aux tensions politiques, que l’ingérence de la Commission d’enquête de l’ONU est « contre-productive ». RFI
Plus de 350 migrants clandestins interceptés au large du Maroc
La Marine marocaine a intercepté entre samedi et lundi plus de 350 migrants irréguliers, dont quatre enfants, « à bord d’embarcations de fortune, de kayaks ou à la nage » en Méditerranée et dans l’Atlantique, a indiqué mardi une source militaire. Parmi les 359 migrants clandestins secourus, en majorité originaires d’Afrique subsaharienne, se trouvent dix femmes et quatre enfants, a précisé la même source, citée par l’agence de presse MAP. Ils ont reçu les premiers soins à bord des navires de la Marine, puis ont été acheminés vers les ports marocains les plus proches pour les procédures administratives d’usage, selon la même source. Lundi, les autorités marocaines ont fait état de la mort de huit migrants après le naufrage de leur canot pneumatique au large de la côte sud du Maroc alors qu’ils tentaient de rejoindre l’archipel espagnol des Canaries. Situé à la pointe nord-ouest de l’Afrique, le Maroc est un pays de transit pour de nombreux migrants qui cherchent à rejoindre l’Europe depuis ses côtes atlantique ou méditerranéenne. VOA/AFP
Second tour des législatives 2022 : la force publique vote ce 26 juillet
Le vote par anticipation des militaires, policiers et gendarmes, comptant pour le second tour des élections législatives, a lieu ce mardi 26 juillet dans les vingt-cinq circonscriptions électorales en ballotage. A Brazzaville, huit circonscriptions sont concernées par le deuxième tour. Il s’agit notamment des quatre circonscriptions électorales de Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, de la première et la troisième circonscription de Moungali, de la quatrième circonscription de Ouenzé et de la première circonscription électorale de Mfilou-Ngamaba. A Moungali 1 et 3 ainsi qu’à Ouenzé 4, ce sont les trois duels du second tour de 2017 qui sont revenus. Aimé Hydvert Mouagni du Club perspectives et réalités (CPR) avec 34,02% contre Jean Bonard Moussodia de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) 31,06%. En 2017, c’est le président du CPR qui l’avait emporté, en dépit de la requête en annulation introduite auprès de la Cour constitutionnelle par Jean Bonard Moussodia, alors candidat indépendant proche de l’UDH-Yuki. Adiac-Congo
Diplomatie : « Nous ne lâcherons pas la sécurité du continent africain », assure Emmanuel Macron, en visite au Cameroun
Nous ne le lâcherons pas la sécurité du continent africain », a prévenu mardi à Yaoundé le président français Emmanuel Macron, en réaffirmant sa volonté de « réinventer » le « dispositif militaire et sécuritaire » français, notamment au Sahel. « La France restera résolument engagée pour la sécurité du continent en appui et à la demande de nos partenaires africains », a expliqué le chef de l’Etat lors d’une allocution devant la communauté française de Yaoundé. « Nous opérons une réarticulation de notre dispositif en nous retirant du Mali parce que le cadre politique n’est plus là […], pour élargir notre dispositif, au-delà du Sahel, au Golfe de Guinée et les pays de la deuxième ceinture qui ont à faire face maintenant à des groupes terroristes qui sont en train de s’étendre et de bousculer toute la région », a expliqué le président français, qui a entamé lundi soir une tournée au Cameroun, au Bénin et en Guinée Bissau. » « Nous resterons mobilisés aux côtés des pays du bassin du lac Tchad pour les aider à lutter contre les terroristes qui endeuillent depuis tant d’années l’extrême-nord du Cameroun », où est actif Boko Haram, a-t-il aussi assuré. RTBF
Brouille diplomatique entre Paris et Ouagadougou
Au Burkina Faso, des propos de l’ambassadeur de France, Luc Hallade, fâchent et créent la polémique à tel point que certaines organisations de la société civile et des acteurs politiques exigent son départ. Même s’ils datent du 5 juillet, les propos de l’ambassadeur Luc Hallade activent passion et colère au Faso, près de trois semaines après les faits. A l’époque, le diplomate faisait un compte-rendu devant des sénateurs en France. Il a affirmé, selon la correspondance du ministère burkinabè des Affaires étrangères qui lui a été adressée, que « l’absence de résultats provoque des frustrations de plus en plus fortes dans le pays et que ce conflit endogène est, en réalité, une guerre civile : une partie de la population se rebelle contre l’État et cherche à le renverser ». Quelques jours après, lors de la commémoration de la fête nationale française à Ouagadougou, le diplomate s’en est encore pris à certains internautes qu’il a qualifiés d' »idiots » qui accusent sans preuves son pays engagé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. VOA/AFP
Au Mali, des leaders politiques appellent au départ de Choguel Maiga
Choguel Maïga a par exemple affirmé que les représentants “des forces du progrès” au Mali, donc les militaires à la tête du pays ou encore leurs soutiens, devraient pouvoir se présenter lors de la prochaine élection présidentielle. Face à cela, plusieurs dirigeants de la plateforme – Le Cadre d’échange des partis politiques pour une transition réussie – réclament sa démission. Cliquez sur la photo ci-dessous pour écouter le porte-parole de cette organisation des partis politiques, Amadou Koita. Il soupçonne Choguel Maïga de vouloir gagner les prochaines élections au Mali. La mission de l’ONU au Mali (Minusma) a reconnu « des dysfonctionnements » après la demande d’explications de la junte sur la situation de 49 militaires ivoiriens détenus depuis deux semaines, accusés d’être « des mercenaires » par Bamako. Selon Abidjan, ces soldats devaient prendre la relève d’autres Ivoiriens déployés au Mali en tant qu’Elements nationaux de soutien (NSE), une procédure de l’ONU permettant aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des prestataires extérieurs pour des appuis logistiques. Mais « il apparaît que certaines mesures n’ont pas été suivies et la Mission s’efforce de mieux comprendre comment ces dysfonctionnements ont pu se produire afin d’éviter qu’ils ne se reproduisent à l’avenir », a déclaré la Minusma. DW
Pretoria demande l’extradition des frères Gupta depuis Dubaï
Les hommes d’affaires Atul et Rajesh Gupta, arrêtés en juin à Dubaï, étaient recherchés pour fraude et blanchiment. L’Afrique du Sud a formellement demandé lundi l’extradition depuis les Emirats arabes unis (EAU) de deux frères de la famille Gupta, accusée d’avoir orchestré une corruption à échelle industrielle dans le pays. Les hommes d’affaires Atul et Rajesh Gupta, arrêtés en juin à Dubaï, étaient recherchés pour fraude et blanchiment. Le mandat d’arrêt mentionne notamment un contrat public douteux de l’équivalent de 1,5 million d’euros, lié à une étude de faisabilité agricole. Du menu fretin face à l’ampleur des accusations portées contre la famille. Ils sont accusés d’avoir pillé le pays africain le plus industrialisé, avec la complicité de l’ex-président Jacob Zuma. Au point que les Sud-Africains ont inventé une formule idoine: ils ne parlent pas de corruption mais de « capture » de l’Etat. VOA/AFP
Burkina Faso : Compaoré « demande pardon » à la famille de Thomas Sankara
L’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, condamné par contumace à perpétuité pour l’assassinat en 1987 de son prédécesseur Thomas Sankara, a « demandé pardon », à la famille de ce dernier mardi, dans un message à ses compatriotes. « Je demande pardon au peuple burkinabè pour tous les actes que j’ai pu commettre durant mon magistère et plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Sankara », indique ce message lu par le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo. « J’assume et déplore du fond du cœur, toutes les souffrances et les drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon », poursuit l’ancien chef de l’État. Blaise Compaoré, 71 ans, était arrivé au pouvoir en 1987 à la faveur d’un putsch qui avait coûté la vie au président d’alors, Thomas Sankara. En avril, il a été condamné par contumace à la prison à perpétuité pour son rôle dans cet assassinat. AfricaNews/AFP
Le solaire pour sortir de la crise énergétique qui suffoque les Sud-Africains
Les mesures annoncées par le président sud-africain Cyril Ramaphosa pour soulager un secteur énergétique à bout de souffle, notamment en l’ouvrant aux investissements privés et en misant sur le solaire, ont été favorablement accueillies mardi dans le pays. Même le principal parti d’opposition l’Alliance démocratique (DA) a apporté son soutien à ce plan, tant qu’il sera « mis en oeuvre de façon transparente et responsable, avec l’urgence requise », regrettant cependant, comme beaucoup d’autres voix de la société civile, qu’il soit aussi tardif. Les coupures de courant récurrentes sont une source majeure de frustration dans le pays le plus industrialisé d’Afrique. Le président était attendu pour remédier aux pannes qui ont coûté des millions de dollars par jour au pays en juillet, imposant aussi aux Sud-Africains de vivre six à huit heures par jour dans le noir pendant plus de deux semaines. VOA/AFP