C’est un événement qui a longtemps semblé irréalisable et que seuls des compromis de dernière minute, sous la pression régionale et internationale, ont rendu possible : la cérémonie d’intronisation de Riek Machar comme premier vice-président du Soudan du Sud -reportée à deux reprises, en mai et novembre 2019- a eu lieu samedi 22 février au palais présidentiel à Juba. Le dirigeant du principal groupe d’opposition a rejoint son rival de longue date, le président Salva Kiir, à la tête de ce pays ravagé par plus de six années de guerre civile, et au sommet d’un gouvernement d’unité nationale de transition, comme prévu par l’accord de paix de 2018. Quatre autres vice-présidents ont également été intronisés, dont Rebecca Garang, veuve de John Garang, le leader historique de la lutte des Sud-Soudanais contre le régime de Khartoum, décédé en 2005. « Nous devons tous saisir ce moment pour insuffler une nouvelle vie à notre pays à travers la paix, la réconciliation et le pardon » a déclaré le président Salva Kiir. Ce premier pas vers la formation d’un gouvernement d’unité complet (les ministres, de même que les membres de l’assemblée législative, ne seront annoncés que dans les prochains jours) pourrait bien signifier la fin du conflit qui a fait près de 400 000 morts et 4 millions de déplacés dans le plus jeune pays au monde. Le Monde
Le camp du président togolais Faure Gnassingbé, candidat à un quatrième mandat, a assuré dimanche à l’AFP que « la victoire est acquise » dès le premier tour au lendemain de la présidentielle, alors que l’opposition dénonce des « irrégularités » massives et veut elle aussi y croire. « En effectuant nous-même nos compilations, nous sommes extrêmement optimistes et dans l’attente d’une nette et éclatante victoire dès le premier tour », a affirmé dans un entretien le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, l’un des premiers soutiens du chef de l’Etat sortant. M. Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père, le général Gnassigbé Eyadéma, qui avait lui-même dirigé le Togo pendant 38 ans, a été réélu depuis lors de scrutins très contestés par l’opposition. … Dans la nuit de samedi à dimanche, l’opposant et outsider Agbéyomé Kodjo, avait lui dénoncé un scrutin « entaché d’irrégularités », affirmant être « largement » en tête. « Vu les dénonciations de fraudes qui ont émaillé ce scrutin, il est impossible au candidat sortant d’être élu au 1er tour », a déclaré M. Kodjo à la presse. « J’ai la conviction que dans la semaine à venir, je dirigerai ce pays ». Candidat du Mouvement patriotique pour le développement et la démocratie (MPDD), cet ancien Premier ministre devenu opposant revendique une large avance à Lomé et dans d’autres régions du pays. Agbéyomé Kodjo a vu son domicile encerclé par les forces de l’ordre pendant plusieurs heures après la fermeture des bureaux de vote, le gouvernement assurant agir « pour sa propre sécurité ». AFP
Le bilan des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les miliciens de CODECO est passé de deux à six morts. Les sources sécuritaires qui donnent ce bilan, dimanche 23 février, précisent que quatre assaillants et deux femmes sont parmi les victimes de ces combats qui se sont déroulés la veille, dans le village de Budhu, dans le territoire de Djugu (Ituri). Des sources locales rapportent que plus de trente miliciens lourdement armés étaient de passage samedi dans l’avant-midi au village de Budhu. Ces assaillants ont été surpris par certains militaires qui suivaient leurs traces après avoir été alerté par certains habitants. Quatre miliciens ont été tués après les combats, précisent des sources de sécurité. D’autres miliciens ont réussi à s’échapper. Deux femmes qui se trouvaient non loin du champ de bataille ont reçu des balles perdues, et sont mortes sur place. L’une des victimes transportait un enfant au dos. Une de ses jambes s’est fracturée pendant que sa mère s’était affaissée au sol aux coups de balles. Ces miliciens en déroute se sont rendus vers le groupement Wiri en chefferie de Ndo Okebu, relatent des sources sécuritaires. Sur leur chemin, ils ont incendié plus de 20 maisons abandonnées par des autochtones qui avaient fui il y a environ deux mois à la suite de l’insécurité. Radio Okapi
Au moins trois soldats maliens ont été tués et cinq blessés dimanche lors de l’attaque d’un camp de l’armée dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, par de présumés jihadistes, a indiqué l’armée malienne. Le poste des Forces armées maliennes (FAMa) de Bambara Maoudé, à une centaine de kms au sud de Tombouctou, a « fait l’objet aux environs de 05H00 (GMT et locales) d’une attaque terroriste », a indiqué l’armée sur Twitter. « Au cours de cette attaque, les FAMa déplorent un bilan provisoire de 3 morts, 5 blessés et des dégâts matériels. Les blessés ont été héliportés sur Sevaré (centre). Les vecteurs aériens ont été dépêchés sur zone. Le poste est sous contrôle FAMa », selon la même source. « Trois de nos hommes sont tombés au front dimanche lors d’une attaque jihadiste à Bambara Maoudé », avait auparavant déclaré à l’AFP un responsable de l’armée à Tombouctou, contacté par téléphone. « Au moins trois militaires ont été tués, deux autres n’ont pas été retrouvés pour le moment, on ne sait pas s’ils sont morts ou pas », a pour sa part déclaré un élu de la localité. AFP
Le ministère nigérien de la Défense a annoncé, vendredi, que cent vingt « terroristes » avaient été « neutralisés », dans le sud-ouest du Niger, grâce à la coopération des forces françaises. Cent vingt « terroristes » ont été « neutralisés » au cours d’une opération militaire conjointe lancée le 1er février par des éléments des forces armées nigériennes et de la force française Barkhane dans le sud-ouest du Niger, a annoncé, vendredi 21 février, dans la soirée, le ministère nigérien de la Défense. L’opération a eu lieu dans le nord de la région de Tillabéri, située dans le sud-ouest du Niger et frontalière du Mali, a indiqué le ministère dans un communiqué. « Le bilan à la date du 20 février 2020 s’établit comme suit : côté amis, aucune perte n’est à déplorer, côté ennemis, 120 terroristes neutralisés dont 23 dans le triangle Inatès, Tongo Tongo, Tilowa. Dix motos et divers équipements servant à la réalisation d’engins explosifs improvisés et à l’observation saisis et détruits », selon le texte, lu à la radio publique. France24
Un « attentat à la bombe » pendant un rassemblement de soutien au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a fait 29 blessés dimanche, a déclaré un responsable de la police, illustrant de nouveau l’instabilité dans le pays avant les élections prévues en août. Le meeting était organisé dans la ville d’Ambo, située à environ 100 km à l’ouest de la capitale, Addis Abeba. « L’attentat à la bombe contre un rassemblement du Dr Abiy a fait 29 blessés, dont 28 ont été soignés et renvoyés chez eux », a déclaré M. Arasa Merdasa, un haut responsable de la police éthiopienne à l’agence de presse officielle Ethiopian News Agency. M. Abiy n’assistait pas à ce rassemblement, organisé par des responsables à Ambo. « La police a arrêté six personnes suspectées pour cet attentat », a ajouté le responsable de la police éthiopienne. La Commission électorale éthiopienne a proposé le 15 janvier d’organiser les très attendues prochaines élections générales en août, en pleine saison des pluies, s’attirant immédiatement des critiques. AFP
Le septième conseil des ministres des pays membres du G5 Sahel s’est ouvert dimanche 23 février à Nouakchott pour préparer le sixième sommet des chefs d’État qui se tiendra mardi dans la capitale mauritanienne. Parmi les points à l’ordre du jour, le projet de cadre stratégique sécurité-développement du G5 Sahel, les actions entreprises en matière de lutte contre le terrorisme en 2019 et le plan d’action pour 2020 avec en ligne de mire, la restructuration du secrétariat permanent du G5 et la mise à jour du plan de renforcement de la force conjointe de l’organisation au moment où les attaques terroristes se multiplient. La recrudescence des attaques terroristes impose aux États membres un renforcement des actions d’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel. « Ceci nous contraint à parer au plus urgent, c’est-à-dire l’arrêt de la violence, tout en délivrant des actions concrètes sur le terrain », explique Sidikou Sambo, secrétaire permanent du G5 Sahel. Ces actions devraient notamment cibler les pays du secteur des trois frontières Burkina-Niger-Mali. RFI
Quelques milliers de manifestants ont défilé dimanche dans les rues de la capitale économique pour dénoncer les inégalités sociales, demander la libération des « détenus politiques » et lancer un appel pour une « vraie démocratie ». La manifestation était organisée par le « Front social Marocain » (FSM), un collectif récemment créé regroupant quatre partis de gauche, des organisation syndicales comme la Confédération démocratique du travail (CDT) et des associations, comme l’AMDH qui se concentre sur les droits humains. Il n’a pas été possible d’obtenir de chiffres sur la mobilisation, ni auprès des organisateurs ni auprès des autorités. « C’est la première manifestation du Front social marocain pour dire stop aux politiques antisociales et antidémocratiques, stop aux dégradations des droits humains, stop aux politiques qui ont abouti à la dégradation du pouvoir d’achat », a déclaré Ali Boutwala, un des membres du bureau national du FSM. Jeune Afrique avec AFP
« Je me rappelle encore de cet été 2014. Nous étions chez lui en train de regarder un film quand monsieur a décidé vouloir coucher avec moi. Je dis non, je refuse, catégoriquement, ce non sans sourire, ce non sérieux, qui ne laisse pas l’ombre d’un doute. Monsieur a quand même continué, me menaçant, me forçant, me battant… » Ce témoignage d’une Marocaine de 26 ans a été publié sur la page Facebook du collectif Masaktach (« Je ne me tairai pas » en dialecte arabe marocain). En dix jours, une trentaine de témoignages anonymes et similaires de femmes victimes de violences sexuelles ont été publiés. Le collectif Masaktach est né en 2018 pour dénoncer la culture du viol et les violences subies par les femmes au Maroc. Tout a commencé avec « l’affaire Khadija », une jeune fille de 17 ans qui avait porté plainte pour avoir été séquestrée, violée et tatouée de force pendant deux mois par une dizaine d’individus. Au Maroc, 54,4 % des femmes ont été victimes de violences, selon la dernière enquête nationale du ministère de la famille publiée en mai 2019. Mais le silence reste de mise. Seulement 28,2 % des femmes violentées se sont adressées à une personne ou à une institution, et 6,6 % ont porté plainte contre leur agresseur, selon la même enquête. Le Monde
De plus en plus de manifestations sont réprimées en RDC. Cette situation inquiète l’ONU et les organisations locales de défense des droits de l’homme. Dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, le mouvement citoyen la Lucha dit avoir été réprimé à deux reprises en moins d’une semaine : une première fois par des militaires, une deuxième par des jeunes armés non identifiés. Pour les autorités locales, il s’agit d’une simple rixe entre jeunes. Pour la Lucha, c’est un développement très inquiétant. Des jeunes armés de bâtons qui menacent, tabassent et kidnappent jusque dans la cour de l’administrateur du territoire. Pour François Kamate, militant de la Lucha, cela ne fait aucun doute, une milice politique vient de naître dans le Rutshuru, un territoire qui connaissait déjà, jusque-là, les exactions des groupes armés, comme des forces de sécurité. « C’est la première fois que nous sommes victimes d’une telle situation. Ça n’est jamais arrivé. C’était en tout cas un mode très très violent parce qu’ils visaient la tête et les côtes. Ce qui nous pousse à dire que ce n’était pas les agents de l’ANR, c’est parce que ces derniers étaient loin et s’abstenaient complètement de venir sauver les militants », explique-t-il. RFI
Le gouvernement de la RDC a réduit de 50% son budget initial pour 2020. Le Fonds monétaire international s’en réjouit. Mais de nombreux Congolais craignent que cela n’entrave la réalisation de certains projets. En République démocratique du Congo, le budget de l’Etat exercice 2020 était estimé au départ à près de 11 milliards de dollars. Trop optimiste selon le Fonds monétaire international. En conséquence, le plan de trésorerie publié par le ministère des Finances a réduit de près de moitié les prévisions. Tout dépendra de la capacité de mobilisation des recettes fiscales, explique-t-on dans les milieux économiques. « Mais chacun sait que c’est un sujet compliqué dans un pays victime d’un détournement des fonds publics à grande échelle », témoigne une source anonyme. Le nouveau plan de trésorerie a donc rectifié les calculs du gouvernement en évoquant un contexte de rentrées fiscales défavorable. Le montant des recettes est désormais fixé à 9.000 milliards de francs congolais, soit 5,4 milliards de dollars – environ la moitié du budget voté – pour un déficit de 206 millions de dollars. DW
Le gouvernement camerounais « entend rester maître de son destin », a-t-il déclaré, dimanche 23 février, après qu’Emmanuel Macron a promis de faire « pression » sur Paul Biya et dénoncé « des violations des droits de l’homme intolérables » dans ce pays d’Afrique centrale. Le président français réagissait après avoir été interpellé, samedi, à Paris par un militant camerounais qui l’exhortait à condamner des violences attribuées à l’armée camerounaise dans l’Ouest anglophone du pays. « Je vais appeler la semaine prochaine le président camerounais Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violations des droits de l’homme au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum », a expliqué le chef de l’Etat français en marge d’une visite au Salon de l’agriculture à Paris, alors qu’il était interpellé sur cette question. Sans désigner nommément Emmanuel Macron, le gouvernement camerounais a demandé dans un communiqué « aux pays amis », de ne « point accorder de crédit à des activistes », « au risque d’être piégés et de faire preuve d’une candeur, voire d’une inimitié susceptibles de porter préjudice aux bonnes relations » avec le Cameroun. « Le Cameroun (…) entend rester maître de son destin », a ajouté le ministre de la communication, René Emmanuel Sadi. Le Monde avec AFP
L’inquiétude grandit à l’approche du double scrutin, élections législatives et référendum constitutionnel de ce dimanche 1er mars. La tension monte dans les différents camps politiques alors que l’opposition menace de tout faire pour empêcher la tenue du scrutin, les discours se radicalisent et suscitent l’inquiétude des associations. D’un côté, certaines voix dans l’opposition appellent à s’en prendre au matériel électoral et aux bureaux de vote. En face, d’autres voix, du côté du parti au pouvoir, appellent à s’en prendre à ceux qui commettraient de tels actes. « Les signaux sont très mauvais, juge Alseiny Sall, de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme. Les discours sont de plus en plus violents et les messages de haine se multiplient sur les réseaux sociaux ». La Cour constitutionnelle a rejeté tous les recours déposés par l’opposition. Et cette fois, les autorités religieuses, comme les coordinations régionales, ont échoué à rapprocher les positions, renchérit Kabinet Fofana, de l’Association guinéenne de sciences politiques. RFI
Après l’attaque de la localité de Ogossagou survenue à la mi-février, le Premier ministre malien Boubou Cissé s’est rendu samedi et dimanche au centre du Mali. Il a fait étape à Ogossagou où de nombreux civils avaient été tués lors de l’attaque attribuée à des hommes armés le 14 février et a visité d’autres localités du centre avant son retour dimanche à Bamako. Même s’ils ont été présentés comme assurant l’intérim des titulaires absents, la présence deux officiers supérieurs à Mopti, lors de la visite du Premier ministre n’est pas passée inaperçue : celle du commandant du théâtre des opérations au centre (région de Mopti), un colonel-major. Et le celle du commandant de la zone militaire de la même région. Le Premier ministre Boubou Cissé s’est rendu sur place pour mettre un peu d’ordre dans les rangs, ont commenté plusieurs personnes. Pour rappel, peu avant la dernière attaque du village de Ogossagou, des éléments des Forces de sécurité et de défense avaient abandonné leurs positions. Pour résumer la situation, certains n’avaient pas hésité à parler de dysfonctionnement au sein de la grande muette. RFI
Plus d’un milliard de dollars : c’est le montant prévisionnel que la Banque mondiale entend apporter pour soutenir les efforts de développement du Burkina Faso pour le prochain cycle de coopération entre notre pays et cette institution. Le Burkina ayant été retenu comme pays « fragile », une enveloppe supplémentaire de 700 millions de dollars viendra s’ajouter. C’est la principale annonce que le Directeur général des opérations de la Banque mondiale Alex Van Trotsenburg est venu apporter au Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré ce 18 février 2020 dans l’apres-midi. Ce fut aussi une occasion pour lui, de manifester la solidarité de la Banque mondiale à l’endroit du Pays des Hommes intègres qui vit des moments difficiles, liés aux attaques terroristes. Pour lui, le contexte sécuritaire difficile que traversent le Burkina Faso et d’autres pays de la sous-région, commande que son institution accentue davantage son soutien. Fasozine
«Si vous apprenez qu’au Katmandou l’apparition d’une maladie menace la survie des populations, n’avancez pas la distance qui nous sépare pour dire que cela ne nous concerne pas. Nous sommes bel et bien concernés». La radio Savane Fm, bien connue des Burkinabè, a vu juste à travers cet intermède imaginaire qui passe en boucle sur ses ondes pour inciter son auditoire à rester scotché et à se prémunir contre les aléas de la vie, d’où qu’ils viennent. Ici, ce n’est pas la capitale népalaise qui est atteinte mais la Chine, voisine où sévit depuis fin décembre 2019 l’épidémie du nouveau coronavirus qui a fait plus de 2000 morts et environ 75 000 personnes infectées à la date du 19 février 2020. Des mesures sont prises çà et là afin de limiter la propagation du COVID19 à travers le monde, mais ses conséquences économiques ne sont pas forcément maîtrisables. Qu’en est-il d’un pays comme le nôtre qui importe la majeure partie de ses marchandises du pays de Mao Zedong ? L’Observateur Paalga
Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé samedi l’Afrique à se préparer à la propagation éventuelle de l’épidémie de nouveau coronavirus (COVID-19) sur ce continent. « Notre plus grande préoccupation reste le potentiel de propagation de COVID-19 dans les pays où les systèmes de santé sont plus faibles », a déclaré Dr Tedros lors d’une réunion ministérielle d’urgence sur ce virus organisé par l’Union africaine et les Centres pour la prévention et le contrôle des maladies d’Afrique. « Nous travaillons dur pour préparer les pays africains à l’arrivée potentielle du virus ». « Les signes croissants de transmission en dehors de la Chine (d’où est partie la maladie) montrent que la fenêtre d’opportunité que nous avons pour contenir ce virus se rétrécit. Nous appelons tous les pays à investir d’urgence dans la préparation », a-t-il ajouté. La Chine a désormais notifié 75.569 cas à l’OMS, dont 2.239 décès, a-t-il précisé. Les données de la Chine continuent de montrer une baisse du nombre de nouveaux cas. « C’est une bonne nouvelle, mais elle doit être interprétée avec beaucoup de prudence. Il est beaucoup trop tôt pour faire des prédictions sur cette épidémie », a déclaré le chef de l’OMS. ONU Info