Les électeurs du Malawi se sont rendus en nombre et pacifiquement mardi 23 juin dans les bureaux de vote pour choisir leur président pour la deuxième fois en un an, après l’annulation historique de la réélection du sortant Peter Mutharika en raison de fraudes massives. … Dès l’aube mardi, les Malawites se sont pressés dans les quelque 5 000 bureaux de vote. « Je suis heureux parce que ce nouveau scrutin est la volonté du peuple », s’est réjoui Peter Chadza, 26 ans, un vendeur de poissons venu accomplir son devoir civique à l’école primaire Malembo, dans la capitale Lilongwe. « Ce vote est très important parce que mon choix va déterminer la vie qu’auront les petits-enfants », a estimé une autre électrice du même bureau, Eginati Gundiya, 96 ans. Le Monde avec AFP
Le parlement burundais a entériné le choix du premier ministre en l’absence des députés du principal parti d’opposition qui ont boycotté la séance. Commissaire de police général de son état, Bunyonu a recueilli l’essentiel des votes favorables des députés par 92 voix pour et 2 contre sur les 94 parlementaires votants. Le nouveau chef du gouvernement burundais, actuellement le plus haut gradé de la police de son pays , était déjà considéré comme le véritable numéro deux du régime depuis la crise politique de 2015. On lui attribue aussi le rôle de chef de file des « inconditionnels » parmi le groupe de généraux qui contrôlent le pouvoir burundais. Le nouveau premier ministre qui était jusque-là en charge de la Sécurité publique, fait l’objet de sanctions des États-Unis depuis 2015 pour son présumé rôle dans la répression sanglante d’opposants. BBC
Syrte retient son souffle. Depuis dix jours, la ville côtière du centre du pays est devenue le nœud gordien du conflit libyen. Les troupes du maréchal Haftar s’y sont retranchées après l’échec du siège de la capitale, Tripoli, et une série de revers subis dans la Tripolitaine (la province occidentale de la Libye). La contre-offensive éclair des armées loyalistes a été brutalement stoppée à l’orée de Syrte, le 7 juin, par un rideau de bombardements aériens. Depuis, les affrontements sont rares, mais chacun des deux camps accumule les hommes et le matériel en vue d’une bataille décisive. Libération
A l’appel de l’Egypte, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe se sont réunis ce mardi 23 juin par visioconférence pour un sommet extraordinaire consacré à la Libye. Les participants ont annoncé leur opposition à toute forme d’ingérence en Libye et à tous les plans visant à diviser le pays. Ils se sont alignés sur la position égyptienne pour appeler à dissoudre les milices et faire repartir les mercenaires du territoire libyen afin de rendre viable un cessez-le-feu. RFI
« Le seul antidote au Covid est la prévention », a déclaré David Shearer, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Soudan du Sud devant le Conseil de sécurité. « Notre plus grande peur du Covid est son impact potentiel sur un système de santé fragile », a dit M. Shearer qui craint qu’une mobilisation des ressources contre le virus fasse voler en éclat les campagnes de vaccination, les services de santé maternelle et les soins de routines pour des maladies évitables telles que le paludisme, la diarrhée ou la pneumonie. « Cela aurait pour résultat une hausse dévastatrice de morts, bien plus grande que la perte de vie liée au Covid même », a dit le Représentant spécial. ONU Info
L’ambassadeur de Turquie à Mogadiscio, Mehmet Yilmaz, a annoncé mardi que le bilan de l’attentat suicide contre un centre de recrutement de l’armée somalienne est de deux morts dans les rangs des nouvelles recrues civiles. Yilmaz avait déclaré que les forces de sécurité ont réussi à neutraliser un kamikaze qui tentait de se faire exploser après l’avoir repéré parmi la foule de recrues. Sous couvert d’anonymat, une source sécuritaire avait affirmé qu’un civil a été tué et 5 recrues de l’armée somalienne ont été blessées dans un attentat suicide près d’un centre de recrutement de l’armée somalienne. L’attentat a été revendiqué, par le groupe terroriste Al Shabab. Sahel Intelligence
L’armée burkinabè a annoncé mardi avoir « démantelé » deux « bases terroristes » à Tanwalbougou (est) et à Oursi (nord) lors de deux opérations distinctes, et interpellé deux « individus suspects » lors d’une opération de sécurisation à la frontière ivoirienne. Samedi, « une base terroriste a été démantelée par une unité de la gendarmerie aux environs de Tanwalbougou. Un important lot de moyens roulants et divers autres matériels ont été récupérés », a indiqué l’état-major général des armées du Burkina Faso, établissant la situation hebdomadaire (du 15 au 21 juin) des opérations de sécurisation sur l’ensemble du territoire. Sahel Intelligence
La rencontre n’a duré qu’un peu plus d’une heure mais a mobilisé de nombreux leaders politiques du pays. Pour la première fois depuis le début de la crise malienne, la majorité présidentielle a rencontré ce mardi 23 juin le M5, le mouvement qui depuis le 5 juin réclame la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Côté majorité, tous les ténors ont fait le déplacement, « une trentaine » selon l’un des représentants de l’opposition qui a assisté à la rencontre. Une rencontre qui s’est déroulée en l’absence de l’imam Dicko, qui avait rencontré la majorité dimanche selon une source officielle. Aucun schéma de sortie de crise se semble avoir été proposé ce mardi mais il existe désormais « un canal de discussion et d’échange qui s’est ouvert » admet l’un des membres du M5. A la sortie, les deux parties ont promis de se revoir. RFI
Dans un communiqué rendu public ces derniers jours, Moussa Faki Mahamat se dit vivement préoccupé par la grave crise qui sévit au Mali depuis les manifestations populaires du 5 Juin 2020. Moussa Faki Mahamat, salue le caractère pacifique des manifestations au cours desquelles la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta est demandée. « La commission de l’Union Africaine encourage les acteurs à éviter tout recours à la violence et exhorte les parties à travailler ensemble en vue de trouver des solutions consensuelles de sortie de crise prenant en compte les aspirations du peuple malien et de ses forces vives », indique le communiqué du patron de l’UA. BBC
Le parquet de Niamey entend lancer des poursuites dans l’affaire de l’audit du ministère de la Défense. Cet audit avait mis au jour, dans sa première version, provisoire, un manque à gagner pour l’État de 76 milliards de FCFA (environ 110 millions d’euros) via des surfacturations et la non-livraison de matériel militaire. Le montant a été depuis revu à la baisse suite à des tractations notamment avec les fournisseurs, mais dans un communiqué le procureur de la république estime néanmoins que « les faits justifient l’ouverture d’une information judiciaire ». Le procureur liste plusieurs infractions qui pourraient être retenues contre les personnes nommées dans le rapport et leurs complices : faux et usage de faux en écriture publique, enrichissement illicite, atteinte à la liberté d’accès des candidats aux marchés publics, et complicité. RFI
La police a dispersé mardi des partisans du président congolais Félix Tshisekedi aux abords de l’Assemblée nationale à Kinshasa, où ils protestaient contre un projet de réforme de la justice porté par des proches de l’ex-chef de l’Etat Joseph Kabila. La police a lancé des gaz lacrymogènes contre des dizaines de partisans de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), le parti présidentiel, aux alentours du Palais du peuple, siège du parlement congolais, ont indiqué des témoins. Les manifestants protestaient contre trois propositions de loi présentées par deux députés du Front commun pour le Congo (FCC), la plate-forme de M. Kabila, majoritaire au Parlement. Belga
Les religieux catholiques et protestants refusent la nomination de Ronsard Malonda à la tête de la Commission électorale nationale indépendante. Ils le considèrent comme la « continuité de l’ancienne Céni ». En vertu de l’article 3 de la loi organique qui régit le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante, la présidence de cette institution échoit à la société civile. Or, la plénière de la Céni a porté son choix sur Ronsard Malonda, l’actuel secrétaire exécutif national de cette instance électorale. Ronsard Malonda est « la cheville ouvrière » des élections de 2018, selon le porte-parole de la Cenco, l’abbé Donatien Nsholé. DW
Le Parlement algérien a adopté mardi une loi instituant une journée annuelle de la Mémoire, en souvenir des massacres du 8 mai 1945 perpétrés dans le Constantinois, afin de ne pas oublier « les crimes du colonialisme » français. Cette nouvelle loi a été votée à l’unanimité lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), en présence du ministre des Moudjahidine (Anciens combattants), Tayeb Zitouni. Lors de la présentation du projet de loi, M. Zitouni avait fustigé « le colonisateur français qui n’a pas hésité à réprimer les manifestants à travers une féroce campagne ayant fait des dizaines de milliers de victimes ». Belga
Les autorités égyptiennes ont arrêté mardi une militante connue, Sanaa Seif, soeur d’une importante figure de la révolte populaire de 2011, ont indiqué son avocat et sa famille. Mme Seif est la fille de la militante des droits humains Laila Soueif et la soeur d’Alaa Abdel Fattah, militant politique pendant la révolte qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak et blogueur. Agée de 26 ans, Sanaa Seif était devant le bâtiment abritant le bureau du procureur général lorsqu’elle a été emmenée par la police pour interrogatoire par le parquet de la sûreté de l’Etat, a précisé Me Khaled Ali. Sanaa Seif a été arrêtée sur la base d’un mandat délivré le 21 juin pour avoir appelé à des manifestations, et pour avoir disséminé « des fausses nouvelles sur la détérioration de la situation sanitaire du pays et sur la propagation du coronavirus dans les prisons », a indiqué le bureau du procureur dans un communiqué. AFP
Une étape importante pour le pays, le continent et la lutte mondiale contre la pandémie, les premiers participants de toute l’Afrique seront vaccinés cette semaine dans un essai sud-africain A alors que le monde cherche une prévention contre l’acquisition de Covid-19. Appelé essai VIDA du vaccin sud-africain Ox1Cov-19, il a recruté 1 950 adultes volontaires âgés de 18 à 65 ans, tous séronégatifs. De plus, 50 volontaires séropositifs se sont inscrits. Tous sont destinés à rester sur le procès pendant un an. Les chercheurs des sites de Gauteng commenceront à tester le vaccin Covid-19 sur des volontaires humains mercredi, et l’étude pourrait être étendue à des sites au Cap au cours des prochaines semaines selon la presse locale. Journal du Mali