Mali: des témoins accusent l’armée et des «militaires blancs» de la mort de civils au Centre
Alors que les combats entre groupes djihadistes rivaux se sont poursuivis lundi 31 octobre dans le nord du Mali, l’inquiétude monte chez des élus et associations communautaires du centre du pays : au moins 13 civils ont été tués dimanche dans la région de Mopti, dans une descente d’hommes armées, selon de témoignages. Ceux-ci pointent du doigt l’armée et les troupes russes de Wagner. Deux sources militaires maliennes rejettent « catégoriquement » ces accusations : « Nous sommes une armée républicaine qui respecte les droits de l’Homme », martèle par exemple un officier supérieur de l’armée de terre. Mais il n’empêche sur le terrain, plusieurs interlocuteurs signe et persistent : la descente musclée de ce dimanche dans le village de à malien de Guelledjé, dans le cercle de Tenenkou au centre du pays, est l’œuvre « de militaires maliens accompagnés de militaires blancs » – la terminologie employée pour désigner les militaires russes. Ceux-ci sont des « instructeurs » selon Bamako, des « mercenaires » selon plusieurs pays occidentaux comme la France et les États-Unis. RFI
Terrorisme : échec des juntes au Mali et au Burkina Faso
Selon l’Acled (Armed conflict location and event data), une organisation qui recense tous les conflits et événements violents dans le monde, les attaques djihadistes au Mali et au Burkina Faso ont augmenté au cours de la dernière année. Les deux pays ont enregistré plus d’un millier d’attaques qui ont causé la mort de plus de 4.000 personnes. Or, entre octobre 2021 et octobre de cette année, Bamako était et reste d’ailleurs dirigé par des militaires. Dans le cas du Burkina Faso, les militaires ont pris le pouvoir par les armes en janvier dernier. Ould Abdellah, ancien ministre et spécialiste des questions de sécurité, note que malgré les putschs, « l’insécurité persiste et s’aggrave ». « Les attaques continuent sous les militaires parce que les islamistes dans notre région sont largement des rébellions de citoyens contre les gouvernements centraux », explique Ould Abdellah à la DW. « Le seul problème avec les militaires, c’est qu’ils se mettent eux-mêmes dans une position extrêmement difficile. On ne peut pas gérer un pays, ses multiples problèmes, économiques et sociaux, et en même temps vouloir lutter contre le terrorisme. » Par ailleurs, selon ce spécialiste, les coups d’Etat dans des coups d’Etat, comme ceux intervenus au Mali et au Burkina Faso, fragilisent le pays et créent des dissensions au sein des armées, impactant négativement ainsi la lutte contre le terrorisme. DW
Plus de 2.000 arrestations au cours des manifestations au Tchad
Plus de 2.000 personnes ont été détenues pendant et après les manifestations violemment réprimées au Tchad qui ont fait plusieurs dizaines de morts à travers le pays le 20 octobre, selon l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT). Environ 1.000 personnes ont été arrêtées et placées en détention dans divers lieux de la capitale N’Djamena, a indiqué à l’AFP Isidore Collins Ngueuleu Djeuga, conseiller principal en droits humains pour l’Afrique à l’OMCT. L’ONG estime qu’environ 1.100 autres ont été placées en détention à la prison de Moussoro, à 300 km de N’Djamena, et dans la prison de haute sécurité de Koro Toro, en plein désert. D’après l’OMCT, des représentants des autorités judiciaires doivent se rendre cette semaine à Koro Toro pour leur notifier les charges. L’ONG demande la libération de toutes les personnes détenues ou, au moins, qu’elles bénéficient de procès équitables, et elle souhaite que la sécurité des avocats soit garantie pendant la traversée du désert. Les manifestations ont fait « une cinquantaine » de morts et « plus de 300 » blessés, selon le Premier ministre Saleh Kebzabo. Les manifestants contestaient la récente extension de la période de transition politique et le maintien de Mahamat Idriss Déby Itno à la tête de l’Etat. Un couvre-feu a été décrété depuis dans plusieurs villes. VOA/AFP
RDC : des manifestants tentent de forcer le passage aux frontières avec le Rwanda
La situation est restée tendue dans la ville de Goma (Nord-Kivu) jusqu’à midi ce lundi 31 octobre à la suite de la marche organisée par la coordination provinciale de la société civile. Des centaines de manifestants, munis des bâtons et des branches d’arbres ont pris d’assaut toutes les grandes artères de la ville. Exaspérés de colère, les manifestants scandant des slogans hostiles au gouvernement rwandais ont tenté de traverser la frontière du Rwanda par la grande et la petite barrière, a constaté le reporter de Radio Okapi. La manifestation, qui se voulait pacifique, a totalement dégénéré en fin de matinée lorsque des manifestants venue des quartiers Majengo, Buhene, Katindo, Mapendo, Mikeno, des Volcans et Bujovu, se sont massés au niveau du ront-birere avant de s’ébranler vers la petite barrière, à la frontière avec le Rwanda. Là, ils ont été bloqués par un important dispositif de la police y déployé tôt le matin de ce lundi. … Cette marche de la société civile intervient au lendemain de la manifestation spontanément d’un groupe des jeunes de la société civile et de mouvements citoyens dans les rues de Goma dimanche 30 octobre. Les manifestants ont brûlé le drapeau du Rwanda, à la grande barrière. Cette action fait suite à la décision du Conseil supérieur de la défense demandant au Gouvernement d’expulser Vincent Karega, ambassadeur plénipotentiaire du Rwanda en poste en RDC. Radio Okapi
Les USA accusent le Rwanda de soutenir des groupes armés en RDC
Washington a réitéré lundi ses craintes selon lesquelles le Rwanda soutiendrait une rébellion dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dont les avancées rapides ont amené Kinshasa à expulser l’ambassadeur du pays frontalier. Lors d’une visite dans les deux pays en août, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait alerté sur des informations « crédibles » qui faisaient état d’un soutien apporté par le Rwanda au « Mouvement du 23 mars » (M23), une ancienne rébellion tutsi. « Le soutien d’un Etat à des groupes armés est inacceptable et nous réitérons nos inquiétudes quant au soutien du Rwanda au M23 », a déclaré à la presse le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price. « Nous encourageons les pays de la région à travailler ensemble pour restaurer la paix, la sécurité et le respect, tout en respectant la souveraineté ainsi que l’intégrité territoriale de chacun », a-t-il ajouté. Il a affirmé que les représentants américains « ont été fréquemment en contact » avec leurs homologues rwandais et de RDC au cours de la semaine dernière, au moment où les tensions augmentaient. Après plusieurs semaines d’accalmie, le M23 progresse depuis le 20 octobre à l’intérieur du territoire de Rutshuru, au nord de Goma. AfricaNews/AFP
RDC : 50.000 déplacés par la reprise des combats dans l’est, s’inquiète l’ONU
L’ONU s’est inquiétée lundi de la résurgence des combats entre les forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 qui ont déplacé, en onze jours, quelque 50.000 personnes dans l’est du pays. « On estime que lors des onze derniers jours, environ 50.000 hommes, femmes et enfants ont été déplacés, dont environ 12.000 ont trouvé refuge en Ouganda », a déclaré lundi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. « Les Casques bleus continuent d’apporter un soutien logistique et médical aux forces armées congolaises et de (…) protéger les civils », a-t-il ajouté, soulignant que le secrétaire général était « profondément préoccupé ». Dimanche soir, Antonio Guterres avait appelé à une « désescalade immédiate », après s’être entretenu avec les présidents de l’Angola, de la RDC, du Rwanda et du Kenya et du Sénégal, qui président l’Union Africaine, selon un communiqué de son porte-parole. RTBF
Somalie : Demande d’aide à la communauté internationale après le double attentat à Mogadiscio
Le président somalien a lancé un appel à la communauté internationale pour venir en aide aux blessés du double attentat à la voiture piégée qui a fait 116 morts et au moins 324 blessés, samedi, dans la capitale Mogadiscio, selon un nouveau bilan. Un premier bilan provisoire faisait état de 100 morts et 300 blessés. Les terroristes du groupe islamiste Al shebab ont revendiqué l’attentat, le plus meurtrier depuis cinq ans, affirmant que leurs combattants avaient visé le ministère de l’Education. Deux véhicules piégés ont explosé dans le centre ville de Mogadiscio, à quelques minutes d’intervalle. « Nous appelons la communauté internationale, les frères somaliens et les autres frères (…) à envoyer des médecins en Somalie pour aider les hôpitaux à soigner les blessés », avait déclaré dimanche le président Hassan Sheikh Mohamud, en soulignant que le nombre de victimes pourrait encore augmenter. « Nous ne pouvons pas transporter par avion tout ce nombre de blessés (…). Nous demandons à quiconque pouvant nous envoyer de l’aide de le faire », avait poursuivi le chef de l’Etat, après avoir lui-même donné son sang. Sahel-Intelligence
Egypte : mesures policières après un mystérieux appel à la révolte
Interrogatoires préventifs par la justice militaire, téléphones fouillés ou cafés fermés, la police égyptienne multiplie, selon les défenseurs des droits humains, les mesures de répression face à un mystérieux appel à manifester en pleine COP27 qui réunira les dirigeants de la planète dans le pays. Tout a commencé, assure l’avocat Khaled Ali, figure des droits humains dans le pays, « il y a plus de dix jours », alors qu’apparaissait sur Twitter le mot-clé « Manifeste_le_11/11 », jour où le président américain Joe Biden notamment participera à la COP27 et s’adressera à ses dizaines de milliers de participants. Depuis, « le parquet militaire interroge quasiment tous les jours des gens dans différentes provinces », écrivait vendredi sur sa page Facebook l’ancien candidat de la gauche à la présidentielle. Le 11 novembre, personne ne sait ce qui pourrait arriver dans un pays où manifester est défendu par la loi. Mais pour les autorités, qui à ce moment-là organiseront la conférence de l’ONU sur le climat dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh à l’autre bout du pays, pas question que le mécontentement social s’empare de la rue. AfricaNews/AFP
Le détenu le plus célèbre d’Égypte durcit sa grève de la faim pour la COP27
En grève de la faim depuis six mois, Alaa Abdel Fattah, figure centrale de la révolte de 2011 en Egypte, va cesser mardi tout apport calorique et arrêtera de boire de l’eau à partir du 6 novembre, au début de la COP27, a annoncé sa soeur lundi. « A partir de demain, Alaa cessera complètement de s’alimenter et à partir du 6 novembre, à l’ouverture de la COP27, il cessera de boire, si rien n’est fait, il va mourir », a déclaré sa sœur, Mona Seif, militante des droits humains en Egypte, sur Twitter. M. Abdel Fattah, condamné fin 2021 à cinq ans de prison pour « diffusion de fausses informations », est une figure centrale de la révolte populaire ayant renversé le président Hosni Moubarak en 2011. Désormais bête noire du régime du président Abdel Fattah al-Sissi, il n’avale plus depuis 6 mois que « 100 calories par jour, c’est-à-dire une cuillère de miel et un peu de lait dans du thé », selon ses proches. La militante écologiste Greta Thunberg, s’était dite sur Twitter solidaire des « prisonniers d’opinion en Égypte avant la COP27 », la conférence sur le climat de l’ONU qui s’ouvre le 6 novembre à Charm el-Cheikh. … L’Egypte est régulièrement critiquée sur les droits humains avec plus de 60.000 prisonniers d’opinion derrière les barreaux, selon les ONG. Human Rights Watch avait critiqué l’organisation en Egypte de la COP27, qu’elle qualifiait de « récompense pour le pouvoir répressif » du président Abdel Fattah al-Sissi. VOA/AFP
Sénégal : le droit de manifester est-il menacé ?
Le droit de manifester est-il menacé au Sénégal ? À cette question, l’ONG Amnesty International répond par l’affirmative. En visite dans le pays, sa secrétaire générale, Agnès Callamard, a en effet tiré la sonnette d’alarme le 28 octobre, après s’être entretenue avec le Premier ministre, Amadou Ba, avec le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, et avec le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. Elle estime que le Sénégal s’achemine vers « un régime d’autorisation des manifestations », alors même que les rassemblements politiques sont « primordiaux dans un contexte électoral », le prochain scrutin présidentiel devant avoir lieu en février 2024. L’une des principales mesures de l’arsenal juridique visé par Amnesty est le maintien de l’arrêté Ousmane Ngom. Adopté le 20 juillet 2011, ce texte qui porte le nom de l’ancien ministre de l’Intérieur d’Abdoulaye Wade interdit les « manifestations à caractère politique » pour des questions de « sécurité nationale » dans le centre-ville de Dakar, dans l’espace compris entre l’avenue El Hadj Malick Sy et le Cap Manuel. Cette décision avait été prise alors que les Sénégalais manifestaient contre la révision de la Constitution qui ouvrait la voie à une nouvelle candidature du président Abdoulaye Wade. Mais elle n’a pas été abrogée après l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, en 2012. Le 13 mars dernier, la Cour de justice de la Cedeao a jugé que la portée de l’arrêté était « indûment large et vague » et qu’il violait les droits à la liberté d’expression et à la réunion pacifique. Jeune Afrique
Au Sénégal, saisie record de 300 kg de cocaïne venant du Mali
Trois cents kilogrammes de cocaïne, d’une valeur de près de 37 millions d’euros, ont été saisis au Sénégal dans un camion frigorifique en provenance du Mali voisin, a annoncé la direction générale des douanes du pays. « Il s’agit de la plus grosse saisie de cocaïne par voie terrestre jamais réalisée par les douanes sénégalaises », indique-t-elle dans un communiqué publié dimanche soir 30 octobre. Depuis plusieurs années, l’Afrique de l’Ouest est devenue une zone de transit pour les drogues produites en Amérique latine et destinées à l’Europe. La saisie a eu lieu samedi à Kidira, une localité à la frontière malienne. « La marchandise prohibée se trouvait dans une cachette aménagée d’un camion frigorifique immatriculé au Mali et en partance pour Dakar », précise le communiqué. Les deux conducteurs du camion ont été appréhendés après la saisie de la marchandise d’une valeur de 24 milliards de francs CFA (près de 37 millions d’euros), selon la même source. Des devises – dollars, francs CFA, francs guinéens, leones et ouguillas (monnaies sierra-léonaise et mauritanienne) – ont été également saisies sur les deux convoyeurs. Le Monde
Mozambique : l’UE s’engage pour la paix à Cabo Delgado
L’Union européenne a signé, ce lundi, dans la capitale mozambicaine Maputo, six conventions de financement. Elles représentent plus de 148 millions de dollars pour des programmes de développement dans le pays. Les accords ont été signés alors que s’ouvrait ce même jour l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, qui réunit des membres du Parlement européen et des pays ACP, qui représentent 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. L’UE s’est engagée à travailler pour la « construction de la paix » et de la « sécurité » à Cabo Delgado même si le Parlement européen reconnaît que les objectifs sont loin d’être atteints. … Six domaines seront couverts par le financement, il s’agit entre autres de : l’éducation, de l’eau, de l’assainissement, et l’énergie. Depuis 2017, la région de Cabo Delgado est menacée par des groupes extrémistes, et bien que des progrès ont été réalisés, l’insécurité demeure. AfricaNews
Guinée équatoriale : fermeture des frontières avant le début de la campagne présidentielle
La Guinée équatoriale a décidé de fermer lundi ses frontières terrestres avec le Cameroun et le Gabon pour « éviter l’infiltration de groupes » pouvant « déstabiliser » la campagne présidentielle qui débutera le 3 novembre, a-t-on indiqué de source officielle à Malabo. « La frontière est fermée » depuis lundi matin, a souligné un membre de l’administration de la ville frontalière d’Ebebiyín, dans le nord-ouest du pays, cité par des médias. Le 25 octobre dernier, le vice-président Teodorin Nguema Obiang avait justifié cette mesure « pour éviter l’infiltration de groupes qui peuvent tenter de déstabiliser la campagne », sans donner de date officielle de réouverture des frontières. Il a annoncé également que seuls les aéroports resteraient ouverts. Initialement prévu en avril 2023, l’élection présidentielle a été avancé au 20 novembre par décret présidentiel, en même temps que les législatives, les sénatoriales et les municipales, pour regrouper des scrutins coûteux en pleine crise économique en raison notamment de « la guerre en Ukraine » et de la « pandémie de Covid ». Deux candidats affronteront le 20 novembre le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui brigue un 6ème mandat. Sahel-Intelligence
Impasse politique en Centrafrique
La Centrafrique vit une situation inédite depuis l’intronisation de Jean-Pierre Ouaboué, alors vice-président de la Cour Constitutionnelle, comme le désormais président de cette institution. Pour éviter à son pays l’isolement international, le président Faustin-Archange Touadéra, a convoqué les diplomates pour leur expliquer la situation. Mais, il n’a sans doute pas convaincu les Etats Unis qui disent être inquiets. Il est difficile pour l’instant de remplacer Danielle Darlan, ce qui fait perdurer la crise. Danièle Darlan a adressé au président Faustin-Archange Touadéra une lettre dans laquelle elle précise les conséquences fâcheuses de son limogeage. « Deux juges désignés en violation de la constitution siégeront à la Cour Constitutionnelle, ils seront illégitimes. Ceci aura des conséquences lourdes pour la Cour : son fonctionnement, sa crédibilité et même sa légitimité. En effet, toutes les décisions auxquelles participeront les juges, seront viciés du fait de leur simple participation aux délibérations, toutes sans exception, notamment les décisions traitant du contentieux électoral » indique Danielle Darlan dans sa lettre au président centrafricain. DW
Sommet de la Ligue arabe: sécurité alimentaire et plusieurs dossiers africains à l’ordre du jour
Le sommet de la Ligue arabe s’ouvre ce mardi 1er octobre, à Alger, mais sans le roi du Maroc, Mohamed VI. Alger avait envoyé une invitation officielle au souverain qui se fera finalement représenter par son ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita. Le monde arabe achète de grosses quantités de blé à l’Ukraine et à la Russie. À l’ordre du jour de ce sommet de deux jours, plusieurs autres dossiers, notamment africains. Une nouvelle stratégie pour la sécurité alimentaire doit être adoptée. … La situation en Libye est à l’ordre du jour du sommet arabe d’Alger. La question de la tenue d’élections législatives et présidentielle en Libye sera tranchée par des dirigeants arabes, malgré quelques réticences de la partie égyptienne sur la représentativité du gouvernement de Tripoli. Considérée comme inquiétante, la situation actuelle du Soudan sera également abordée par les chefs d’État arabes pour soutenir un retour à l’ordre constitutionnel au moment où le pays connaît des manifestations pour réclamer « un pouvoir civil ». RFI