Au moins 20 civils ont été tués et des dizaines de milliers ont été déplacés dans de violents combats entre rebelles et forces progouvernementales dans la région éthiopienne de l’Afar, limitrophe du Tigré, a indiqué jeudi un responsable éthiopien. Les combats en région Afar (Nord-Est) révèlent le risque d’une propagation de la guerre au Tigré, engagée par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed contre les autorités régionales, issues du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui a fait en huit mois des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, selon les Nations unies. Dimanche, les rebelles pro- TPLF ont affirmé y avoir mené des opérations limitées. Mais Mohammed Hussen, un responsable pour la région de l’Agence nationale de protection civile, a déclaré jeudi à l’AFP que ces opérations avaient été de grande ampleur, les forces rebelles ayant « traversé la frontière avec la région Afar et attaqué des communautés pastorales innocentes ». « De violents combats se poursuivent. Près de 70.000 personnes ont été directement affectées et sont déplacées (…) Plus de vingt civils ont été tués », a-t-il ajouté, accusant les rebelles de vouloir « soumettre les Afar ». AFP
C’est une course de vitesse qui est engagée sur le continent. Face à la virulence d’une troisième vague de la pandémie de SARS-CoV-2, portée par la lame de fond du variant Delta, il faut « accélérer de toute urgence le rythme de la vaccination », a averti la docteure Matshidiso Moeti, directrice du bureau africain de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), jeudi 22 juillet, lors de son point presse hebdomadaire. Le variant Delta, le plus contagieux de tous, a désormais été détecté dans 26 pays sur 55. … L’arrivée de plusieurs livraisons de vaccins par le mécanisme de solidarité internationale Covax, les commandes réalisées par l’Union africaine (UA) et les dons « devraient permettre aux différents pays de vacciner leur population cinq à six fois plus rapidement », explique la directrice du bureau Afrique, seul moyen d’« atteindre l’objectif de 10 % de couverture vaccinale d’ici à septembre ». A l’heure actuelle, seulement 1,39 % du 1,3 milliard d’Africains sont complètement vaccinés. Dans un tel contexte, la fête musulmane de l’Aïd, célébrée par presque la moitié du continent, ainsi que les émeutes en Afrique du Sud, qui pèse à elle seule plus du tiers des contaminations continentales, pourraient se traduire par une circulation accrue du virus. L’Afrique compte près de 6,4 millions de personnes contaminées et 161 638 morts, ce qui représente respectivement 3,3 % et 3,9 % des chiffres mondiaux. Le Monde
Le leader du principal parti d’opposition en Tanzanie, Freeman Mbowe, arrêté mercredi 21 juillet, est soupçonné d’« actes de terrorisme », a annoncé jeudi la police, soulevant des inquiétudes dans le monde. Freeman Mbowe, président du parti Chadema, a été arrêté tôt mercredi matin, ainsi qu’une douzaine d’autres membres de sa formation à Mwanza (nord-ouest), un coup de filet qui rappelle les méthodes du président John Magufuli, décédé en mars. « Nous détenons Freeman Mbowe pour avoir préparé des actes de terrorisme, notamment l’assassinat de responsables du gouvernement », a déclaré le porte-parole de la police tanzanienne, David Misime, dans un communiqué, ajoutant que six autres personnalités du parti avaient déjà été inculpées devant un juge. Selon le parti Chadema, la police a perquisitionné la maison de M. Mbowe, transféré dans la capitale économique Dar es-Salaam, et saisi son ordinateur ainsi que d’autres équipements appartenant à sa famille. … « Le fait de demander une nouvelle Constitution m’a valu d’être accusé de terrorisme », a déclaré M. Mbowe dans un communiqué publié par son parti, se disant « prêt à répondre à ces accusations inventées de toutes pièces ». « Je crois que le monde comprendra la vérité sur ce que nous vivons en Tanzanie. Il comprendra également la vérité sur ces fausses accusations », a-t-il ajouté. Le Monde avec AFP
Une chape de plomb s’est abattue sur l’opposition au Bénin, où les arrestations durant la présidentielle du 11 avril ont instillé « un climat de peur ». « Je ne préfère pas parler à la presse », « vous pouvez anonymiser mes propos ? »: interrogés au téléphone par l’AFP à partir de Lagos, au Nigeria voisin, plusieurs responsables politiques ou de la société civile affirment avoir désormais « peur » de s’exprimer. « Pour bien vivre à Cotonou, il vaut mieux ne rien dire, et surtout, rouler pour le président Talon », dit un opposant sous le couvert de l’anonymat. « C’est simple, nous avons peur d’être arrêtés, comme les autres ». Arrivé au pouvoir en 2016, Patrice Talon est accusé d’avoir engagé ce petit pays d’Afrique de l’Ouest dans un tournant autoritaire. Au cours de son premier mandat, les principaux opposants ont été poursuivis par la justice et ont fui à l’étranger. Mais depuis sa réélection … , « la situation s’est dégradée et la peur de s’exprimer et de se retrouver en prison n’a jamais été aussi forte », analyse Expédit Ologou, politologue béninois. AFP
C’est une opération éclaire qui a été réalisée par les soldats de Barkhane. Sur renseignement de drones américains, les Français ont pu identifier un campement du groupe État islamique dans le Grand Sahara. Il était situé vers la localité d’Inarabane, au sud de Ménaka. Bien que des troupes maliennes aient été postées aux alentours, Barkhane a agi seule, en raison de l’urgence. L’état-major parle d’une opération d’opportunité. « Un faisceau d’éléments nous a permis de penser qu’il y avait des responsables locaux dans ce camp, explique ce vendredi matin le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l’ état-major. Le combat s’est engagé et les deux cadres ont été tués. » Le premier est Rhissa al-Sahraoui, est un bras droit d’Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l’EIGS. Ancien du Mujao, Rhissa gravite dans la sphère jihadiste depuis le début des années 2010. Il aurait joué un rôle important dans le recrutement et la formation de combattants armés. Et il aurait également participé à l’attaque d’Inatès contre les forces nigériennes, en décembre 2019, qui avait coûté la vie à plus de 80 soldats nigériens et provoqué une onde de choc dans le pays. Trois jours de deuil national avaient été décrétés. On pensait Rhissa al-Sahraoui arrêté par Barkhane au cours d’une opération en juin. Une information que l’état- major français n’avait pas confirmé. L’autre cadre de l’EIGS que l’armée française dit avoir abattu est Abou Abderrahmane al-Sahraoui, aussi connu sous le nom d’Ayoub el-Mouhajir, Ayoub le migrant. RFI
La création de ce dispositif a été validée le 7 juillet en conseil des ministres. Une décision à rebours de celle du gouvernement précédent, qui estimait le temps imparti trop court pour le mettre en place. « La création de l’organe unique de gestion des élections permettra de minimiser les contestations post-électorales ». Le 15 juillet, alors qu’il défendait sa feuille de route devant le Nigérian Victor Adeleke, représentant de la mission du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine (UA), le nouveau chef du gouvernement malien, Choguel Kokalla Maïga, l’a rappelé : la création d’un organe unique de supervision et de gestion en vue des quatre scrutins prévus en 2022 – présidentiel, référendaire, législatif et communal – est une priorité de la transition. Pourtant, elle avait un temps été mise en suspens, le précédent gouvernement affirmant craindre que sa mise en place ne retarde les élections prévues à l’issue de la transition. Chouguel Maïga en a fait une de ses priorités. Elle figurait d’ailleurs au sommet de la liste des revendications du M5-RFP, dont le comité stratégique était dirigé par l’actuel Premier ministre, avant qu’il ne prenne son poste à la primature, le 7 juin. Réclamé de longue date par une partie de la classe politique et de la société civile, cet organe unique doit se substituer au triumvirat qui régit aujourd’hui l’organisation des scrutins au Mali : la Commission électorale indépendante (Ceni), chargée de superviser le scrutin, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), qui l’organise, et la Délégation générale aux élections (DGE) en charge du fichier électoral. Un système qui a, à maintes reprises, prouvé son inefficacité. Jeune Afrique
Un groupe de jeunes a été tué, mercredi 21 juillet, à Bongboto, à 12 kilomètres de Bossangoa. Il y aurait au moins 13 morts, selon la mission des Nations unies (Minusca). Pour le gouvernement, les victimes sont des civils. Pour le gouvernement, ce sont des éléments de la coalition armée CPC qui ont attaqué des villageois qui se déplaçaient sur l’axe de Nana-Bakassa. Sur les photos consultées, les victimes sont essentiellement des jeunes hommes. Qui étaient-ils ? Des commerçants voyageant à moto vers le marché de Kouki, selon nos sources. « Il est trop tôt pour le savoir », selon les autorités locales. Une enquête a été ouverte et les investigations sont en cours, précise le ministre porte-parole du gouvernement. Mais les rapports, issus de deux sources sécuritaires, indiquent la présence au moment des faits de forces de défense et de sécurités centrafricaines ainsi que des forces bilatérales russes. Ces dernières auraient érigé un barrage dans la zone peu avant l’évènement. RFI
« L’Algérie exprime sa profonde préoccupation suite aux révélations […] faisant état de l’utilisation à large échelle par les autorités de certains pays, et tout particulièrement par le royaume du Maroc, d’un logiciel d’espionnage dénommé » Pegasus « contre des responsables et citoyens algériens », affirme le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Selon une enquête du consortium Forbidden Stories et Amnesty International, des milliers de numéros de téléphone algériens – dont certains appartenant à de hauts responsables politiques et militaires – ont été recensés comme cibles potentielles du logiciel Pegasus, commercialisé par l’entreprise israélienne NSO pendant l’année 2019, affirment le quotidien français Le Monde et le site d’information francophone Tout sur l’Algérie (TSA). Ces révélations ont suscité une indignation générale en Algérie, notamment sur les réseaux sociaux. En réaction, le Maroc a décidé d’attaquer en diffamation Amnesty et Forbidden Stories devant le tribunal correctionnel de Paris. Le Point avec AFP
Seize civils ont été tués dans une embuscade tendue dans l’est de la République démocratique du Congo par des membres présumés du groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), a-t-on appris vendredi des sources administrative et médicale. « L’embuscade a eu lieu jeudi soir sur l’axe Maimoya et Chani-chani où chaque jeudi s’organise un marché. Nous avons 16 corps à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oicha », a déclaré à l’AFP Nicolas Kikuku, bourgmestre d’Oicha. Les victimes rentraient du marché, « il s’agit de 15 adultes, six femmes et neuf hommes, ainsi qu’un enfant, tous tués par balles », a indiqué à l’AFP le Dr Jérôme Munyambethe, directeur de l’hôpital général d’Oicha. « En ce moment, nous tentons de stabiliser neuf blessés », a-t-il ajouté. « À quoi sert donc cet état de siège lorsqu’on continue d’enregistrer des massacres ? Nous n’avons pas encore vu des mesures qui démontrent que nous sommes en état de siège : il n’y a pas d’opérations, il n’y a pas de forces supplémentaires ou […] des opérations » a dénoncé Lewis Saliboko un responsable de la société civile d’Oicha. Belga
Au moins neuf officiers de l’armée ont été arrêtés dans la province de l’Ituri. Certains parmi eux sont en prison depuis dimanche. Ils sont accusés de détournement des fonds destinés à la lutte contre les groupes armés dans cette province placée par Félix Tshisekedi en état de siège. Parmi les officiers arrêtés, il y a le colonel Landu Walter, commandant adjoint chargé de l’administration et de la logistique à la 32e région militaire. Il y a aussi le directeur régional de service d’éducation civique et action sociale, le colonel Djama Josué. Ces arrestations font suite à un contrôle réalisé par l’inspection générale des FARDC à la commission d’achat. Les inspecteurs ont vérifié les pièces justificatives et autres documents comptables et disent dans leur rapport avoir trouvé des preuves de malversation et de détournement des fonds destinés notamment à la ration des troupes déployées dans le cadre du renforcement des opérations militaires. RFI
C’est la troisième année que ce type de séminaire est organisé depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. L’objectif est d’instaurer une gestion qui produise des résultats. À l’ouverture, jeudi 22 juillet 2021, le chef de l’État congolais a fait part de ses orientations, insistant sur l’importance d’établir des objectifs précis et de renforcer les contrôles de l’action gouvernementale. Ce séminaire a d’abord pour but de renforcer la bonne gouvernance alors que parmi les membres de ce premier gouvernement de l’Union sacrée, certains n’ont que peu ou même pas d’expériences de la gestion des affaires de l’État. Il consiste pour l’essentiel en des briefings d’experts sur des aspects-clé de gouvernance, depuis le fonctionnement du gouvernement lui-même jusqu’à la passation de marchés. Il n’est pas question de leur prodiguer un enseignement universitaire, explique Félix Tshisekedi, mais plutôt de susciter des débats internes : « Cela ne sera possible que si les uns et les autres évitent toute langue de bois, toute prise de position dogmatique et surtout tout refus de comprendre et d’accepter les nuances critiques propres à tout débat. » RFI
Le ministre chargé de la Réconciliation nationale consulte les différentes corporations pour préparer le dialogue national. Toutes les composantes de la société sont invitées à désigner leurs représentants au sein du comité d’organisation de cette grande réunion qui doit penser l’avenir du Tchad. Jeudi 22 juillet 2021, le ministre rencontrait les partis politiques pour s’accorder avec eux sur la méthode de désignation de leurs quinze représentant, mais la réunion a failli tourner à l’émeute. Les présidents et secrétaires généraux des 200 partis politiques sont arrivés gonflés à bloc jeudi 22 juillet. Pendant que les uns attaquent la méthode de travail du ministère chargé de la Réconciliation, d’autres dénoncent une manœuvre pour désigner des personnes déjà identifiées. Il y a eu du brouhaha, un chef de parti a même failli envoyer un coup de poing à l’un de ses collègues. À la fin de la réunion, il a été décidé que les différents regroupements de partis désigneront leurs représentants. RFI
Alors que le Mali, le Burkina Faso, le Niger et d’autres pays de la sous-région ouest-africaine sont régulièrement la cible d’attaques terroristes, le Ghana semble échapper à ces attaques. Quand on regarde les chiffres, le risque d’attaques terroristes au Ghana peut être qualifié de presqu’insignifiant. Ces cinq dernières années, le pays a enregistré deux incidents terroristes au cours desquels, trois personnes ont été blessées. Une situation sécuritaire satisfaisante donc par rapport à ce qui se passe notamment au Burkina Faso, au Mali, au Niger ou même en Côte d’Ivoire voisine. Pour Emmanuel Bombande, expert en résolution des conflits et du développement, « Le Ghana n’a pas forcément été épargné par la terreur. Mais, il est vrai qu’il n’y a pas eu d’attaque terroriste de grande ampleur en tant que tel. Précisément parce que la population le reconnaît, le Ghana ne peut pas être complaisant. Le Ghana n’est pas immunisé contre les attaques terroristes. Mais un élément important qui a aidé jusqu’à présent, est l’engagement très actif des citoyens qui s’expriment sur toutes les questions qui peuvent devenir le terrain propice aux activités et aux attaques terroristes. » DW
Israël a obtenu le statut d’observateur à l’Union africaine (UA), qu’il réclamait depuis des années, a-t-on appris jeudi auprès des deux parties. L’ambassadeur israélien Aleli Admasu a présenté jeudi ses lettres de créances au président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, selon des communiqués de l’organisation panafricaine et de la diplomatie israélienne. « Cela corrige une anomalie qui a perduré pendant près de deux décennies et représente une partie importante du renforcement des relations extérieures d’Israël », s’est félicité dans un communiqué le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid. Israël entretient des relations avec 46 pays africains « et a des partenariats de grande ampleur et des coopérations dans de nombreux domaines, y compris le commerce et l’aide » selon le texte. Belga
Ces derniers mois, les saisies records de drogues se succèdent sur le continent. Malgré l’épidémie de Covid-19, le trafic s’est intensifié, de nouvelles routes se sont créées et, surtout, la consommation locale s’accroît. Décryptage en infographies. Plaque tournante de la drogue depuis 20 ans, l’Afrique est confrontée en 2021 à une augmentation sans précédent du trafic de stupéfiants. Pour atteindre l’Europe, la cocaïne colombienne emprunte désormais presque systématiquement la route du Golfe de Guinée, avant de traverser le Sahel, où groupes jihadistes et milices ont la haute main sur tous les trafics. L’héroïne afghane, elle, emprunte la « route du Sud » plutôt que celle des Balkans, désormais plus sécurisée. Si la majeure partie des drogues sont destinées aux marchés occidentaux, le commerce de produits dérivés – d’opioïdes notamment – pour la consommation locale explose. Alors que l’usage non-médical du Tramadol continue de faire des ravages en Afrique de l’Ouest, les héroïnomanes ont plus que triplé en Afrique de l’Est et australe et la consommation de cannabis reste toujours au dessus de la moyenne mondiale, avec un taux de prévalence d’environ 7 % chez les 15-65 ans. Jeune Afrique
Comme partout ailleurs dans la région, la violence des inondations a immergé les habitations de la rue de Renory en bord de Meuse. Dans ce quartier très populaire d’Angleur, ce sont des amas de débris qui ont investi les trottoirs. Devant le numéro 62, on retrouve une montagne de bobines, de cassettes, de dossiers, de carnets de notes qui ont été noyées par les eaux et la boue. Le cinéaste Thierry Michel et sont épouse n’ont pas pu sauver des années d’archives stockées au rez-de-chaussée et dans la cave de leur société de production « Les Films de la Passerelle ». Au fil des bobines et des décennies, Thierry Michel a réalisé des documentaires politiques et sociaux en Belgique et aux quatre coins du monde. Ce sont des centaines d’heures d’archives qui étaient minutieusement rangées et classées principalement dans sa cave qu’il a surnommé « Le bunker de la mémoire de la société ». Quasiment 85% de documents et de matières tournées ont été détruits par les eaux et la boue. RTBF
Aux JO 2016 de Rio, les délégations africaines avaient remporté 45 médailles dont 10 en or. Aux Jeux olympiques de Tokyo 2021, l’Afrique fera-t-elle mieux ? Voici dix athlètes et équipes du continent à suivre au Japon. … Abdoul Razak Issoufou Alfaga (Taekwondo / Niger): Avec Cheick Cissé et Ruth Gbagbi (Côte d’Ivoire) ou Anthony Obame (Gabon), l’Afrique sera encore très bien représentée aux Jeux olympiques. Médaillé d’argent à Rio en 2016, Abdoul Razak Alfaga peut légitimement se poser parmi les favoris pour le titre chez les poids lourds, à Tokyo. Sérieusement blessé fin décembre 2019, le Nigérien a peut-être paradoxalement profité du report des JO pour aborder le tournoi dans une meilleure forme. RFI