Revue de presse du 20 avril 2023

Au sixième jour de combats à Khartoum, des appels à cesser le feu ignorés
Alors que les affrontements se poursuivaient à Khartoum jeudi, la communauté internationale tente de négocier un cessez-le-feu avec les deux généraux en lutte pour le pouvoir au Soudan. Sans succès jusque-là. Explosions et tirs continuaient, jeudi 20 avril, de déchirer Khartoum alors que la communauté internationale tente d’arracher un cessez-le-feu aux deux généraux en lutte pour le pouvoir au Soudan, à la veille de la fête musulmane de l’Aïd el-Fitr. Dans la ville de plus de cinq millions d’habitants, les familles se pressent sur les routes pour fuir raids aériens, rafales et combats de rue qui ont tué depuis samedi plus de 270 civils et se concentrent à Khartoum et au Darfour, dans l’ouest. À quelques dizaines de kilomètres de la capitale, toutefois, la vie suit son cours et les maisons s’ouvrent pour accueillir les déplacés. Traumatisés, ils ont roulé ou marché des heures durant, car désormais le litre d’essence s’échange à 10 dollars dans l’un des pays les plus pauvres du monde. France24

Quelque 320 militaires soudanais fuyant les combats se réfugient au Tchad
Trois-cent-vingt militaires soudanais fuyant les combats meurtriers dans leur pays entre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) et l’armée régulière ont traversé la frontière dimanche et se sont rendus à l’armée tchadienne, a annoncé mercredi le ministre tchadien de la Défense. « Ils ont pénétré sur notre territoire, tous ont été désarmés et cantonnés », a déclaré le général Daoud Yaya Brahim lors d’une conférence de presse de plusieurs ministres. « Ce sont 320 éléments de l’armée soudanaise des gendarmes, policiers et militaires, qui ont peur d’être tués par les FSR qui se sont rendus à nos forces », a-t-il ensuite précisé à l’AFP. VOA

Au Soudan, Wagner reste discret et préserve ses intérêts
agner, implanté au Soudan depuis des années, bénéficie d’un accès privilégié aux mines d’or du pays, mais le groupe paramilitaire russe se fait discret depuis le début, samedi 15 avril, des affrontements qui opposent l’armée régulière aux très redoutées Forces de soutien rapide (FRS). Les ambitions africaines de la société militaire privée (SMP) fondée par Evgueni Prigojine, fidèle au président russe Vladimir Poutine, sont illimitées, même si elle comptait avancer masquée dans certains territoires. Et nul doute qu’elle entend sortir sans dommage des combats. … Le Soudan regorge de métal précieux, dont il est le deuxième producteur en Afrique, mais une immense majorité est exportée illégalement. Nombre de mines sont tenues par les FSR de Hemedti. … Contrairement au Mali ou en République centrafricaine (RCA), le groupe « est resté relativement opportuniste au Soudan plutôt que loyal à une faction particulière », explique à l’Agence France-Presse Catrina Doxee, du think tank américain CSIS. Ce qui lui permet de continuer à extraire de l’or après la chute de Omar el-Béchir, puis le coup d’État d’octobre 2021. Le Point

Mali: le chef de cabinet du colonel Assimi Goïta tué dans une embuscade
Le chef de cabinet du colonel Assimi Goïta, président de la transition dominée par les militaires au Mali, fait partie des quatre personnes tuées dans une attaque mardi près de la frontière mauritanienne, indique jeudi une note de la présidence authentifiée par l’AFP. Selon le document, Oumar Traoré, chef de cabinet du colonel Goïta, était dans la délégation victime d’une embuscade près de la localité de Nara, dans une région en proie aux attaques jihadistes. Les obsèques ont lieu jeudi à Kati, ville-garnison près de la capitale Bamako, précise la même source. VOA

Mali: le parti d’opposition PSDA face à la justice suite à une procédure de dissolution
L’audience s’est ouverte ce mercredi midi au tribunal de la Commune II de Bamako. Le parti d’opposition PSDA est menacé de dissolution après les propos tenus le 30 octobre dernier sur RFI par son président Ismaël Sacko, qui avait jugé le Premier ministre Choguel Maïga « ingrat », « imbus » et « pleurnichard ». Parce qu’il s’agit d’une procédure par assignation, les argumentations sont essentiellement écrites : il n’y a eu ce mercredi aucun débat oral, aucune plaidoirie. Le ministère malien de l’Administration territoriale estime que les propos tenus par Ismaël Sacko, président du parti d’opposition PSDA, constituent une « insulte grave à l’endroit d’une institution de la République. » Parce qu’ils ont été tenus sur RFI, « radio étrangère interdite au Mali », ils constituent également, pour le ministère, « un acte qui compromet l’unité nationale, l’intégrité du territoire et la souveraineté nationale. » Le ministère parle même de « complot contre l’État du Mali avec de sérieux soupçons de complicité avec des puissances étrangères. » RFI

Vague d’arrestations d’opposants politiques en Tunisie : « Le pouvoir veut les faire taire »
Devant la prison pour femmes La Manouba, à Tunis, une petite centaine de manifestants crient à l’injustice « Liberté, liberté ! Fini l’Etat policier ! », scandent-ils à tue-tête. Face à une rangée de policiers en civil, tous ici réclament la libération de Chaïma Issa, membre du Front de salut national (FSN), principale coalition d’opposition au président Kaïs Saïed, et membre du mouvement « Citoyens contre le coup d’État ». Cette militante au caractère fort, s’est exprimée publiquement contre les mesures du président. Notamment, en décembre, juste après le premier tour des élections législatives, sur les ondes d’une radio, elle a déclaré ceci : « Devant l’impasse constitutionnelle et politique dans laquelle se trouve le pays depuis le ‘coup d’État’du 25 juillet 2021, l’effondrement économique qui sévit, l’échec des élections du 17 décembre 2022, je doute que les institutions de défense du pays continueront de soutenir un tel processus, notamment le second tour d’élections législatives fictives ». Elle est détenue depuis le 22 février, pour « complot contre la sûreté de l’Etat ». RTBF

Au Sahel, l’émir Iyad Ag-Ghali toujours vivant, toujours influent, toujours traqué
Ce sera peut-être son dernier combat, après tant de coups de feu tirés dans toutes les directions. Depuis quarante ans, Iyad Ag-Ghali s’est successivement battu pour la légion islamique de Mouammar Kadhafi au Liban et au Tchad, pour la cause touareg au sein des rébellions apparues dans le nord du Mali au tournant des années 1990, pour le compte d’Al-Qaida afin d’imposer une conception salafiste de la charia – la loi islamique – dans son pays et au-delà, contre les soldats des opérations militaires françaises « Serval », « Sabre » et « Barkhane ». Aujourd’hui, c’est face à ses ennemis intimes que l’émir du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM en arabe) doit faire face. Une guerre déclenchée en 2020 contre la branche sahélienne de l’Etat islamique (EI) qui encercle désormais Ménaka et menace de pousser ses conquêtes dans le nord et le centre du Mali, terrifiant les populations qui assistent à la progression de ces combattants plus radicaux et impitoyables que ceux du GSIM. Enjeux de ces affrontements fratricides entre les deux organisations djihadistes rivales : la suprématie régionale et le contrôle des territoires et des richesses agricoles du delta intérieur du fleuve Niger. Le Monde

Burkina Faso: les détails de la mobilisation générale connus suite à la signature d’un décret
Au Burkina Faso, le président de la transition Ibrahim Traore a signé ce 19 avril 2023 le décret portant sur la « mobilisation générale et la mise en garde ». Annoncées il y a une dizaine de jours, et acceptées par le Conseil constitutionnel quelques semaines plus tôt, ces dispositions législatives permettent aux autorités de prendre des mesures exceptionnelles au nom de la sécurité nationale. Elles offrent un cadre juridique à la stratégie militaire de lutte contre le terrorisme. D’abord, les autorités instaurent « un droit à l’appel à la défense ». Les jeunes à partir de 18 ans, physiquement aptes, peuvent être « appelés à s’enrôler ». D’autre part, les populations civiles « peuvent également s’organiser, sous l’encadrement des forces de défense et de sécurité, pour défendre leur localité contre toute forme de menace, notamment les groupes armés terroristes ». Toutefois, le texte ne stipule pas la forme de cet encadrement, ni la nature des moyens mis à la disposition des populations pour se défendre. RFI

Malgré une accalmie dans l’Est de la RDC, de sérieux risques persistent, selon l’ONU
Une accalmie fragile s’est installée dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) mais le risque d’une reprise des combats reste réel, a expliqué mercredi l’Envoyé spécial de l’ONU dans la région des Grands Lacs d’Afrique au Conseil de sécurité. « Au moment où je prends la parole, une légère amélioration est à noter. Sur le plan militaire, une accalmie fragile s’est installée dans l’Est de la RDC. Les jours se succèdent sans affrontements majeurs. Entre l’armée de la RDC et le Mouvement du 23 mars, un fragile cessez-le-feu semble tenir », a souligné Huang Xia dans un exposé devant les quinze membres du Conseil. Il a noté avec satisfaction que le déploiement de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est se poursuit et que « les échanges peu diplomatiques entre Kigali et Kinshasa ont diminué ». Mais en contrepoint de quelques avancées, de sérieux risques persistent : le retrait du groupe armé M23 des localités occupées reste partiel ; le désarmement et le cantonnement de ses combattants se fait attendre ; et une solution politique négociée tarde à se matérialiser. ONU Info

La transition tchadienne accusée de nombreux manquements
Annoncée par la junte militaire pour 18 mois, la transition militaire en cours en est à sa deuxième année avec de nombreuses promesses non tenues. Si certains Tchadiens apprécient la gestion de cette transition en cours et estiment que le pays est resté stable, de nombreux autres ne sont pas satisfaits et dressent un bilan critique. Ils pensent « qu’il n’y a toujours pas de justice » dans le pays et dénoncent « la corruption qui persiste ». D’autres rappellent la repression des manifestations du 20 octobre 2022. Durant ces manifestations, les forces de sécurité ont tiré sur des manifestants dans plusieurs villes, y compris à N’Djamena, la capitale, tuant plusieurs personnes et en blessant des dizaines d’autres. Pour certains Tchadiens, il est important que « le gouvernement de transition se réorganise pour pouvoir satisfaire le peuple tchadien ». Comme le référendum constitutionnel, la rédaction d’une nouvelle Constitution ainsi que l’organisation d’une élection présidentielle afin de rendre le pouvoir aux civils. A cela s’ajoute la prolongation unilatérale de cette transition pour 24 mois par le dialogue national, boycotté par la société civile et l’opposition à la transition. DW

L’Ukraine plaide pour l’arrestation de Poutine en Afrique du Sud
Une délégation d’universitaires et des organisations de la société civile ukrainienne était en Afrique du Sud pour un plaidoyer en faveur de l’arrestation du président russe dans le pays. Vladimir Poutine doit participer en août au sommet Brics, bloc Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, organisé par Pretoria alors qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt émis en mars la CPI pour son rôle dans la crise en Ukraine. « Nous aimerions parler au parti au pouvoir, l’ANC. Il est temps qu’une délégation sud-africaine d’un certain niveau se rende à Kiev, qu’elle voie de ses propres yeux ce qui se passe et qu’elle exprime sa position. », a déclaré le Professeur Olexiy Haran, Professeur de politique comparée, Université nationale de Kiev-Mohyla. Mais Pretoria joue depuis le début du conflit russo-ukrainien la carte de neutralité. Une position qui rend difficile l’idée de l’arrestation de Vladimir Poutine sur son sol. AfricaNews

Burundi: recherché par la police, l’ex-Premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni reste introuvable
Au Burundi, l’ex-Premier ministre, le général Alain-Guillaume Bunyoni est recherché par la justice burundaise a annoncé le ministre de l’Intérieur ce mercredi. L’ancien numéro 2 du CNDD-FDD, le parti du président Évariste Ndayishimiye, n’a été trouvé dans aucune de ses résidences perquisitionnées lundi. Trois de ses propriétés ont été fouillées lundi, mais impossible de retrouver la trace d’Alain-Guillaume Bunyoni. Depuis, il est recherché par la police, sans que les autorités n’aient expliqué pour quoi. Mais un journal proche des services de renseignements l’a accusé de s’être alliés avec des éléments qui tentent de déstabiliser le pouvoir. L’ancien Premier ministre aurait fui, selon un haut gradé de l’armée burundaise, après avoir été prévenu qu’une fouille allait se dérouler chez lui. Le chef de la brigade anti-émeutes du Burundi, réputé proche de Bunyioni et soupçonné de l’avoir alerté, a été interpellé puis placé sous interrogatoire depuis trois jours. RFI

Nigeria : la désinformation traduit une démonétisation des institutions
La vague de désinformation qui vise actuellement au Nigeria la Commission électorale et les juges de la Cour suprême, appelés à statuer sur la présidentielle, révèle un vaste discrédit des institutions dans le pays le plus peuplé d’Afrique, selon des experts. Si les élections au Nigeria se caractérisent souvent par l’achat de voix et la violence, les défaillances techniques et les retards dans la transmission des résultats observés lors du vote du 25 février alimentent cette fois une désinformation galopante. Elle est « vraiment un grand problème au Nigeria », observe Kemi Busari, directeur de la publication pour le Nigeria de l’organisation de fact-checking Dubawa. « Les gens se moquent des fact-checks. Tout ce qui leur importe ce sont leurs préjugés », regrette-t-il. Les candidats arrivés derrière le vainqueur déclaré à la présidentielle, Bola Tinubu, représentant du parti au pouvoir, Atiku Abubakar et Peter Obi, respectivement deuxième et troisième, ont saisi fin mars la justice pour contester les résultats. Les experts prévoient que ces recours arrivent jusqu’à la Cour suprême, comme lors de la précédente présidentielle en 2019. AfricaNews/AFP

Cameroun: «Recrudescence» de cas de choléra dans la région de Yaoundé
Au Cameroun, les autorités ont indiqué ce 19 avril 2023 que la région du Centre, dont le chef-lieu est la capitale du pays Yaoundé, « connaît depuis quatre semaines une recrudescence de cas de choléra ». Le ministère de la Santé déclare avoir activé le dispositif de riposte dédié face à cette épidémie. Des cas de choléra ont été signalés dans la capitale du Cameroun. Le ministère de la Santé parle d’une « recrudescence » de la maladie depuis quatre semaines, dans la région du Centre. Les autorités sanitaires ont confirmé le 19 avril 2023 88 cas et 5 décès, sans préciser quelles sont les localités les plus touchées. En effet, le communiqué du ministère de la Santé liste seulement les districts concernés. Obala et Mfou sont deux localités à l’extérieur de Yaoundé. Tandis que Djoungolo, Cité-Verte, Nkoldongo et Biyem-Assi, correspondent à des districts sanitaires dans la capitale camerounaise. RFI

Meurtre de neuf Chinois en Centrafrique: les enquêteurs accusent les rebelles
L’enquête sur le meurtre il y a un mois de neuf Chinois dans une mine d’or en Centrafrique a confirmé, selon le gouvernement, qu’ils avaient été « assassinés » par le principal groupe rebelle du pays qui avait cependant démenti le jour même de l’attaque toute responsabilité. Ces employés de la compagnie minière chinoise Gold Coast Group avaient été tués le 19 mars par des hommes armés dans une attaque nocturne du site aurifère de Chimbolo, dans le centre du pays. Bangui avait immédiatement accusé la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), laquelle avait aussitôt nié et accusé en retour le groupe paramilitaire russe Wagner. « Les auteurs de l’assassinat sont incontestablement des éléments de la CPC », a déclaré mercredi le ministre centrafricain de la Justice Arnaud Djoubaye Abazène en citant le rapport final de l’enquête, sans cependant en révéler le contenu. VOA

Démographie : l’ONU veut se concentrer sur les droits des femmes
L’ONU a appelé mercredi les gouvernements à faire respecter les droits des femmes à disposer librement de leurs corps, plutôt que de se montrer anxieux face à une population mondiale dépassant huit milliards d’habitants. Au lieu de s’inquiéter de savoir s’il y a trop d’habitants sur Terre – avec un pic attendu à 10,4 milliards dans les années 2080 – le monde devrait se préoccuper des difficultés des femmes à exercer leurs droits en matière de procréation, estime le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), en charge des questions de santé sexuelle et reproductive. Natalia Kanem, qui dirige l’organisation, juge « faux » de croire que le réchauffement climatique est dû à la prolifération des êtres humains sur une planète aux ressources limitées, et affirme que les pays ayant les plus hauts taux de fécondité sont ceux qui contribuent le moins au réchauffement mais qui souffrent le plus de ses conséquences. AfricaNews

Licenciement « abusifs » à Facebook: la justice kenyane se dit compétente
Un tribunal du Kenya s’est déclaré compétent jeudi pour juger du licenciement contesté de 183 modérateurs de contenu sur Facebook par un sous-traitant de Meta, la maison-mère du réseau social visée par deux autres plaintes dans ce pays d’Afrique de l’Est. Un groupe de 140 salariés de la société Sama basés dans la capitale kényane Nairobi se sont joints à une plainte initiale déposée le 17 mars par 43 de leurs collègues dénonçant leur licenciement « illégal ». Les avocats de Meta affirment que le géant américain des réseaux sociaux qui détient également Instagram et Whatsapp ne peut être poursuivi, estimant notamment que le Tribunal de l’emploi et des relations du travail de Nairobi n’a pas juridiction car le groupe n’est pas implanté au Kenya. Ils font par ailleurs valoir que le groupe n’est lié par aucun contrat de travail avec les plaignants. VOA

«Gangs of Lagos», film nigérian qui illustre les ambitions africaines de la plateforme Amazon Prime
Le film nigérian Gangs of Lagos, qui se déroule dans un quartier de la capitale économique du pays, est disponible depuis le 7 avril sur la plateforme de vidéo à la demande (VOD) Amazon Prime. Sa sortie illustre la volonté des géants du secteur d’attirer de nouveaux abonnés sur le continent africain. Les plateformes de vidéo à la demande ont les yeux tournés vers l’Afrique. Confrontés à un ralentissement de leur croissance en Europe et aux États-Unis, Netflix, Disney+ ou Amazon Prime cherchent à nouer des partenariats avec les studios de production et les cinéastes africains, pour accéder à un marché encore largement sous-exploité. Amazon Prime a notamment mis en ligne ce 7 avril son premier film africain original tourné au Nigeria. Gangs of Lagos est une plongée dans le quartier d’Isale Eko. Le film dépeint les espoirs et les galères de trois amis d’enfance, dans une ville où les rêves de fortune restent souvent hors d’atteinte. RFI