Neuf civils ont été tués dans des attaques survenues dans deux localités situées dans le nord du Burkina Faso, région en proie à des attaques jihadistes, a-t-on appris lundi auprès d’une source sécuritaire et d’un élu local. « Six personnes ont été tuées par des individus armés dans la nuit de samedi à dimanche à Pisselé, non loin de Bourzanga », a indiqué une source sécuritaire à l’AFP. Bourzanga se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud de Djibo, épicentre des attaques jihadistes au Burkina. … Jeudi, cinq soldats ont été tués dans une embuscade à Toeni, localité située dans la province du Sourou, dans le nord-ouest du Burkina Faso. AFP
Des affrontements ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche à Suez, entre la police et des manifestants qui ont bravé pour la deuxième journée consécutive l’interdiction de protester contre le pouvoir. Pour la deuxième journée consécutive, des manifestants ont bravé le pouvoir égyptien. Des protestataires exigeant le départ du président Abdel Fattah al-Sissi se sont rassemblés dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 octobre à Suez et se sont opposés à la police. « Il y avait environ 200 personnes » dans le centre de Suez, a raconté un manifestant de 26 ans, sous le couvert de l’anonymat. Selon lui, les forces de sécurité « ont tiré des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des balles réelles. Il y a des blessés ». Une autre habitante de Suez interrogée a fait état d’un nuage de gaz lacrymogène si vaste qu’il atteignait son immeuble, situé à quelques kilomètres des incidents. Une source des forces de sécurité a confirmé la présence de plusieurs dizaines de manifestants, mais n’a fourni aucun détail sur la réaction des autorités. France24
Des milliers de personnes ont manifesté à Alger pour le 31e vendredi consécutif de mobilisation malgré un important déploiement des forces de l’ordre et quelques jours après l’annonce d’une présidentielle en décembre, un scrutin rejeté par le mouvement de contestation. Ce mouvement exclut toute élection d’un successeur à Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission en avril sous la pression conjuguée de la rue et de l’armée, sans un départ préalable du « système » au pouvoir depuis deux décennies. Si en début d’après-midi – quand commencent habituellement des manifestations -les rues de la capitale algérienne étaient quasiment vides, elles se sont remplies au fur et à mesure, et des milliers de personnes s’étaient retrouvées dans les rues d’Alger en milieu d’après-midi. AFP
La ville aux 333 Saints est, à nouveau, dans la tourmente. Des violences intercommunautaires meurtrières ont éclaté jeudi et l’arrivée de groupes armés aux abords de Tombouctou fait craindre une escalade. Une montée des tensions que les habitants avaient vu venir depuis plusieurs mois. Tout un symbole. C’est au pied du monument de la Paix de Tombouctou que les tirs d’armes automatiques ont crépité jeudi 19 septembre au matin. Ce qui n’était au départ qu’une brouille entre jeunes s’est transformée, en quelques heures, en un affrontement intercommunautaire armé qui a coûté la vie à trois personnes, dont deux enfants. Retour sur les deux jours qui ont mis le feux aux poudres, alors que la tension montait depuis plusieurs mois déjà. Jeune Afrique
Durant ce mois de septembre en Somalie, au moins deux personnes ont été tuées et quatre autres blessées dans un attentat à la voiture piégée dans la capitale Mogadiscio. Aucun groupe n’a revendiqué cet attentat. Par ailleurs, neuf personnes ont été tuées et six autres blessées dans les affrontements entre les forces gouvernementales et les militants shebab dans la ville de Qoryoley, dans la région somalienne du Bas-Shabelle. Les terroristes shebab ont d’abord tiré des obus de mortier contre une base utilisée par les forces gouvernementales, mais ont été repoussés. Mi-septembre, douze soldats burundais de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) ont été tués et six autres blessés dans une embuscade menée par des éléments du groupe terroriste « shebab » contre un convoi militaire au nord de Mogadiscio. Sahel Intelligence
Le document inédit de 72 pages présenté le 21 septembre par le Centre pour le développement et la prévention de l’extrémisme met également en cause le désengagement de l’État dans le Lac Tchad, créant ainsi un vivier propice au développement de la secte terroriste. Une enquête qui paraît alors que la région est le théâtre d’une recrudescence des attaques attribuées à Boko Haram depuis juin 2018. La terreur, les prêches, la propagande… Ce sont autant de techniques de recrutements détaillées dans cette étude réalisée par trois chercheurs associés au Centre pour le développement et la prévention de l’extrémisme. Explications par son président, Ahmat Yacoub Dabio. « L’allocation piégée est une technique : ils viennent voir un père de famille, ils lui proposent un crédit d’investissement. Après, ils reviennent pour revendiquer l’argent, et s’il ne l’a pas, il doit mettre à disposition un, deux ou trois enfants pour qu’ils soient combattants. » RFI
Selon l’armée toute personne se déplaçant dans cette partie du pays devra se munir d’une carte d’identité. Les autorités veulent, à travers cette mesure, traquer les membres du groupe Boko Haram et ceux du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle mesure fait suite à »des informations crédibles » selon lesquelles des membres des deux groupes militants se cachent parmi les civils dans les villes et villages du nord du pays, indique l’armée dans un communiqué. Ces contrôles concernent les États d’Adamawa, Borno et Yobe. »Ceux qui n’ont pas de pièces d’identité feront l’objet d’une enquête approfondie afin de déterminer s’ils ont des liens ou non avec les insurgés « , fait savoir l’armée. BBC
Les échanges de coups de feu ont été entendus près de l’hôtel Ayaba qui héberge le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, ainsi que des hauts responsables de son ministère. Ceux-ci sont sur place pour discuter de la sécurité avec l’ensemble des préfets de la région. « Il y a eu beaucoup d’échanges de coups de feu, très tôt ce matin, à partir de 5h, 5h15 jusqu’à près de 6h du matin », témoigne le docteur Louis-Marie Begné, délégué régional de la communication du Nord-Ouest. « Il y a aussi des coups de feu qui ont été signalés du côté du centre-ville. Il y avait d’un côté les détonations de l’armée régulière avec des armes conventionnelles. Et de l’autre, des détonations des sécessionnistes que l’on reconnait également à travers leurs petites armes de fabrication généralement artisanale. Dans la matinée, la reprise des activités a été un peu timide parce que les gens avaient peur. Mais désormais, j’ai fait un tour et tout est ouvert, l’activité a repris. Il n’y a pas de militaires dans les rues. » DW
L’armée congolaise avait annoncé avoir tué mercredi Sylvestre Mudacumura, le commandant suprême de la milice hutu installée dans l’est de la RDC. Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont un nouveau chef. Il s’agit de Pacifique Ntawunguka. Ce major-général remplace Sylvestre Mudacumura, que les forces armées congolaises (FARDC) ont affirmé avoir tué dans la nuit du mardi au mercredi 18 septembre. Pour Chrispin Mvano, chercheur à Goma, sa nomination n’est pas une surprise. « Il a été formé comme spécialiste dans les hélicoptères de guerre, rappelle-t-il. Il a joué plusieurs rôles de commandement au sein des FDLR pendant longtemps avant la mort de Sylvestre Mudacumura. C’est lui qui était le commandant second. Donc ce n’est pas très surprenant qu’il soit le commandant en remplacement de Sylvestre Mudacumura. » RFI
Les autorités accusent les évêques catholiques du Burundi de « cracher leur venin de haine », à la suite d’un message pastoral lu dimanche dans toutes les églises du pays et dénonçant l’intolérance et les violences politiques, à moins d’une année de la présidentielle de 2020. Plusieurs hauts responsables s’en sont pris vivement aux évêques catholiques dès samedi, après la fuite sur les réseaux sociaux de leur « message pastoral » qui a été lu dans les églises de la première Eglise du pays. « Certains évêques devraient être défroqués car c’est devenu une habitude: à la veille des élections, ils doivent cracher leur venin de haine à travers des messages incendiaires », a tweeté samedi Willy Nyamitwe, conseiller principal du président burundais en matière de communication. Jeune Afrique avec AFP
Le principal parti d’opposition, Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) de l’ancien président Boni Yayi, a enfin obtenu son récépissé provisoire vendredi dernier, un document qui a valeur d’existence légale. Aucun parti d’opposition n’avait obtenu ce récépissé appelé à l’époque « certificat de conformité » pour participer aux législatives du 28 avril dernier. Mais le récépissé daté du 12 septembre et signé par le ministre de l’Intérieur a été obtenu à des conditions qui divisent et secouent sérieusement le parti. Pour obtenir ce récépissé, il y avait une exigence de charte des partis et une autre, inter-ministérielle qui ne voulait pas de personnalités en difficulté avec la justice, comme membres de bureau exécutif. RFI
Les autorités du pays ont procédé ce week-end à la destruction de plus de deux mille armes et de près de dix mille cartouches saisis lors de différentes missions de maintien de sécurité dans le pays. Cette opération intervient au lendemain de la tenue à Lomé d’une réunion du Conseil de l’entente consacrée à la lutte contre la montée de l’extrémisme violent dans la sous-région ouest africaine. Face à la fréquence des attaques terroristes dans certains pays de l’Afrique de l’ouest, le gouvernement togolais se montre de plus en plus ouvert à toutes les propositions et actions visant à prévenir cette menace. Sur les cinq pays du Conseil de l’entente seul le Togo est jusqu’alors épargné d’une action terroriste. BBC
Jeudi matin dans l’enceinte de la préfecture de police à Abobo. Après vous avoir révélé ce jeudi matin l’incident survenu entre éléments des forces spéciales et policier s dans l’enceinte des locaux de la préfecture de police à Abobo, contactée la direction de la police a livré à KOACI en exclusivité la raison officielle. L’origine du rififi, l’interpellation dans un fumoir ce matin d’un élément de la force spéciale dans le cadre de l’ opération épervier 5. Ses compagnons d’armes ont ensuite tenté de prendre d’assaut la préfecture où il fut transporté, pour le libérer. Ils feront face à la détermination des policiers qui procèderont à leur désarmement et leur interpellation. Koaci
Le Gabon va être le premier pays africain à être payé par des fonds internationaux pour poursuivre ses efforts contre la déforestation sur son territoire recouvert à près de 90 % par la forêt, a annoncé dimanche l’ONU. La Norvège va accorder au Gabon 150 millions de dollars (136 millions d’euros) dans le cadre d’un contrat de 10 ans signé avec Libreville pour « la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre due à la déforestation et à la dégradation, et pour l’absorption de dioxyde de carbone par ses forêts naturelles », selon un communiqué de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi), organisme lancé par l’ONU qui rassemble des pays d’Afrique centrale et des bailleurs de fonds occidentaux. Pour la Cafi, qui qualifie cet accord « d’historique », c’est la première fois « que les efforts d’un pays d’Afrique pour lutter contre la déforestation sont ainsi valorisés ». AFP
Félix Tshisekedi mais aussi Mahamadou Issoufou, Roch Marc Christian Kaboré ou encore Ibrahim Boubacar Keïta seront présents à l’occasion de la 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU. Félix Tshisekedi devait arriver à New York, le 21 septembre, pour une visite de neuf jours, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, que présidera le diplomate nigérian Tijjani Muhammad-Bande. Le 23, le président congolais s’exprimera, au nom de l’Afrique centrale, dans le cadre d’une table ronde sur la protection des forêts et l’adaptation au changement climatique. Il prononcera ensuite un discours à la tribune de l’Assemblée, avant de rencontrer plusieurs dirigeants, dont Donald Trump (lors d’un dîner), le Japonais Abe Shinzo, l’Allemande Angela Merkel et le Colombien Iván Duque. Jeune Afrique