Présidentielle au Nigéria : des élections sous surveillance
Le président de la commission électorale du Nigéria affirme que la sécurité sera assurée au cours des élections présidentielles et législatives de samedi. Mahmood Yakubu s’est exprimé après que quelques violences se soient produites au cours de l’envoi de matériels sensible aux états nigérians et que plusieurs attaques et incendies criminels ont été enregistrés dans les bureaux de la commission électorale. « Au cours de la période précédant les élections générales, plusieurs de nos installations ont été attaquées par des assaillants inconnus dans différentes parties du pays. Je suis heureux que nous nous soyons complètement remis de ces attaques. Nous avons également reçu l’assurance que nos installations, notre personnel, les électeurs, les observateurs, les médias et les citoyens seront en sécurité pendant les élections. » a déclaré Mahmood Yakubu, président de l’INEC. AfricaNews/AFP
Au Nigeria, une élection présidentielle aux enjeux multiples
Le président sortant, Muhamadu Buhari est au pouvoir depuis 8 ans, deux mandats. Il n’a pas le droit de se représenter. Ils sont 18, dont une seule femme, à rêver de prendre sa place mais seuls trois ont réellement une chance de l’emporter. A 70 ans, Bola Tinubu est le candidat du parti au pouvoir, APC, All Progressives Congress. Au début des années 2000, il a été à la tête de l’Etat de Lagos, qui abrite en particulier la capitale économique du Nigeria. L’un des arguments de campagne de cet homme très riche est son bon bilan économique en tant que gouverneur de Lagos. Mais il est fréquemment soupçonné de corruption et même, selon les Etats Unis, de trafic de drogue. Le principal candidat d’opposition est également à la tête d’une grosse fortune. Il a fait carrière dans le secteur pétrolier. Il s’appelle Atiku Abubakar, 76 ans. Son parti actuellement est le PDP, le parti démocratique populaire. Atiku Abubakar est un vieux routier de la politique nigériane : c’est sa 6e candidature depuis 1992. Atiku Abubakar a notamment été vice-président il y a presque 25 ans sous la présidence d’Olusegun Obasanjo. Dans cette vie politique animée par les deux gros partis que sont le APC et le PDP, il y a cette année un 3e homme qui espère bien bousculer le système. Peter Obi a 61 ans et il concourt sous les couleurs du Parti travailliste. Il faut dire que le PDP n’a pas voulu l’investir. Peter Obi est le candidat des jeunes, il met en avant la bonne gestion de sa richesse personnelle et une certaine frugalité. TV5Monde
Une douzaine de supplétifs de l’armée tués dans une attaque au Burkina
Une douzaine de volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs de l’armée du Burkina Faso, ont été tués mercredi lors d’une nouvelle attaque de jihadistes présumés dans le nord du pays, particulièrement endeuillé ces dernières semaines. Mercredi vers midi (GMT et locales), un « groupe de terroristes » a attaqué « une équipe de VDP » dans les environs de Belga dans la province du Namentenga (nord), ont indiqué des sources locales. « On a perdu une douzaine d’éléments et (on a) cinq blessés », a indiqué un responsable régional des VDP, assurant que « l’ennemi a également enregistré de nombreuses pertes ». Un membre des VDP a de son côté évoqué un bilan de « 13 morts », expliquant que des « opérations de ratissages avec l’appui de l’armée » sont en cours. La localité de Belga se situe à environ 170 km au nord-est de la capitale Ouagadougou. Cette attaque meurtrière confirme le regain des violences jihadistes au Burkina Faso ces dernières semaines. Au moins 70 soldats ont été tués vendredi et lundi dans deux attaques dans l’extrême nord près du Mali. Depuis le début de l’année, les raids meurtriers attribués à des groupes jihadistes ont fait au Burkina Faso plus de 200 morts, civils et militaires. VOA
Algérie : dissolution du RAJ, un groupe pro-démocratie vieux de 30 ans
Les autorités algériennes ont dissous jeudi un groupe pro-démocratie vieux de plusieurs décennies qui a participé aux manifestations pacifiques qui ont contribué à forcer le président de longue date du pays nord-africain, Abdelaziz Bouteflika, à quitter ses fonctions en 2019. Le Groupe d’action de la jeunesse, connu sous son acronyme français RAJ, et le parti de gauche Mouvement pour la démocratie et le socialisme, qui a également été suspendu par le même décret, semblent être les dernières cibles de la répression des voix dissidentes en Algérie. Le Conseil d’État algérien a déclaré que le RAJ a été dissous conformément à une décision du tribunal administratif d’octobre 2021 en faveur d’une action en justice du ministère de l’Intérieur. Le ministère avait allégué que le groupe « rassemble des forces pour déstabiliser le pays » et mène d’autres activités qui violent une loi controversée de 2012 sur les groupes non gouvernementaux. AfricaNews/AP
Ihsane el-Kadi : L’Algérie emprisonne le journaliste alors que la vieille garde affirme son pouvoir
Dans notre série de lettres de journalistes africains, Magdi Abdelhadi se penche sur ce que l’emprisonnement d’un journaliste de premier plan révèle sur la place réelle du pouvoir en Algérie. Il était presque minuit la veille de Noël lorsque le journaliste algérien chevronné Ihsane el-Kadi a été emmené de son domicile par des policiers en civil et conduit au siège de la police politique dans la capitale, Alger. Les circonstances de son arrestation, telles qu’elles sont relatées par sa fille, sont d’une obsédante familiarité pour les journalistes indépendants et les défenseurs des droits dans les États autoritaires du monde entier. Tout a commencé par un coup de téléphone vers minuit et a été rapidement suivi par un coup à la porte le 24 décembre, a déclaré Tin-Hinane el-Kadi au programme radio Focus on Africa de la BBC. Les six policiers n’avaient pas de mandat d’arrêt et n’ont mentionné aucune charge, a-t-elle précisé. Il a ensuite été menotté et emmené dans une voiture de police pour assister à la fermeture des bureaux de son entreprise de presse. Le personnel a été renvoyé chez lui, le matériel confisqué et les locaux mis sous scellés. BBC
Au Tchad, le bilan des violentes manifestations d’octobre revu à 128 morts
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Tchad estime à 128 morts le bilan de la répression sanglante en octobre des manifestations de l’opposition contre la prolongation de la transition, dans un rapport transmis jeudi 23 février à l’AFP. Le 20 octobre 2022, des manifestations de l’opposition contre le maintien au pouvoir pour deux années supplémentaires du président de transition, le général Mahamat Idriss Déby Itno, avaient été réprimées dans le sang à N’Djamena, la capitale, et dans d’autres villes du pays. Les autorités avaient d’abord annoncé qu’une cinquantaine de personnes avaient péri, essentiellement des jeunes tués par balles dans la capitale par les forces de l’ordre, avant de réévaluer ce bilan à 73 morts. Des ONG avaient cependant dénoncé des chiffres sous-évalués. « Les chiffres officiels (…) sont différents de ceux obtenus après les investigations de la Commission nationale des droits de l’homme », indique la CNDH, qui précise que son travail a « concerné essentiellement les villes les plus touchées par la répression, notamment celles de N’Djamena, Moundou, Doba, Koumra et Sarh ». Selon les enquêteurs, 943 personnes ont été arrêtées, 435 détenues et 12 disparues. La CNDH « attribue la responsabilité principale de toutes ces violations des droits de l’Homme aux agents investis de l’autorité de l’Etat, à savoir les FDS [forces de sécurité], qui ont clairement failli dans leurs tâches dans la chaîne des évènements », note le rapport. Le Monde
Tchad: Wagner planifie d’assassiner le général Mahamat Deby, selon Washington
Selon les services de renseignement américains, le groupe paramilitaire russe Wagner a ourdi un complot visant à assassiner le chef de la junte qui dirige le Tchad, le général Mahamat Idriss Deby. La révélation, faite dans les colonnes du quotidien américain Wall Street Journal dans sa livraison de ce jeudi, cite des sources officielles aussi bien occidentales qu’africaines, sans toutefois les nommer. D’après le Wall Street Journal, Washington dispose de preuves « crédibles » que Wagner collabore avec le FACT, un groupe rebelle tchadien basé en Libye voisine. C’est ce groupe qui avait revendiqué avoir tué le maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno. Ce dernier avait dirigé le pays de 1990 jusqu’à sa mort sur le champ de bataille en avril 2021. Le quotidien précise que les autorités américaines ont déjà signalé le complot à N’Djamena. VOA
RDC : Katumbi et Fayulu critiquent l’enrôlement des électeurs favorable à Tshisekedi
Les leaders d’Ensemble pour la République et de l’Ecide se sont à nouveau prononcés sur le processus électoral en cours. A travers l’agence Reuters, Moïse Katumbi et Martin Fayulu relayés par quelques médias en ligne, ont dénoncé les retards et les irrégularités présumées dans la campagne d’inscription des électeurs. Ils font savoir que l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs à leur détriment, favoriseraient Félix Tshisekedi avant la convocation du corps électoral prévu le 20 décembre.C’est l’occasion pour Martin Fayulu de révéler l’existence des centres qui existeraient sur la carte de la centrale électorale qui ne sont pas ouverts et d’autres qui sont ouverts alors qu’ils ne devraient pas l’être. Aussi, a-t-il insisté, «Il y a eu de nombreux problèmes avec les sources d’alimentation des machines et des retards dans la livraison des kits, des panneaux solaires, des câbles » avant d’accuser la CENI d’organiser « le chaos électoral pour se préparer à la fraude ». Martin Fayulu et Moïse Katumbi ont, par ailleurs, déclaré qu’ils pensaient que la CENI accordait la priorité à l’inscription des électeurs dans les zones fidèles au Président Félix Tshisekedi comme sa région d’origine du Kasaï. Et Moïse Katumbi à Reuters : » Il y a plus de machines d’inscription au Kasaï que dans d’autres régions plus peuplées comme le Katanga ». La Prospérité
RDC : d’où vient l’argent du M23?
Le point sur la délicate question du financement du M23, alors que les responsables du mouvement continuent de nier tout soutien venant du Rwanda. « Ce peuple que l’on contraint à l’exil sait contribuer pour sa survie. Il vont aux champs,ils enseignent dans des peites écoles, ils font des sacrifices pour que nous ayons un peu d’argent pour ne serait-ce qu’avoir le minimum pour nous permettre de nous défendre. » C’est la réponse de Bertrand Bisimwa, le chef du M23, quand on lui demande d’où proviennent les fonds qui financent le groupe rebelle. Si celui-ci nie un quelconque soutien du Rwanda, il met en revanche l’accent sur l’engagement de Kigali aux côtés des déplacés tutsis dans ce pays. Il y a d’abord l’exploitation illégale des ressources minières des territoires que le groupe armé contrôle. Par ailleurs, les rebelles collectent également des taxes sur la population. Le Groupe d’experts des Nations unies sur la RDC révèle par exemple, dans un rapport remis en décembre 2022 au Conseil de sécurité, que les taxes imposées par le M23 aux postes frontières de Bunagana et de Kitagoma ont contribué au financement de ses opérations militaires. Toujours selon l’Onu, le mouvement aurait collecté en moyenne 27.000 dollars par mois rien qu’au poste-frontière de Bunagana. DW
Au Soudan du Sud, une paix qui se fait désirer
Le gouvernement du Soudan du Sud a annoncé cette semaine la prolongation jusqu’en 2025 de la transition politique devant mener à des élections. Or les luttes de pouvoir et les violences entre communautés continuent, le pays n’a toujours pas de Constitution ni d’armée unifiée. Les difficultés de ce pays, créé en 2011 après trente ans de guérilla, sont encore très nombreuses. La paix est encore « insaisissable », déclarait même le premier vice-président du pays, l’ancien rebelle Riek Machar, au début du mois. Le frein principal à la normalisation de la situation, pour lui, c’est la lenteur de la mise en œuvre de l’accord de paix de 2018, signé après cinq ans de guerre civile et qui est venue ensanglanter une indépendance qui n’avait que deux ans. En début de semaine, plusieurs ministres ont bien tenté de rassurer un parterre de diplomates, de membres d’ONG et de journalistes, sur la volonté politique des autorités. Le pape François, venu à Juba avec l’archevêque de Canterbury et le modérateur de l’église d’Écosse, au début du mois, a bien sermonné les dirigeants sud-soudanais. Il reste que les problèmes sont immenses. RFI
Somalie : 7 éléments d’Al Shabab éliminés dans un raid américain
Sept combattants du groupe terroriste Al-Shebab ont été tués en Somalie dans un raid américain, a indiqué mercredi le Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) dans un communiqué. La frappe a été menée mardi à la demande du gouvernement somalien, a affirmé l’AFRICOM. Le raid a eu lieu à environ 515 km au nord-est de Mogadiscio. Durant ce mois de février, les États-Unis (USA) ont mené deux frappes contre des militants d’Al-Shabaab en Somalie, neutralisant 17 terroristes, selon l’AFRICOM. La frappe menée mardi est la sixième du genre menée cette année par les forces américaines contre Al-Shabab en coordination avec le gouvernement somalien. Fin janvier, les USA ont également mené une opération antiterroriste en Somalie qui a tué Bilal al-Sudani, un dirigeant de Daech responsable de la diffusion de l’idéologie du groupe terroriste en Afrique. Par ailleurs, au moins 96 personnes sont mortes et 560 autres blessées, à Las Anod, dans la région séparatiste du Somaliland, où des affrontements ont éclaté depuis deux semaines entre milices loyales au gouvernement somalien et forces séparatistes, a déclaré jeudi le directeur du principal hôpital local. Sahel-Intelligence
Arrestation de l’opposant tunisien Jawhar Ben Mbarek
La police tunisienne a arrêté l’opposant Jawhar Ben Mbarek, l’un des plus virulents critiques du président Kais Saied, dernière arrestation en date depuis le coup de filet lancé début février dans les milieux politiques, a indiqué sa famille vendredi. M. Ben Mbarek, 55 ans, « a été arrêté tard dans la nuit et nous n’avons pas encore eu accès au dossier d’arrestation », a indiqué à l’AFP sa sœur, l’avocate Dalila Msaddek. La police avait retenu jeudi pendant quelques heures le père de M. Ben Mbarek, Ezzeddine Hezgui, également opposant. Leader du mouvement « Citoyens contre le coup d’Etat », M. Ben Mbarek, est également l’un des principaux dirigeants du Front de salut national (FSN), la principale coalition de l’opposition qui a vu le jour après que M. Saied s’est arrogé les pleins pouvoirs en Tunisie, faisant vaciller la jeune démocratie issue de la première révolte du Printemps arabe en 2011. Figure de la gauche tunisienne, Jawhar Ben Mbarek est un spécialiste en droit constitutionnel et ancien conseiller à la présidence du gouvernement. VOA
L’étoile assombrie de la Tunisie de Kaïs Saïed
La fin du « printemps » tunisien est désormais actée avec la fuite en avant répressive du régime autocratique du président tunisien, au prix d’une réputation internationale gravement endommagée. ’étoile avait déjà bien pâli mais, là, elle vire au sombre et, demain peut-être, à l’obscur. Que reste-t-il de l’aura de la Tunisie ? Que conserve-t-elle de son prestige alors que chaque semaine apporte son lot d’arrestations ou d’interpellations à caractère politique ? De quel rayonnement peut-elle se prévaloir après que son président, Kaïs Saïed, a jeté l’opprobre, mardi 21 février, sur les immigrés subsahariens en les associant, sur un mode complotiste, à « un plan criminel » visant à « métamorphoser la composition démographique de la Tunisie » ? L’heure est aux pires inquiétudes quant à la dérive national-populiste et autoritaire de ce petit pays d’Afrique du Nord ayant longtemps brillé d’une flamme singulière. Une certaine idée de la Tunisie est en train de dépérir. Non que les autocraties passées de Habib Bourguiba (1956-1987) et de Zine el-Abidine Ben Ali (1987-2011) l’aient jamais franchement distinguée des dictatures voisines. Pourtant, sous la chape de béton armé, avaient mûri durant toutes ces années des germes de modernité politique, puisés dans une longue tradition réformiste, qui ont éclos en 2011 sous les couleurs d’un printemps démocratique. Dépourvue de rente pétrolière, la Tunisie se voyait gratifiée d’une rente politique : son statut d’avant-garde. Un chantier pluraliste unique dans le monde arabo-musulman, qui lui a valu respect et même admiration sur la scène internationale. Le Monde
Djibouti vote aux législatives et s’interroge sur la prochaine présidentielle
Les bureaux de vote ont ouvert vendredi matin à Djibouti, petit pays stratégique de la Corne de l’Afrique, pour des élections législatives sans suspense mais sur fond d’interrogations quant à la succession du président, au pouvoir depuis 1999. Les principaux partis d’opposition ont boycotté ce scrutin, qui doit désigner les 65 députés de l’Assemblée nationale – dont 58 sont actuellement du puissant parti au pouvoir, l’Union pour la majorité présidentielle (UMP). Seul parti à se présenter dans les six circonscriptions de ce pays de moins d’un million d’habitants, il est assuré d’emporter à nouveau la majorité. Face à lui, l’Union pour la démocratie et la justice (UDJ), cinq sièges actuellement, concourt dans deux circonscriptions. Quelque 230.000 électeurs sont appelés à se prononcer à ce scrutin où la loi impose un quota minimum de 25% de femmes à l’Assemblée, élue pour cinq ans lors d’un vote à un tour. Au petit matin, la participation semblait faible dans les bureaux de vote (ouverts de 06h00 à 18h00 locales), selon la presse djiboutienne. VOA
Au Kenya, des dizaines de femmes témoignent de violences sexuelles dans un documentaire
La télévision britannique BBC a recueilli une centaine de témoignages de femmes travaillant dans des plantations de thé à Kericho, dans l’ouest du pays. Plus de 70 femmes dénoncent avoir été victimes d’exploitation sexuelle et affirment n’avoir eu d’autres choix que de céder aux avances de leur patron pour obtenir ou conserver leur emploi. L’une d’elles dit avoir été infectée par le VIH, tandis que d’autres sont tombées enceintes. Un responsable est aussi accusé d’avoir violé une jeune fille de 14 ans qui vivait dans l’une des plantations. Depuis la publication de ces révélations lundi, les réactions s’enchaînent. Les témoignages des femmes présentés dans le documentaire ont provoqué émotion et indignation. Sur Twitter, des Kényans appellent à ce que justice soit faite. … Le documentaire pointe du doigt deux firmes britanniques : Lipton Teas and Infusions (Unilever au moment du tournage), et James Finlay. Cette dernière a répondu, affirmant, qu’il n’y avait pas de place pour ce genre de comportement dans l’entreprise. Et a annoncé avoir démis de leurs fonctions deux managers cités dans le documentaire. RFI
Afrique du Sud : un mort du choléra, une première en 15 ans
Un homme de 24 ans est mort du choléra en Afrique du Sud alors que le pays n’a pas connu de décès lié à la maladie infectieuse depuis quinze ans, ont alerté jeudi les autorités sanitaires. Infection diarrhéique aiguë provoquée par l’absorption d’aliments ou d’eau contaminés par une bactérie, le choléra est en forte recrudescence notamment en Afrique, a récemment mis en garde l’Organisation mondiale de la Santé. La victime originaire de Benoni, à une quarantaine de km de Johannesburg, est décédée dimanche à l’hôpital, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué. Les tests menés se sont ensuite révélés positifs au choléra. Cinq cas au total ont été enregistrés dans le pays depuis le début du mois. La dernière épidémie en Afrique du Sud remonte à 2008-2009, avec quelque 12.000 cas enregistrés. La maladie sévissait alors au Zimbabwe voisin. Cette fois, le foyer de l’épidémie se situe au Malawi, pays d’Afrique australe qui connait une vague meurtrière et qui est en manque de vaccins. Au moins 1.400 personnes sont mortes sur les 45.000 cas signalés depuis mars 2022 dans ce pays parmi les plus pauvres au monde, selon l’ONU. Des cas ont aussi été enregistrés au Mozambique et au Zimbabwe. VOA
Un an après, l’impact de la guerre en Ukraine sur l’Afrique
Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine l’an dernier, les sanctions mondiales imposées au Kremlin ont de sévères répercussions sur la chaîne d’approvisionnement de pays comme la Côte d’Ivoire. La Russie et l’Ukraine sont deux majeurs acteurs de l’exportation de blé et de tournEseol vers l’Afrique. « Il ne fait aucun doute que l’Afrique en ressent les effets, tous les prix ont augmenté de manière générale. Tous les secteurs de l’économie, et un an après le début de cette guerre, nous suivons partout les gens qui font le plein de nourriture ou de produits de première nécessité, de l’essence aux transactions économiques. Et à long terme, cela risque de représenter une hyperinflation des prix. » a déclaré Abdoulahi Mouke Assani, un habitant d’Abidjan, Côte d’Ivoire. Les habitants d’Abidjan, la capitale ivoirienne, ont déclaré que l’impact le plus visible de la guerre ukrainienne pour l’Afrique était la hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires. AfricaNews