L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est déclarée « préoccupée » lundi par l' »accélération » de l’épidémie de Covid-19 sur le continent africain, qui avait jusqu’à présent été relativement épargné. « Je suis très préoccupé par le fait que nous commençons à voir une accélération de la maladie en Afrique, et nous devons tous prendre cela très au sérieux et faire preuve de solidarité » envers les pays concernés, a déclaré le directeur des situations d’urgences sanitaires à l’OMS, Michael Ryan, en conférence de presse à Genève. « L’Afrique du Sud risque d’être un précurseur de ce qui va se passer dans le reste de l’Afrique », a averti Michael Ryan, en faisant valoir que le pays avait enregistré « ses premiers cas assez tôt ». Il a expliqué que la maladie s’était d’abord propagée dans les régions les plus riches d’Afrique du Sud avant d’être désormais largement répandue « dans les régions les plus pauvres, les townships et les zones rurales ». AFP
Le bilan d’une attaque contre un village du Sud-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo, a été revu lundi à la hausse, et a suscité des appels à l’aide de députés provinciaux au gouvernement central. Le bilan a été « réévalué à 18 civils tués après la découverte de nouveaux corps », ont indiqué les chercheurs du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), qui s’appuient sur un réseau de sources locales. Un premier bilan faisait état samedi de quatre à cinq civils tués, ainsi que huit miliciens. Les violences ont eu lieu jeudi dans une zone reculée des hauts plateaux de Fizi qui surplombent le lac Tanganyika, où un conflit a éclaté il y a plus d’un an. Ce conflit oppose des Congolais tutsis rwandophones (les Banyamulenge) à d’autres communautés locales (Babembe, Bafuliro et Banyindu). Belga
Le mouvement de contestation au Mali va observer une « trêve » à l’approche de la grande fête musulmane de l’Aid el-Kebir, a-t-on appris dans la nuit de lundi 20 à mardi 21 juillet. Le comité stratégique du Mouvement du 5-juin a « décidé d’observer une trêve au sujet de la désobéissance civile. C’est pour permettre aux Maliens de bien préparer et de célébrer la tabaski », nom donné en Afrique de l’Ouest à la fête du sacrifice, qui sera observée à la fin du mois de juillet, a déclaré à l’AFP Nouhoun Sarr, l’un des dirigeants du mouvement de contestation. « Pendant cette période, il n’y aura plus de manifestations. Et comme vous le savez aussi, nous nous apprêtons à recevoir les chefs d’États », a-t-il ajouté. Les présidents de quatre pays d’Afrique de l’Ouest – Mahamadou Issoufou (Niger), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal) et Nana Akufo-Addo (Ghana) – se rendront jeudi à Bamako pour tenter de trouver une issue à la crise socio-politique que traverse le Mali, selon la présidence malienne. France24 avec AFP
Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu lundi à Conakry, lors d’une reprise de la mobilisation pour empêcher un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé, stoppée depuis trois mois par la pandémie de Covid-19, a constaté l’AFP. Un jeune homme de 22 ans, Amadou Barry, a été blessé par balle au visage alors qu’il se rendait à une manifestation dans le quartier de Hamdallaye, fief de l’opposition dans la banlieue de la capitale, ont indiqué un de ses proches et une source médicale. Avec l’apparition de la pandémie de Covid-19, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif de partis, syndicats et représentants de la société civile, avait suspendu les manifestations. AFP
Ce lundi 20 juillet, deux opposants critiques du gouvernement ont été arrêtés à leur domicile. Ils sont toujours en détention. Selon le militant des droits de l’homme, Dewa Mavhinga le gouvernement utilise la pandémie pour museler ses opposants. « Le gouvernement craint un soulèvement important de la population, affirme-t-il au micro d’Alexandra Brangeon, du service Afrique de RFI. Parce que les conditions économiques sont devenues très mauvaises pour de nombreux Zimbabwéens. Mais également parce qu’il y a une corruption élevée parmi des membres du gouvernement, y compris au ministère de la Santé, pour l’attribution de marché pour acquérir des équipements médicaux. » RFI
Le Parlement égyptien a voté une loi autorisant le déploiement de son armée à l’étranger afin de défendre la sécurité nationale. Le vote, qui s’est tenu à huis-clos, intervient au lendemain d’une rencontre entre le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le Conseil de la défense nationale composée notamment du président du Parlement, du ministre de la Défense, celui des Affaires étrangères et des commandants de l’armée nationale. Al Sissi, avait déclaré jeudi lors d’une rencontre avec des représentants des tribus de l’est libyen que son pays ne restera pas « inerte » face à selon lui, une menace directe sur sa sécurité nationale et celle de la Libye voisine. BBC
Des forces soudanaises ont arrêté 160 personnes qui désiraient traverser la frontière libyenne pour combattre comme « mercenaires » en Libye, a indiqué dimanche un groupe paramilitaire lié au gouvernement soudanais. « Les forces de sécurité conjointes postées à la frontière soudano-libyenne ont arrêté 160 personnes, dont deux étrangers, qui allaient combattre comme mercenaires en Libye », ont déclaré les paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide (RSF) dans un communiqué. « Envoyer des Soudanais pour combattre comme mercenaires en Libye est totalement inacceptable », a déclaré Jaddo Hamdane, commandant des RSF au Darfour Nord. Sahel Intelligence
« Pétition » de militants, appels de personnalités de son parti, « confidences » à un journal : une candidature du président Alassane Ouattara à sa propre succession pour un troisième mandat se dessine en Côte d’Ivoire après le brusque décès de son dauphin, Amadou Gon Coulibaly, le 8 juillet. En mars, le chef de l’Etat, qui termine à 78 ans son deuxième mandat, avait déclaré vouloir « laisser la place aux jeunes » lors du prochain scrutin présidentiel du 31 octobre. C’est son premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui avait été intronisé candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Mais la mort inattendue de ce dernier à 61 ans d’un infarctus a bouleversé le scénario. Le Monde avec AFP
À Ilakaka, la plus grande mine de Madagascar, réputée pour ses gisements de saphir, située au sud-ouest de l’île, des échauffourées ont éclaté lundi 20 juillet, dans un contexte de confinement sous tension, faisant un blessé transféré à l’hôpital. Le ministère de la Défense a présenté des excuses suite à l’incident. L’altercation a éclaté et dégénéré parce que l’individu ne portait pas de masque, explique un habitant d’Ilakaka qui souhaite rester anonyme. Une explication confirmée par les forces de l’ordres sur place. Blessé par un militaire, l’homme a ensuite été transféré à l’hôpital. Et des manifestations ont éclaté dans la foulée de l’incident pour demander justice. RFI
L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sont invités à participer mardi 21 juillet à une réunion sous l’égide de l’Union africaine (UA) consacrée à l’épineux dossier du grand barrage de la Renaissance, source de très fortes tensions entre les trois pays, a-t-on appris lundi. Le Grand barrage de la Renaissance (Gerd), construit par l’Éthiopie sur le Nil Bleu – qui rejoint au Soudan le Nil Blanc pour former le Nil-… , est appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique. Jeune Afrique avec AFP
Les élections présidentielle, législatives et municipales en Tanzanie auront lieu le 28 octobre, a annoncé mardi la Commission électorale nationale, le gouvernement affirmant que le pays n’est plus touché par le nouveau coronavirus. La campagne électorale se déroulera du 26 août au 27 octobre, a précisé la Commission dans un communiqué. Le président John Magufuli cherchera à obtenir un deuxième mandat, après avoir été retenu comme candidat par son parti, le Chama Cha Mapinduzi (CCM), au début du mois. AFP
Sept Chinois et deux complices africains reconnus coupables au Malawi de trafic de faune sauvage ont été condamnés à des peines de 18 mois à 11 ans de prison. Sept ressortissants chinois et deux complices africains reconnus coupables au Malawi de trafic de défenses d’éléphants, de cornes de rhinocéros et d’écailles de pangolins ont été condamnés lundi à des peines de prison allant de 18 mois à onze ans. Les neuf condamnés, membres d’une organisation criminelle impliquée dans le trafic d’espèces protégées, avaient été arrêtés en 2019 à la suite d’une action coordonnée de la police et du département de la faune sauvage, rattaché au ministère malawite des Ressources naturelles. AFP/VOA