Burundi: l’ONU s’alarme de la répression contre les voix dissidentes
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) s’est vivement inquiété, mardi, de « la répression croissante » des voix critiques au Burundi, suite à la récente détention de cinq défenseurs des droits de l’homme et à l’emprisonnement d’un journaliste. Les défenseurs des droits de l’homme – Sonia Ndikumasabo, Marie Emerusabe, Audace Havyarimana, Sylvana Inamahoro et Prosper Runyange – ont été arrêtés le 14 février dans le cadre de leur travail en faveur des droits de l’homme. Le 15 mars, la Cour d’appel a confirmé la décision de la Haute Cour de les maintenir en détention dans l’attente de leur procès. Les cinq personnes ont été accusées de rébellion, d’atteinte à la sécurité intérieure et d’atteinte au bon fonctionnement des finances publiques. « Ces accusations semblent fondées uniquement sur leur association avec une ONG internationale de défense des droits de l’homme, Avocats sans Frontières. Travailler avec une organisation non gouvernementale, même non enregistrée au Burundi, n’est pas – et ne devrait pas être – interdit par la loi burundaise », a déclaré lors d’une conférence de presse, Marta Hurtado, porte-parole du HCDH. Cette répression de la société civile intervient alors que Bujumbura exerce également une atteinte à la liberté de la presse. ONU Info
RCA : la MINUSCA arrête le chef régional d’un groupe armé accusé de violations des droits humains
La Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a annoncé mardi avoir procédé à l’arrestation samedi 18 mars du commandant régional d’un groupe armé, le « Général » Hussein Damboucha. L’arrestation qui a eu lieu à Sam Ouandja (320 km au nord de Bria), dans la préfecture de la Hautte-Kotto, a été menée conjointement par les Forces de sécurité intérieure centrafricaines et la Force et la Police de la MINUSCA, a précisé la mission onusienne dans un communiqué de presse. La MINUSCA rappelle que le nom du « Général » Hussein Damboucha, commandant régional du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et membre de la Coalition des Patriotes pour le Changement, apparaît dans les rapports du Groupe d’experts sur la République centrafricaine comme auteur des violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire. ONU Info
Cyclone Freddy : plus d’un demi-million de personnes sans foyer au Malawi
Le cyclone meurtrier Freddy a laissé dans son sillage plus d’un demi-million de personnes sans foyer au Malawi, selon l’ONU, qui a alerté mardi sur une « explosion des besoins humanitaires » dans le pays pauvre d’Afrique australe. Freddy, qui s’est dissipé la semaine dernière après avoir provoqué de fortes inondations et d’impressionnants glissements de terrain, a tué au moins 499 personnes dans le sud du Malawi, épicentre de la catastrophe, et plus de 650 au total en Afrique australe depuis fin février, selon des données collectées par les agences onusiennes. « Près de 508.250 personnes ont été déplacées et au moins 499 tuées » au Malawi, a souligné l’Organisation internationale pour les migrations (IOM) dans un communiqué, le cyclone ayant eu « un effet dévastateur sur (…) près de la moitié du pays » d’une population d’environ 20 millions d’habitants. AfricaNews/AFP
Tchad: la coalition citoyenne Wakit Tama interpelle sur le financement des futures élections
Au Tchad, une coalition des actions citoyennes interpelle la communauté internationale sur le financement de futures élections. « Il faut surseoir, sinon lier leur financement à une conditionnalité claire qui permet vraiment d’avoir d’abord la paix avant d’organiser ces élections », affirme le coordonnateur de Wakit Tama, l’avocat Max Loalngar. Au Tchad, la coalition des actions citoyennes, Wakit Tama, affirme que la Commission de l’Union européenne est prête à financer les prochaines élections tchadiennes. La date du scrutin est incertaine alors que le dialogue politique terminé en octobre 2022 prévoyait une transition de deux ans. Toujours est-il que Wakit Tama s’interroge sur la position de la communauté internationale et des Européens. Selon son coordonnateur, l’avocat Max Loalngar, c’est un mauvais signal envoyé par Bruxelles dans le contexte actuel. RFI
Tchad : prison à vie pour plus de 400 rebelles pour la mort d’Idriss Deby
Plus de 400 rebelles ont été condamnés mardi à la prison à perpétuité au Tchad, notamment pour « atteinte à la vie » de l’ancien président Idriss Déby Itno, tué au front en 2021 lors de leur offensive, a annoncé le parquet à l’AFP. « Plus de 400 personnes ont été condamnées » à la prison à vie pour « acte de terrorisme, mercenariat, enrôlement d’enfants dans l’armée et atteinte à la vie du chef de l’Etat », a affirmé le procureur général de N’Djamena Mahamat El-Hadj Abba Nana, sans donner de chiffres précis sur le nombre de personnes condamnées. Il ajoute que « 24 personnes ont été acquittées » à l’issue de ce procès qui s’était ouvert il y a plus d’un mois. Les audiences de la Cour criminelle de la cour d’appel de N’Djamena se sont déroulées à huis clos dans l’enceinte de la prison de Klessoum, à une vingtaine de km au sud-est de la capitale dans un pays régulièrement pointé du doigt pour des procès de masse. AfricaNews/AFP
Les rebelles ADF poursuivent leurs attaques au Nord-Kivu et en Ituri
Dans l’est de la RDC, alors que l’attention est orientée essentiellement vers le M23, d’autres groupes tuent, violent et pillent également. C’est le cas des ADF. Ce groupe d’origine ougandaise qui a prêté allégeance au groupe État islamique endeuille les populations du Nord-Kivu et de l’Ituri. Depuis le 6 mars, les attaques des ADF ont fait au moins 118 victimes parmi les civils, selon les chiffres de l’ONU. C’est toujours le même mode opératoire : les rebelles ADF attaquent, tuent, pillent des villages, incendient des maisons et se retirent avec des otages. Les violences de ces dernières semaines se sont principalement concentrées à une vingtaine de km au sud de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Une zone censée être protégée par l’armée congolaise et les troupes de la Monusco. RFI
RDC : témoignage d’un ex-otage enlevé dans le nord du pays
Dans la province du Bas-Uélé, entre le 28 février et le 05 mars, une trentaine de personnes ont été enlevées. Pour la société civile, les ravisseurs seraient de la LRA. Ferdinand Bamboli Kena a 17 ans. Il raconte qu’il dormait chez lui à Banda. Mais un bruit assourdissant va le tirer de son profond sommeil à 4h du matin. Des hommes en uniforme et armés étaient déjà dans la maison. Ils le prennent et le jettent dehors. Ensuite tout s’est accélèré. « Ils nous ont pris pour nous amener dans la forêt. Nous avons marché longtemps en faisant des pauses avant d’arriver dans leur campement. Ces personnes étaient au nombre de 11. Quand nous sommes arrivés, ils nous ont demandé de déboutonner nos chemises. Ils ont pris quelque chose qui ressemblait à un balai, ils l’ont trempé dans l’eau pour ensuite nous asperger le corps. Ils ont pris des petits bouts de bois qu’ils ont mis dans nos cheveux. Ensuite, ils ont pris des morceaux de fils qu’ils nous ont mis aux mains » raconte Ferdinand. DW
Somalie : une trentaine d’al shabab tués par les forces sécuritaires
L’armée nationale somalienne (SNA), soutenue par les forces locales, a neutralisé ce mardi plus de 30 terroristes d’Al-Shebab, dans une zone près du district de Run-Nirgod, a région du centre de Shabelle, a rapporté SONNA. Le commandant de la division d’infanterie de SNA, Mohamed Tahlil Bihi, a déclaré à l’agence de presse nationale somalienne SONNA que les forces avaient récupéré des armes au cours de l’opération, affirmant que les terroristes n’avaient même pas pu récupérer leurs cadavres. « Nos forces ont agi rapidement contre les terroristes d’Al-Shabab qui tentaient de mener une attaque ». Par ailleurs, l’armée aurait riposté à une attaque du mouvement Al-Shabab contre une base militaire dans la ville de Dar al-Naim, située dans la région du Shabeellaha Hoose (sud du pays), alors que des informations préliminaires font fait état de plusieurs morts et blessés. Sahel-Intelligence
Près d’un quart des écoles fermées à cause des violences jihadistes au Burkina Faso
Près d’une école sur quatre est fermée au Burkina Faso en raison des violences jihadistes qui minent le pays depuis 2015 et s’intensifient depuis plusieurs mois, a affirmé mardi une ONG norvégienne dans un communiqué. En février, 6.134 écoles étaient fermées, soit une augmentation de plus de 40% depuis mai 2022, précise l’ONG Norwegian Refugee Council (Conseil norvégien pour les réfugiés, NRC). « Plus d’un million d’enfants au Burkina Faso sont affectés » par ces fermetures, « souvent traumatisés par les déplacements et les conflits », ajoute l’ONG. « Seul un quart des enfants impactés ont été réaffectés dans des nouvelles salles de classe. La majorité d’entre eux n’ont pas retrouvé d’accès à l’éducation », pointe le directeur de NRC au Burkina Faso, Hassane Hamadou, cité dans le communiqué. Il appelle les autorités du pays et les acteurs humanitaires à « redoubler d’efforts », « de toute urgence ». VOA
Présidentielle au Nigeria: Peter Obi saisit la justice
Le candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle au Nigeria, Peter Obi, a officiellement introduit un recours juridique contre la victoire de Bola Tinubu, représentant du parti au pouvoir, a annoncé mardi son parti. Ce recours daté de lundi ne représente probablement qu’un volet d’une longue bataille juridique sur les résultats de l’élection présidentielle du 25 février dans le pays le plus peuplé d’Afrique. M. Obi, candidat du Parti travailliste (LP), a créé la surprise en arrivant, avec 25 % des voix, derrière Bola Tinubu du parti présidentiel APC (Congrès des progressistes) et Atiku Abubakar, candidat du Parti démocratique du peuple (PDP), crédités respectivement de près de 37 et 29 % des suffrages. Dans son recours devant une cour d’appel d’Abuja, la capitale fédérale, il affirme que la Commission électorale (Inec) a violé la loi électorale. Peter Obi fait notamment valoir que Bola Tinubu aurait dû être déclaré inéligible en raison d’une malversation liée au trafic de drogue portant sur quelque 500.000 dollars dans un de ses comptes bancaires aux Etats-Unis dans les années 1990. VOA
Au Nigeria, l’Inec suspend l’annonce des résultats dans deux États, colère des partis
Les résultats de l’élection des gouverneurs ont été annoncés dans 24 États sur les 28 participants à ce scrutin. Le Congrès des Progressistes (APC) au pouvoir a consolidé son avance, avec 15 sièges de gouverneurs contre 8 pour le Parti démocratique populaire (PDP). Un autre parti d’opposition, le Nouveau Parti du peuple nigérian (NNPP) est sorti victorieux de l’élection dans l’État de Kano. Quant au Labour Party de Peter Obi, qui avait suscité l’espoir de la jeunesse, il n’a réussi à s’imposer dans aucune région pour l’instant. Après avoir échoué à confirmer ses résultats de la présidentielle à Lagos, où son candidat n’a pas réussi a s’imposer face au gouverneur sortant, le Labour Party espère toujours arracher une victoire dans l’État d’Abia et peut-être dans celui d’Enugu. Sauf que la Commission électorale (Inec) a annoncé lundi qu’elle suspendait l’annonce des résultats dans ces deux États du sud-est du Nigeria, suite à des attaques contre ses bureaux et des demandes de vérification de certains décomptes. RFI
Le Parlement éthiopien retire le TPLF, parti des rebelles du Tigré, des entités terroristes
La Chambre basse du Parlement éthiopien a annoncé que les députés éthiopiens avaient retiré mercredi le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti des autorités rebelles de cette région du nord éthiopien, de la liste des organisations terroristes. Le TPLF n’est plus considéré comme un parti terroriste en Éthiopie. Les députés ont retiré mercredi 22 mars le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti des autorités rebelles de cette région du nord éthiopien, de la liste des entités terroristes, a annoncé la Chambre basse du Parlement éthiopien. « La Chambre (…) a adopté la décision de retirer la désignation terroriste du TPLF à la majorité » des voix, indique la Chambre des représentants du Peuple d’Éthiopie sur son compte Facebook. Le TPLF était classé terroriste depuis le 6 mai 2021, plusieurs mois après le début d’un conflit avec le gouvernement fédéral, auquel a mis fin un accord de paix signé en novembre dernier. France24
Que savons-nous de l’assassinat des 9 ressortissants chinois en RCA
Dimanche dernier, en Centrafrique, neuf ressortissants chinois ont perdu la vie sur un chantier minier basé dans le village Chingbolo situé à 25 kilomètres de Bambari au centre du pays. La Coalition des patriotes pour le changement, la CPC, est la principale suspecte selon les autorités. Le groupe rebelle lui, se lave les mains en pointant du doigt les instructeurs russes présents dans le pays. Que s’est-il passé ? Selon les sources locales, le chantier de Chingbolo a été pris pour cible vers 5 heures du matin. Les assaillants armés ont visé l’équipe chinoise de l’entreprise Gold Coast Group qui avait commencé à exploiter les mines de la localité depuis 5 jours. Le bilan est lourd. Neuf Chinois sont morts sous les balles et deux autres ont été blessés. … Accusée par le gouvernement centrafricain d’être à l’origine de cette tuerie, la CPC a rejeté son implication dans un communiqué publié le jour de l’attaque. Les rebelles, eux, place sur le banc des accusés le groupe Wagner. … Conscient que cette attaque pourrait bien fragiliser la relation sino-centrafricaine, le gouvernement prévoit de renforcer leur coopération sécuritaire avec la Chine. BBC
Le Sénégal sous haute tension politique
Des heurts entre partisans de l’opposant Ousmane Sonko et les forces de l’ordre ont fait un mort en Casamance. A moins d’un an de l’élection présidentielle, le Sénégal est sous tension politique. Depuis lundi, plus de 400 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre à la suite des heurts qui ont éclaté en Casamance, dans le sud du pays. Ces affrontements ont fait un mort dans ce fief traditionnel del’opposant Ousmane Sonko. Le principal opposant à Macky Sall se trouve, lui-même, depuis le 16 mars dans une clinique privée de Dakar pour recevoir des soins après son transfert forcé vers le tribunal pour diffamation contre un ministre. Ousmane Sonko accuse le pouvoir de complot d’assassinat et de tentative de confiscation du pouvoir par Macky Sall, qui a récemment déclaré que la Constitution lui permet d’être candidat en 2024 comme le précise ici Seydou Guèye, Ministre Conseiller à la présidence qui ajoute que le vrai problème de l’escalade actuelle de la violence est à chercher ailleurs. DW
Comores: la coalition d’opposition envisage de participer à la présidentielle de 2024
Aux Comores, l’opposition, après avoir boycotté les assises nationales en 2018 et la présidentielle en 2019 puis refusé tout dialogue avec le pouvoir, a changé son fusil d’épaule. Elle envisage pour la première fois de prendre part à la présidentielle de 2024. Dans une lettre adressée au président Azali Asoumani, le Front commun élargi, une coalition d’opposition, a fait un revirement à 180° en exprimant son intention de participer à l’élection présidentielle de 2024. Elle a présenté ses propositions pour garantir des élections justes et une plus grande liberté. Cette décision marque un changement important de stratégie pour cette organisation qui avait jusqu’à présent refusé toute discussion avec le gouvernement en place. RFI
Le Parlement ougandais adopte une loi controversée anti-homosexualité
Le Parlement ougandais a voté mardi une loi prévoyant de lourdes peines pour les personnes entretenant des relations homosexuelles. « Le oui l’emporte », a annoncé la présidente du Parlement Annet Anita Among après le vote final, soulignant que « la loi a été adoptée en un temps record ». Les députés ont considérablement amendé le texte initial qui prévoyait des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour toute personne se livrant à des actes homosexuels ou se revendiquant comme LGBT +, dans un pays où l’homosexualité est déjà illégale. L’étendue des nouvelles peines prévues par la loi n’était pas connue dans l’immédiat. « Cette chambre n’hésitera pas à restreindre quelque droit que ce soit dans la mesure où elle reconnaît, protège et sauvegarde la souveraineté de ce pays et sa morale », a déclaré Mme Among. La loi doit être soumise au président Yoweri Museveni, qui pourra soit la promulguer soit y opposer son véto. RTBF
Quand le président tunisien Kaïs Saïed ravive une controverse frontalière avec la Libye
Calcul politique ? Rodomontade populiste ? Tunisiens et Libyens continuent de s’interroger sur la dernière polémique en date provoquée la semaine dernière par les propos du président Kaïs Saied sur les bénéfices du champ pétrolier libyen de Bouri et un litige frontalier réglé dans les années 1980 par la Cour de justice internationale, à la demande des deux voisins. Après avoir provoqué un tollé en février en dénonçant la présence de « hordes de migrants clandestins » en Tunisie – des propos à l’origine de violences contre les migrants d’origine subsaharienne dans le pays –, le président Kaïs Saïed a suscité la semaine dernière une nouvelle controverse, cette fois avec la Libye voisine. France24
Le virus de Marburg a fait cinq morts en Tanzanie
Une mystérieuse maladie qui a tué cinq personnes en Tanzanie a été identifiée comme provenant du virus de Marburg, un cousin d’Ebola qui provoque lui aussi une fièvre hémorragique, a annoncé mardi le ministère de la Santé. « Les résultats de notre laboratoire de santé publique ont confirmé que la maladie était provoquée par le virus de Marburg », a déclaré la ministre de la Santé Ummy Mwalimu, appelant la population au calme « car le gouvernement a réussi à contenir la propagation de la maladie ». Trois patients sont hospitalisés et 161 contacts sont suivis par les autorités, a-t-elle ajouté. « Il n’y a pas de raison de paniquer ou d’interrompre les activités économiques Nous avons tout ce qu’il faut pour contrôler cette maladie contagieuse », a-t-elle dit. VOA
Kenya: «Grain from Ukraine» débarque des dizaines de milliers de tonnes de blé à Mombasa
Ce sont 25 000 tonnes de blés ukrainiens qui sont arrivées au port de Mombasa au Kenya. C’est la première livraison dans ce pays grâce à l’initiative « Grain from Ukraine ». Une opération lancée par le président ukrainien Zelenski pour venir en aide aux pays africains en proie à une crise alimentaire majeure exacerbée par la guerre en Ukraine. L’immense navire aura mis plus d’un mois pour arriver ici à Mombasa depuis le port d’Odessa en Ukraine. Une traversée possible grâce au corridor humanitaire en mer Noire mais ralentie par les contrôles russes, comme l’explique le capitaine : « Maintenant quand on passe par la mer Noire, on est arrêté pour l’inspection. Ils regardent partout si on ne transporte pas des armes ou autre chose. » RFI