Agé de 79 ans, le puissant chef d’état-major de l’armée incarnait à la fois la transition politique algérienne après la démission d’Abdelaziz Bouteflika en avril et la survie du régime en place depuis 1962. Le chef d’état-major de l’armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, personnage majeur du pays et pilier du régime depuis 1962, est décédé ce lundi à 79 ans. «Le vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’armée est mort lundi matin d’une crise cardiaque», a annoncé une présentatrice de la télévision nationale Algérie 3, donnant lecture d’un communiqué de la présidence de la République. … Nommé chef d’état-major de l’armée en 2004 par Abdelaziz Bouteflika, il détient le record de longévité à ce poste. Il fut un indéfectible soutien de ce dernier avant d’obtenir sa démission en avril pour tenter de calmer le mouvement de contestation populaire né un mois plus tôt de la volonté du président sortant de briguer un cinquième mandat. Il n’en était pas moins impopulaire : beaucoup le voyaient comme le garant de la survie du «système» qui dirige l’Algérie depuis 1962. Libération avec AFP
Treize jours après le massacre de la base militaire d’Inatès au Niger qui a fait 71 morts, le président français Emmanuel Macron s’est rendu à Niamey où il s’est incliné devant les tombes des soldats nigériens aux côtés de son homologue, Mahamadou Issoufou. Moins d’un mois après s’être recueilli devant les cercueils des 13 soldats français tués au cours d’un accident d’hélicoptère au Mali, en zone de combat. Si ces deux scènes sont intimement liées, entre-temps un changement d’approche a bel et bien été opéré sur la stratégie à mener au Sahel. Et sur ce point, les deux chefs d’État français et nigérien sont plus que jamais en total accord. … Sur la même longueur d’onde que Macron, le président Issoufou a révélé que la France et les pays du Sahel lanceraient à Pau « un appel à la solidarité internationale pour que le Sahel et la France ne soient pas seuls dans ce combat ». Il a rappelé que le Niger consacrait « 19 % de ses ressources budgétaires dans le combat contre le terrorisme », soulignant aussi que la « France emploie beaucoup de ressources ». « La menace du terrorisme est une menace planétaire, elle nécessite une riposte à l’échelle de la planète », a-t-il poursuivi. Le Point
Emmanuel Macron a annoncé, samedi 21 décembre, à Abidjan que 33 « terroristes » avaient été tués dans la matinée dans la région de Mopti, au Mali, au cours d’une opération de la force française « Barkhane ». Les soldats français ont également libéré deux gendarmes maliens qui étaient retenus en otages par les djihadistes et fait un prisonnier, a précisé le chef de l’Etat français sans donner d’autres détails, au cours d’un discours devant la communauté française, au deuxième jour de sa visite en Côte d’Ivoire. « Ce succès considérable, c’est l’engagement de nos forces, c’est le soutien que nous apportons au Mali, à la région et à notre propre sécurité », a précisé Emmanuel Macron. « Nous avons eu des pertes, nous avons aussi des victoires ce matin grâce à l’engagement de nos soldats et de l’opération « Barkhane » », a-t-il souligné. Le Monde avec AFP
Le secret aura été gardé jusqu’au dernière instant. Samedi, à Abidjan, Emmanuel Macron et le président ivoirien Alassane Ouattara ont annoncé ensemble « une réforme historique » du franc CFA, la monnaie commune à huit pays de l’Union monétaire l’Afrique de l’Ouest (UEMOA). « Le franc CFA a été un outil de développement de notre économie, mais il fallait effectuer une réforme. C’est une décision prise en toute souveraineté », a expliqué Alassane Ouattara. Les changements, qui interviendront en 2020, seront profonds sur trois points. Le premier est surtout symbolique : un changement de nom. La nouvelle monnaie sera l’Eco. Les deux autres tiennent à deux modifications certes techniques, mais d’une portée bien réelle. « Le CFA était perçu comme un vestige de la Françafrique », a affirmé Emmanuel Macron. Le franc CFA était en effet de plus en plus contesté dans les opinions publiques africaines. Il était brandi comme un signe d’une relation incestueuse entre Paris et ces anciennes colonies. L’acronyme « CFA » porte d’ailleurs le poids du passé de ce billet lancé pour la première fois en 1945, en pleine « splendeur » coloniale. Le « CFA » ne signifie certes plus « colonies françaises d’Afrique », mais « communauté financière d’Afrique ». Le Figaro
Après l’annonce « historique », terme employé par Emmanuel Macron et Alassane Ouattara, les réactions des Africains, de l’ouest, du centre, anonymes, économistes ou anciens leaders politiques, à cette réforme ne tarissent pas. Florilège. Pour Mamadou Koulibaly, candidat du parti Lider à l’élection présidentielle de 2020, il s’agit de la fin d’un tabou autour du franc CFA. Cependant, l’éco dont il avait rêvé pour la zone Cédéao ne ressemble pas à celui qui est en train de se mettre en place. Il voit dans l’annonce d’Abidjan une décision très politique, qui n’a pas été assez préparée. Autre réaction, au Burkina Faso cette fois, celle d’Ablassé Ouedraogo, ex-ministre des Affaires étrangères, économiste et ancien directeur général adjoint de l’Organisation mondiale du commerce. Pour lui, il s’agit d’une décision politique certes, mais qui a été prise au moment opportun. L’accompagnement par la France de la transition vers l’éco, selon lui, est une bonne chose pour les économies africaines. RFI
Le dialogue politique mené à Bamako pour tenter de trouver une solution à la crise provoquée par les attaques jihadistes dans laquelle s’enfonce le Mali s’est achevé dimanche 22 décembre par un appel à de nouvelles élections et à une révision de la Constitution. Les participants, membres de la société civile et de la classe politique, réunis depuis le 14 décembre, ont préconisé la tenue d’élections législatives avant mai 2020 et l’organisation d’un référendum sur une révision de la Constitution. Une proposition de révision datant de 2017 et visant à développer la décentralisation avait été bloquée par l’opposition au Parlement. Le président Ibrahim Boubacar Keïta avait convoqué ce « dialogue national inclusif » dans une tentative de reprendre la main après une résurgence des violences communautaires et jihadistes. Mais les discussions ont été boycottées par la plupart des partis d’opposition. Jeune Afrique avec AFP
Assis à l’ombre d’un grand margousier à l’écorce aussi ridée que leurs visages, ils ont l’apparence d’une vénérable assemblée d’anciens. Des passants viennent se prosterner devant eux, leur baisent respectueusement la main. Et personne ne semble prêter attention aux deux gamins enchaînés, affalés entre les racines tentaculaires d’un arbre voisin. «Ce sont deux petits voleurs que nous avons récemment attrapés», finit par expliquer l’un des hommes de ce groupe qui semble imposer sa loi dans ce hameau à quelques kilomètres de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Eux, ce sont des «koglweogo», «ceux qui protègent la forêt». Une milice d’autodéfense forte de plus de 2 000 hommes qui s’est constituée pour «aider la police» et assurer la sécurité des 36 villages de cette commune. Tels des VRP fiers de leur savoir-faire, ils présentent d’ailleurs aux visiteurs de vieux albums photos plastifiés qui contiennent les portraits de tous les voleurs arrêtés, posant non moins fièrement au côté de leur butin, une poule, un portable, des panneaux solaires comme des mobylettes. Mais depuis quelque temps, les défis sécuritaires ont changé de nature et d’ampleur au Burkina Faso, dernier domino à tomber, gangrené à son tour par le terrorisme islamiste qui déstabilise la région du Sahel. Libération
Le militant franco-béninois et président d’Urgences panafricanistes Kémi Seba est en garde à vue depuis samedi à Ouagadougou. Il avait participé, samedi 21 décembre, à l’université de Ouagadougou 1, à un débat houleux sur le franc CFA. Au cours de ce débat le 21 décembre à l’université Ouagadougou 1 sur le franc CFA, le militant franco-béninois Kémi Seba a traité le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré de « passoire politique ». Des propos mal accueillis par des jeunes proches du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). … Pour Hervé Ouattara, le responsable du Front anti-CFA qui avait invité Kémi Seba à participer au débat, son interpellation marque les limites de la liberté d’expression au Burkina Faso. « Pour nous, c’est une entrave à la liberté d’expression, déclare-t-il. Nous nous sommes battus pour cette liberté. Je pense que c’est au prix du sang que nous avons acquis cette liberté. Le président Kaboré est aujourd’hui le prix de cette lutte. Donc pour nous, arrêter Kemi Seba parce qu’il a juste traité le président Kaboré de « passoire politique », c’est revenir en arrière. L’attitude du régime actuel n’est pas pour favoriser le développement, l’expression de cette liberté ». RFI
Zambie : arrestation d’un célèbre activiste
En Zambie, le chanteur et militant anti-corruption Chama Fumba, plus connu sous le nom de Pilato, a été arrêté samedi par la police pour avoir participé, entre autres, à « un rassemblement public non autorisé ». Son arrestation a eu lieu dans la ville de Livingstone, dans le sud du pays, devant une église catholique, lors d’un rassemblement dénonçant la corruption au sein du gouvernement. Ils protestaient contre l’achat prévu de 42 véhicules d’urgence pour les pompiers, dont le coût unitaire est estimé à un million de dollars. S’il est reconnu coupable, Pilato risque jusqu’à cinq ans de prison. Critique régulier du gouvernement, l’activiste avait déja été arrêté pour avoir manifesté devant le Parlement en septembre 2017. Le président zambien Edgar Lungu a été régulièrement accusé par ses opposants d’être un autoritaire. Africa News
Le président Pierre Nkurunziza, après avoir voté lors du référendum constitutionnel le 17 mai 2018. Le président burundais, Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, a réaffirmé qu’il ne briguera pas un quatrième mandat en mai 2020, a annoncé samedi 21 décembre la radio-télévision nationale. « Cette fête est ma dernière (avec vous ici), l’année prochaine à la même période ce n’est pas moi qui prendra la parole, vous serez en train de faire une cérémonie pour un nouveau chef d’État », a-t-il déclaré vendredi à Gitega, la nouvelle capitale, au cours d’une cérémonie de vœux à l’adresse des corps de défense, de sécurité et du renseignement. « Je vais vous demander une chose : multipliez par trois auprès de mon successeur la fidélité et l’engagement que vous m’avez manifesté au cours de ces 15 dernières années », a-t-il lancé. Le Burundi traverse depuis 2015 une crise socio-économique et politique émaillée de violences, née de la décision de Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat qu’il a obtenu en juillet de la même année. Jeune Afrique avec AFP
Les nouvelles autorités ont ouvert une enquête contre l’ex-président et une cinquantaine de responsables de l’ancien régime pour des crimes commis au Darfour. Le procureur général, Tagelsir El-Heber, n’a pas, toutefois, rendu publique la liste des personnes appelées à répondre aux questions des enquêteurs. À Khartoum, une question est sur toutes les lèvres : Hemeti, dont le vrai nom est Mohamed Hamdan Dogolo, figure-t-il sur cette liste ? Ce dernier a souvent été mis en cause pour son rôle présumé dans des exactions au Darfour. Mais cet ancien milicien, qui dirige aujourd’hui les Forces de soutien rapide, un groupe paramilitaire, est aujourd’hui le « numéro deux » du Conseil souverain au pouvoir à Khartoum. Maintes fois interrogé au sujet de cet encombrant allié, le Premier ministre Hamdok répète que personne n’est au-dessus des lois. La justice, il le sait bien, est une vieille revendication des Darfouriens, qui la considèrent comme la condition sine qua non de la paix. RFI
Trente-et-une personnes ont été enlevées samedi 21 décembre par des miliciens Maï-Maï à Epene, un foyer minier situé à 7 heures de marche de Badengaido en territoire de Mambasa. Selon des sources locales, ces miliciens se sont livrés au pillage des boutiques appartenant aux opérateurs économiques locaux et ont emporté des biens des habitants, avant d’être repoussés par l’armée. Selon plusieurs témoignages, ces Maï-Maï ont effectué la traversée de la rivière Ituri pour le village Epene à bord d’une embarcation de fortune. Après avoir pillé, ces miliciens ont kidnappé trente-et-une personnes parmi lesquelles six femmes. Ces hommes, pris de force, ont servi à transporter les biens pillés. Les femmes, elles, serviraient d’exclaves sexuels, témoignent des sources locales. Après avoir commis ce forfait, ces miliciens ont regagné leur campement, en plein foret, dans la chefferie de Bombo. Radio Okapi
L’ancien Premier ministre et opposant congolais Adolphe Muzito a appelé lundi Kinshasa à « faire la guerre au Rwanda » et même à « l’annexer » pour mettre fin aux violences qui ensanglantent l’est de la République démocratique du Congo depuis 25 ans. « Il faut faire la guerre au Rwanda pour rétablir la paix dans la région. Le Rwanda influe sur la politique congolaise. L’Ouganda aussi », a déclaré M. Muzito dans une conférence de presse à Kinshasa. « Nous ne pouvons faire la paix qu’en menaçant le Rwanda, en occupant son territoire, si possible annexer le Rwanda » à la RDC, a-t-il ajouté. L’AFP n’a pu joindre immédiatement le porte-parole du gouvernement pour une réaction. Premier ministre de 2007 à 2012, M. Muzito occupe depuis début décembre la présidence tournante de Lamuka, principale plateforme politique d’opposition en République démocratique du Congo. AFP
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a condamné samedi les attaques récentes contre plusieurs mosquées dans la région Amhara, dans un communiqué diffusé sur Facebook et Twitter. Selon le media d’Etat Fana Broadcasting Corporate, ces mosquées ont été attaquées dans la ville de Mota, située à environ 350 km au nord de la capitale, Addis Ababa. Une église a été également attaquée, ajoute Fama qui ne précise pas la date exacte des violences ni leur bilan humain éventuel. Les musulmans représentent environ un tiers des 110 millions d’Ethiopiens. Ils sont très minoritaires dans la région centrale Amhara, peuplée à 80 % de chrétiens orthodoxes. Les attaques contre les mosquées ont été condamnées par l’Eglise orthodoxe, par le Conseil suprême des Affaires islamiques et par la Commission des droits humains, a précisé Fana. Sahel Intelligence
Des responsables égyptiens, soudanais et éthiopiens, réunis samedi 21 et dimanche 22 décembre à Khartoum, ont dit avoir enregistré des « progrès », sans toutefois trouver d’accord dans les négociations au sujet d’un barrage sur le Nil-Bleu qui suscite des tensions entre les trois pays. « Il y a eu des progrès, mais des points de dispute subsistent », a déclaré à la presse, dimanche, Yasser Abbas, le ministre soudanais de l’irrigation, évoquant les difficultés au sujet du « remplissage du réservoir et de l’utilisation du barrage ». Outres les ministres de l’irrigation des trois pays, des responsables de la Banque mondiale et du Trésor américain étaient présents aux discussions en tant qu’observateurs. La prochaine rencontre tripartite aura lieu les 9 et 10 janvier à Addis-Abeba. Outres les ministres de l’irrigation des trois pays, des responsables de la Banque mondiale et du Trésor américain étaient présents aux discussions en tant qu’observateurs. La prochaine rencontre tripartite aura lieu les 9 et 10 janvier à Addis-Abeba. Le Monde avec AFP
Au Cameroun, l’Unicef et d’autres partenaires, comme le Collectif pour la paix, ont débuté, la semaine dernière (12.12), une campagne d’identification des déplacés internes vivants à Yaoundé. Ceux-ci ont fui les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et leur recensement est destiné à favoriser leur réinsertion. Sur place, le chef d’équipe des enquêteurs de l’Unicef, Mboki Nzoki et ses équipiers sont facilement identifiables grâce à leurs chasubles, jaunes pour certains et bleus pour d’autres. Ils sillonnent les quartiers de la ville de Yaoundé dans le but donc de recenser les victimes de la crise anglophone. « Nous allons dans les églises, les chefferies, nous faisons même du porte-à-porte mais ce n’est pas facile », explique Mboki Nzoki. « Lorsqu’on est en face d’un ressortissant du Nord-Ouest ou du Sud-Ouest, il n’est pas évident qu’il s’ouvre à nous. Il faut d’abord le rassurer en lui faisant comprendre que les informations qu’il va donner sont confidentielles. » A l’aide d’un téléphone muni d’un GPS, les enquêteurs peuvent enregistrer les données qui, grâce à une application, sont transmises en temps réel. DW
L’Afrique du Sud tente de faire revenir au pays les Gupta, suspectés d’avoir détourné des centaines de millions d’euros lors des deux mandats de Jacob Zuma, pour les traduire en justice. La famille a fui le pays en 2018 et se trouve désormais aux Émirats arabes unis. Le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, a passé une partie de la semaine dernière aux Émirats arabes unis, officiellement pour participer à une conférence des Nations unies sur la lutte contre la corruption. Cette conférence idéalement placée tombe à point nommé pour l’Afrique du Sud, désireuse de ramener les trois frères Gupta et un de leurs associés dans le pays. Les Gupta vivent aujourd’hui entre Dubaï et l’Inde mais ne sont pour le moment pas inquiétés. La raison est simple : l’Afrique du Sud et les Émirats ont signé un traité d’extradition l’an dernier, que les Émirats se refusent toujours à ratifier pour, officiellement, des problèmes de traduction. RFI
« Je ne voulais pas faire un énième film sur la violence » : avec « Résolution », son premier long-métrage en salles jusqu’au 26 décembre à Abidjan, l’Ivoirienne Evelyne Juhen attend des actions concrètes contre les violences conjugales. Pour cela, la productrice et actrice principale de 29 ans veut susciter le débat public et se demander avec les spectateurs : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? ». Dans « Résolution », Evelyne Juhen interprète une directrice d’usine de cacao victime des crises de violence de son mari, procureur. Le film, tourné sur fonds propres puis financé en postproduction par Orange Studio France, dépeint le mécanisme d’emprise. Aux scènes de violences psychologiques, physiques et sexuelles, succèdent des excuses accompagnées de cadeaux et la promesse de ne plus recommencer. « Chaque séquence est tirée d’un fait réel, assure Evelyne Juhen, qui a rencontré des femmes victimes de violences conjugales pour construire le scénario. Si on avait mis toutes les histoires bout à bout, on aurait fait un film d’horreur ! Mais ce n’était pas le but, il fallait que le film soit accessible aux plus jeunes, notamment aux 10-12 ans, parce que c’est là que l’éducation sexuelle commence. » RTBF