Plus de cent morts en moins d’une semaine dans un conflit tribal au Soudan
Le conflit tribal dans le sud du Soudan a fait 105 morts et 291 blessés la semaine dernière, selon un nouveau bilan donné mercredi à l’AFP par le ministre de la Santé du Nil Bleu, Jamal Nasser. Après près d’une semaine d’affrontements à l’arme à feu, le calme est désormais revenu dans cet Etat frontalier de l’Ethiopie, mais les violences ont désormais gagné plusieurs autres Etats, les Haoussas, l’une des ethnies impliquées dans le conflit, se mobilisant à travers le pays pour réclamer « justice pour les martyrs ». « Tout est calme désormais, mais il reste la question des déplacés », a ajouté M. Nasser joint par téléphone à al-Damazine, chef-lieu du Nil Bleu. Selon l’ONU, plus de 17.000 personnes ont fui leur maison par peur des balles perdues, principalement des femmes et des enfants, dont 14.000 survivent désormais dans trois écoles d’al-Damazine. Situé dans le sud du Soudan, l’un des pays les plus pauvres au monde, l’Etat du Nil Bleu est lui aussi déshérité. L’ONU assure y avoir apporté une aide humanitaire à plus du tiers des habitants au premier trimestre 2022, soient 563.000 personnes. VOA/AFP
Ponts détruits au Burkina: une « tentative d’isolement » des villes par les jihadistes
Des groupes jihadistes du Burkina Faso ont récemment détruit à la dynamite des ponts sur les axes principaux menant vers Dori et Djibo, une « tentative d’isolement » de ces deux grandes villes du nord, selon l’armée burkinabè. Les ponts de Woussé, sur l’axe Koungoussi-Djibo, et de Naré, sur l’axe Kaya-Dori, ont été dynamités quasi-simultanément vendredi par des groupes jihadistes, selon l’armée qui note « une tentative d’isolement » de ces localités. Les villes de Dori et Djibo étaient toujours inaccessibles par la route mardi, selon des habitants. Le pont de Naré avait déjà subi des dégâts après un dynamitage le 30 juin, mais avait vite été réparé, permettant la reprise du trafic, de nouveau complètement interrompu par les récents sabotages. L’objectif des groupes jihadistes est d’isoler ces villes de la capitale Ouagadougou, « et plus largement, des régions du centre, du Plateau central, et du centre-ouest, les plus peuplées et les plus névralgiques en termes d’activités économiques et politiques », note mardi dans un éditorial l’Observateur Paalga (indépendant), plus ancien des quotidiens burkinabè. AFP
Somalie : Deux jihadistes d’Al shebab tués dans une frappe américaine
L’armée américaine a annoncé avoir mené une frappe aérienne dans une zone reculée de Somalie au cours de laquelle deux terroristes du groupe islamiste shabab ont été tués. La frappe a eu lieu dimanche dans la région du Bas Juba, dans le sud de la Somalie, après une attaque des shebab affiliés à Al-Qaïda, a affirmé le commandement militaire américain en Afrique (Africom) dans un communiqué diffusé lundi soir. « Aucun civil n’a été blessé ni tué compte tenu du caractère reculé de l’endroit où cet engagement a eu lieu », assure le communiqué qui ne donne pas de détail sur la nature de l’attaque shebab à l’origine de la frappe américaine. Sahel-Intelligence
Éthiopie: les Tigréens forment une équipe pour négocier avec Addis-Abeba malgré des désaccords
Les autorités de la région du Tigré ont nommé leur équipe de négociateurs pour des futurs pourparlers de paix avec le gouvernement fédéral éthiopien. Un conseiller du président du Tigré l’a annoncé à l’AFP lundi 18 juillet au soir, sans révéler leur identité, alors qu’Addis-Abeba a annoncé en juin que la sienne sera dirigée par le vice-Premier ministre Demeke Mekonnen. Mais les désaccords entre les deux parties sont encore nombreux, et la perspective de négociations demeure lointaine. Ils ne sont d’accord sur rien, sinon sur le fait qu’ils sont prêts à se parler de paix : aucun accord sur le lieu de futures négociations, ni sur une date, ni sur l’identité d’un médiateur, ni sur le périmètre des discussions. Les Tigréens poussent pour qu’un dialogue s’ouvre à Nairobi, sous l’égide du président du Kenya, Uhuru Kenyatta. Ils veulent qu’il inclue la question du Wolkait, un territoire disputé à l’ouest du Tigré, revendiqué par les Amharas et reconquis par ces derniers à la faveur de la guerre. Le Tigré exige de récupérer. Le gouvernement éthiopien, au contraire, penche pour des discussions à Arusha, en Tanzanie. Et ce sous l’autorité de l’Union africaine et de son médiateur, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. Selon plusieurs sources, ce point n’est pas négociable pour Addis-Abeba, alors que les Tigréens jugent Olusegun Obasanjo « trop proche » du pouvoir éthiopien. RFI
Nigeria: un prêtre enlevé tué par ses ravisseurs
Un prêtre catholique enlevé la semaine dernière dans le nord-ouest du Nigeria a été tué par ses ravisseurs tandis qu’un autre prêtre kidnappé le même jour a réussi à s’échapper, a déclaré mercredi le responsable régionale de l’Association chrétienne du Nigeria. Les prêtres John Mark Chietnum et Donatus Cleopas ont été enlevés le 15 juillet dans une église du village de Yadin Gura, dans l’État de Kaduna, où ils s’étaient arrêtés pour la nuit, a déclaré Joseph Hayab, responsable de l’Association chrétienne du Nigeria (CAN) à Kaduna. Mardi, le prêtre Donatus Cleopas a réussi à échapper à ses ravisseurs alors qu’ils étaient en chemin pour rencontrer un émissaire de la CAN afin de l’échanger contre une rançon, selon l’association. « Le révérend père Cleopas, qui a échappé à ses ravisseurs, nous a confirmé que son collègue le révérend père Chietnum avait été tué le jour de leur enlèvement », a déclaré M. Hayab. M. Hayab a négocié pendant plusieurs jours avec les bandits, qui avaient initialement exigé 60 millions de nairas (environ 145.000 dollars) pour les deux prêtres. Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont le théâtre de bandes criminelles, appelées localement « bandits », qui attaquent, pillent, enlèvent et tuent de nombreux personnes. Sahel-Intelligence
La Banque mondiale lève ses sanctions contre le Mali
La Banque mondiale a annoncé la levée de la suspension de ses opérations financières au Mali, une mesure prise en mai 2021 après deux coups d’État en moins d’un an, selon une note mardi du ministère de l’Économie et des Finances malien. « Le vice-président de la région Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque, Ousmane Diagana, a adressé au ministre de l’Économie et des Finances une correspondance datant du 18 juillet 2022, lui annonçant la levée de la suspension des décaissements relatifs aux projets et aux programmes financés par la Banque mondiale au Mali », indique cette note publiée sur la page Facebook du gouvernement. Cette décision « permettra ainsi, dans les plus brefs délais, le déblocage des paiements (…) des entreprises concernés et également la relance immédiate des activités desdits projets et programmes », poursuit la note. … Les colonels au pouvoir ont cédé aux exigences de la CEDEAO en publiant une nouvelle loi électorale et un calendrier qui comprend une élection présidentielle en février 2024, un calendrier accepté par l’organisation ouest-africaine. AfricaNews/AFP
Mali : quel avenir pour la Minusma ?
Le 29 juin dernier, le Conseil de sécurité de l’Onu prolongeait d’un an le mandat de la Minusma. Une prolongation faite en dépit de l’opposition des autorités maliennes à certaines dispositions de la résolution adoptée à cette occasion. Le Mali est surtout opposé au fait que les Casques bleus puissent mener librement des investigations sur les questions relatives aux droits de l’homme. L’arrestation, le 10 juillet dernier, d’une quarantaine de soldats ivoiriens accusés par les autorités maliennes de vouloir conduire une opération de déstabilisation est venue compliquer les relations déjà tendues entre Bamako et les Nations unies. Le Mali a annoncé dans la foulée, la suspension de toutes les rotations des troupes de la Minusma. Cette situation, combinée au retrait de la force militaire française, pourrait pousser plusieurs pays à revoir leur engagement au sein de la Minusma, selon Ornella Moderan, chercheuse à l’Institut d’études de sécurité (ISS) qui cite notamment l’Allemagne, la Suède ou le Royaume-Uni. … La Minusma, créée en 2013 pour soutenir le processus politique malien, est la mission de maintien de la paix de l’Onu ayant subi le plus de pertes humaines. 177 de ses casques bleus ont trouvé la mort dans le pays. La mission compte 13.289 militaires et 1.920 policiers. DW
Guinée: une mission de la Cédéao pour discuter de la transition
Le médiateur de la Cédéao pour la Guinée, l’ex-président béninois Thomas Boni Yayi, est à Conakry depuis mardi 19 juillet soir. Le président en exercice de la Cédéao et le nouveau président de la Commission de la Cédéao arrivent mercredi. Cette mission de médiation veut rencontrer les autorités de la transition en Guinée, pour notamment obtenir un « calendrier acceptable » de la durée de la transition et éviter à la Guinée d’être sanctionnée le 1er août. La mission est organisée à l’initiative du président en exercice de la Cédéao, Umaro Sissoco Embalo et de l’ex-président du Bénin, Thomas Boni Yayi, chargé de mener la médiation. Ces deux personnalités ont d’abord consulté chaque chef d’État de la sous-région pour une position commune concernant la Guinée. Le tout nouveau président de la Commission de la Cédéao, le gambien Omar Alieu Touray, est aussi présent et il est accompagné des nouveaux commissaires de la Cédéao. RFI
Le chef du parti Ennahdha interrogé par le pôle antiterroriste tunisien
Le chef du parti d’inspiration islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, est arrivé mardi au pôle antiterroriste pour être interrogé par un juge d’instruction, quelques jours avant un référendum proposé par le président dont Ennahdha est la bête noire. Plus d’une vingtaine de fourgons de sécurité stationnaient devant le siège de ce pôle spécialisé où environ 150 militants d’Ennahdha étaient rassemblés en soutien à leur leader, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ses partisans ont acclamé son nom tandis qu’il entrait dans le bâtiment, en faisant le V de la victoire. « Stop Political Trials » (arrêtez les procès politiques), indiquaient en anglais et en arabe les pancartes brandies par les manifestants. M. Ghannouchi, 81 ans, fait l’objet depuis le mois de juin d’une enquête pour des soupçons de corruption et blanchiment d’argent liés à des transferts depuis l’étranger vers l’organisation caritative Namaa Tunisie, affiliée à Ennahdha. Dans le cadre de la même enquête, la justice tunisienne avait fait interpeller puis avait relâché le mois dernier l’ancien Premier ministre et dirigeant d’Ennahdha, Hamadi Jebali, qui reste soupçonné de « blanchiment d’argent » et devra comparaître le 20 juillet devant le pôle judiciaire. AFP
« La bataille du référendum est décisive » : en Tunisie, la Constitution de la discorde
Dans un décor de poussière écrasé de chaleur, Fatma Khadraoui a trouvé une flaque d’ombre où disposer son étal de machines à café et de jouets. C’est jour de marché à Zannouch, bourg situé à une vingtaine de kilomètres à l’est de Gafsa, la région minière du sud-ouest de la Tunisie. La villageoise d’une cinquantaine d’années, foulard ajusté autour du visage et étoffes plissées sur les épaules, attend le chaland sur les bords de la voie ferrée où est convoyé le phosphate, direction le port de Sfax. Dans cet arrière-pays tunisien où la précarité se jauge aux carrioles brinquebalantes tirées par des ânes au pied de massifs pierreux abritant quelques hameaux berbères, l’écho des turbulences politiques de Tunis ne parvient qu’assourdi. Fatma Khadraoui avoue ne pas savoir grand-chose du projet de Constitution que le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, soumet à un référendum prévu le 25 juillet, un an après s’être arrogé les pleins pouvoirs à la faveur d’un coup de force contre les institutions issues de la Loi fondamentale de 2014. Alors que l’élite libérale du pays, qui avait initialement concédé le bénéfice du doute à Kaïs Saïed, s’inquiète désormais ouvertement du risque de rechute autoritaire en Tunisie après une décennie d’apprentissage brouillon et chaotique de la démocratie, Fatma Khadraoui n’affecte pas autant d’alarmisme. Le Monde
Kenya : une élection présidentielle sur fond de grogne sociale
Le 9 août, environ 22 millions de Kényans sont attendus aux urnes pour élire leur futur président. Mais le scrutin à venir est relégué au second plan par des préoccupations sociales alors que l’inflation dans le pays a atteint 7,9 %. Outre le conflit en Ukraine, la sécheresse dans la corne de l’Afrique a entraîné une pénurie des denrées alimentaires au Kenya. « Beaucoup de gens sont mécontents de l’état actuel de notre politique. Beaucoup de Kényans sont préoccupés par la situation économique, le coût de la vie et d’autres choses, à leur avis, beaucoup plus importantes qui se déroulent dans leur propre vie au jour le jour, donc je ne pense pas qu’il y ait un seul facteur unique qui conduit à l’apathie des électeurs, mais peut-être une tempête parfaite, vous savez, une combinaison de facteurs qui crée un certain nombre de difficultés que les populations tentent de surmonter. », a déclaré Tom Mboya, consultant en gouvernance. AfricaNews
Tchad : de Déby père à Déby fils, le clanisme continue
Au Tchad, après le décès du président Idriss Déby Itno, la gestion du pouvoir a-t-elle changé sous l’actuelle transition militaire dirigée par son fils ? De nombreux observateurs répondent par la négative. Le pouvoir serait toujours concentré entre les mains des membres du groupe ethnique du défunt président : les Zaghawas. Pour se convaincre de la prédominance de l’ethnie Zaghawa dans le système en place, il n’y a qu’à observer la composition du Conseil militaire de transition (CMT). La majorité des 15 membres en sont issus, à commencer par le chef de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno. Les Zaghawas, qui vivent de part et d’autre de la frontière soudano-tchadienne, ont porté l’ancien président Idriss Déby au pouvoir en 1990. Un peu plus d’un an après le décès de celui qui a régné sur le Tchad pendant 30 ans, le sociologue Marita Toglo-Allah constate que le clanisme promu par le défunt président est toujours en place. Il explique sur la DW que « c’est comme si on remplaçait Saint-Jean par Saint-Paul. Donc, en réalité, il n’y a pas de changements, c’est le même système ». DW
Tchad: l’opposition vent debout face aux conditions du dialogue national
Les partis politiques et associations opposés à la transition au Tchad ont réagi mardi 20 juillet à la décision du gouvernement de convoquer le dialogue national devant mettre fin à la transition entamée depuis la mort d’Idriss Déby pour le 20 août. Le dialogue national, plusieurs fois reporté, ne devrait pas se tenir dans les conditions voulues par le gouvernement, dénoncent les mouvements d’opposition qui appellent la communauté internationale à prendre ses responsabilités. Le communiqué de l’opposition indique que, dans l’arrêté du Premier Ministre, le mot souverain a disparu alors que depuis le début de la transition, les caractères inclusif et souverain du dialogue ont été au centre des revendications. Ce qui interroge sur la sincérité du conseil militaire de transition qui n’a pas voulu consacrer le caractère souverain du dialogue, pourtant promis par le chef de la junte au pouvoir, Mahamat Idriss Déby Itno le 31 décembre 2021. RFI
Angola : l’héritage politique de dos Santos disputé
Pendant 38 ans, de 1979 à 2017, José Eduardo dos Santos a dirigé l’Angola d’une main de fer. Pendant toutes ces années, il a contrôlé son parti, l’ancien mouvement de libération MPLA, mais aussi l’appareil d’Etat, les revenus du pétrole et de la vente de diamants, l’armée et, surtout, ses citoyens. Il a gratifié ses amis et ses proches d’argent, de pouvoir et de postes. Il a fait poursuivre et punir ses opposants. En 2017, il s’est retiré de la politique et a transmis le pouvoir à son ancien ministre de la Défense, João Lourenço, qu’il a lui-même choisi pour lui succéder. Dos Santos est décédé à l’âge de 79 ans après un long séjour dans une clinique de Barcelone. Mais une guerre s’est désormais engagée autour de l’héritage politique de l’autocrate. Alors que le président Lourenço souhaite exploiter politiquement la mort de son prédécesseur, six semaines avant les prochaines élections, la famille proche de José Eduardo dos Santos lance de graves accusations contre Lourenço et le MPLA : le régime actuel n’aurait aucun droit sur l’héritage politique de José Eduardo dos Santos. Au contraire, le régime serait même coresponsable de la mort de José Eduardo dos Santos, affirment-ils, et tente par tous les moyens d’empêcher le rapatriement du corps en Angola. DW
Qu’est-ce que le virus de Marburg et comment peut-on l’éviter ?
Au Ghana, deux personnes sont mortes du virus de Marburg – et 98 ont été mises en quarantaine – ce qui fait craindre une épidémie de masse. Cette maladie hautement infectieuse provoque de la fièvre, des douleurs musculaires, des diarrhées, des vomissements et, dans certains cas, la mort par perte de sang extrême. Des centaines de personnes sont mortes du virus dans le passé, principalement en Afrique. Qu’est-ce que le virus de Marburg ? Cousin du virus Ebola, tout aussi mortel, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus de Marburg a été identifié pour la première fois après l’infection de 31 personnes et le décès de sept d’entre elles lors de flambées simultanées en 1967 à Marbourg et Francfort, Allemagne, et Belgrade, Serbie. L’épidémie a été attribuée à des singes verts africains importés d’Ouganda. Mais le virus a depuis été lié à d’autres animaux. Chez l’homme, elle se transmet principalement par les personnes ayant passé de longues périodes dans des grottes et des mines peuplées de chauves-souris. BBC
Spacia, le nouvel outil de la Côte d’Ivoire pour lutter contre la corruption
L’État ivoirien a officiellement lancé il y a une semaine une plateforme pour dénoncer les actes de corruption dans l’administration publique. Elle s’appelle Spacia, pour Système de surveillance et de prévention et de détection des actes de corruption et infractions assimilées. Désormais, avec Spacia, les citoyens ivoiriens peuvent dénoncer un acte de corruption de l’administration publique, en allant sur la plateforme en ligne, en appelant un numéro vert : le 1345 ou en envoyant un courrier à un bureau des plaintes. Le signalement est ensuite analysé puis validé ou non par un comité de juristes. Si l’histoire est crédible, l’autorité compétente doit s’en saisir pour prendre des sanctions envers le fonctionnaire fautif, et cela peut prendre plusieurs semaines. La plateforme a été mise en place par le ministère ivoirien de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption créé en 2021. L’État ivoirien dit prôner la tolérance zéro en matière de corruption et a fait de cette lutte l’une des priorités du 3e mandat du président Alassane Ouattara. RFI
Biden annonce un sommet Etats-Unis-Afrique en décembre
Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi la tenue d’un sommet entre les Etats-Unis et plusieurs dizaines de pays africains en décembre à Washington pour discuter de défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique. Le président américain Joe Biden a annoncé mercredi la tenue d’un sommet entre les Etats-Unis et plusieurs dizaines de pays africains en décembre à Washington pour discuter de défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique. « Ce sommet démontrera l’engagement durable des Etats-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre les Etats-Unis et l’Afrique et d’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes », a déclaré Joe Biden dans un communiqué. Ce sommet aura lieu du 13 au 15 décembre. … Le sommet visera à établir un nouvel engagement économique, à promouvoir la démocratie et les droits humains, à faire progresser la paix et la sécurité et à relever des défis tels que la sécurité alimentaire et le changement climatique ainsi que la pandémie de COVID-19, a dit Joe Biden. VOA/AFP