Cameroun anglophone: une église brûlée, 8 otages dont cinq prêtres
Cinq prêtres catholiques, une religieuse et deux fidèles ont été kidnappés par des inconnus qui ont incendié une église vendredi dans l’ouest du Cameroun en proie à une guerre sanglante entre des indépendantistes anglophones et l’armée, a annoncé dimanche l’Eglise catholique. Les meurtres, saccages et enlèvements sont fréquents dans cette région, où des groupes armés séparatistes visent régulièrement en particulier les établissements scolaires et les enseignants mais aussi les églises catholiques et protestantes ainsi que leurs prélats. Mais les évêques de la région assurent que le kidnapping de vendredi est « complètement sans précédent » dans son ampleur. Dans la soirée, l’église St Mary de Nchang a été « incendiée par des inconnus armés et cinq prêtres, une religieuse et deux fidèles ont été kidnappés », déplore la Conférence épiscopale de la Province de Bamenda dans un communiqué reçu dimanche par l’AFP, sans plus de détails. Nchang est un village situé dans la région du Sud-Ouest. VOA
Le Burundi doit s’engager dans un processus de démocratisation crédible et inclusif, selon un expert
Malgré les engagements et les mesures prises par le gouvernement, la situation des droits de l’homme au Burundi n’a pas changé de manière substantielle et pérenne, a déclaré, vendredi, un expert indépendant de l’ONU, relevant que Bujumbura doit s’engager dans « un processus de démocratisation crédible et inclusif ». Lors de la publication de son premier rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU depuis le début de son mandat, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme, Fortuné Gaétan Zongo a exhorté le Burundi à « s’engager plus efficacement en faveur de l’Etat de droit et de la lutte contre l’impunité des violations et abus commis depuis 2015 ». « Il est crucial et urgent d’engager des réformes et un processus de démocratisation crédible et inclusif au Burundi pour éviter que les cycles de violences passés ne se reproduisent », a déclaré M. Zongo. Dans son rapport, le Rapporteur spécial a rappelé l’obligation de rendre des comptes depuis la crise de 2015 et appelé à des réformes institutionnelles plus profondes. S’il a noté « un début d’efforts », l’expert indépendant onusien estime que de tels efforts restent isolés dans la poursuite des auteurs de violations et d’abus des droits de l’homme. ONU
Au moins 372 migrants secourus en Méditerranée par l’ONG Open Arms
L’organisation caritative espagnole Open Arms a secouru 372 personnes qui tentaient de traverser la Méditerranée centrale pour rejoindre l’Europe à bord d’embarcations en mauvais état lors de trois opérations menées sur une période de 24 heures. Le navire de sauvetage Open Arms Uno est resté en mer et cherche un port sûr pour les personnes secourues, dont certaines ont besoin de soins médicaux et beaucoup souffrent de déshydratation, a déclaré Laura Lanuza, une porte-parole d’Open Arms. Elle a ajouté qu’ils ont fait au moins deux demandes pour un port sûr à Malte. Lors du plus grand sauvetage, l’Open Arms a récupéré 294 personnes, pour la plupart des Égyptiens, sur une barge surpeuplée dans les eaux au sud de Malte, lors d’une opération nocturne qui a duré près de cinq heures avant l’aube dimanche. Les personnes secourues ont déclaré qu’elles étaient en mer depuis quatre jours et que beaucoup souffraient de déshydratation. Le bateau bondé avait été repéré par des pilotes bénévoles qui ratissaient la Méditerranée à la recherche de personnes en détresse, et une photo publiée montre les ponts bondés de personnes appelant à l’aide. AfricaNews
Soldats ivoiriens détenus au Mali: « pas des mercenaires », selon le chef de l’ONU
L’ONU avait reconnu des « dysfonctionnements » dans une note adressée au gouvernement malien et admis que « certaines mesures » n’avaient pas été suivies. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a assuré dimanche que les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis début juillet n’étaient pas des « mercenaires », contredisant les accusations de Bamako, dans un interview à RFI et France 24. « Ce ne sont pas des mercenaires, c’est évident », a-t-il déclaré, à la veille du début de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York. À cette occasion, il « recevra la délégation du Mali ». « Il faut résoudre ce problème », a-t-il ajouté. L’arrestation de ces soldats ivoiriens le 10 juillet à Bamako et leur inculpation mi-août pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État » a tourné à la crise diplomatique entre les deux pays voisins. La junte malienne au pouvoir qualifie ces soldats de « mercenaires » tandis qu’Abidjan assure qu’ils étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma). Dans ce dossier, l’ONU avait reconnu des « dysfonctionnements » dans une note adressée au gouvernement malien et admis que « certaines mesures (n’avaient) pas été suivies ». VOA
Tunisie: une nouvelle loi électorale réduit le rôle des partis politiques au Parlement
Présentée jeudi par le président tunisien Kaïs Saïed, une nouvelle loi électorale réduit le rôle des partis politiques au Parlement. Selon ce texte, les Tunisiens éliraient leurs députés individuellement et non plus en votant pour une liste présentée par un parti politique. Un changement qui affaiblirait l’influence des formations politiques. Le chef rebelle Tom Erdimi, 67 ans, est arrivé, vendredi 16 septembre, en fin de matinée à N’Djamena où il a notamment été accueilli son frère jumeau Timan Erdimi, commandant en chef de l’Union des forces de la résistance (UFR), un mouvement qu’ils ont cofondé. Cette alliance fait partie des trois principaux mouvement rebelles armés du Tchad. De retour d’exil en août dernier, Timan Erdimi avait fait de la libération de son frère jumeau, emprisonné depuis deux ans en Égypte, l’une des conditions pour sa participation au dialogue national inclusif et souverain qui se déroule actuellement à Ndjamena. France24
Deux opposants tunisiens interrogés par la police anti-terrorisme
Le chef du parti d’inspiration islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, et l’un de ses adjoints, l’ex-Premier ministre Ali Laarayedh, sont convoqués pour interrogatoire lundi par le pôle antiterroriste en Tunisie en lien avec l’envoi de jihadistes en Syrie et en Irak. M. Laarayedh, qui a brièvement occupé le poste de Premier ministre en 2014, s’est présenté dans la matinée dans les locaux du pôle antiterroriste, selon un correspondant de l’AFP sur place. M. Ghannouchi y est attendu à la mi-journée. Après la chute de la dictature de Zine el Abidine Ben Ali en 2011, des milliers de Tunisiens avaient rejoint les rangs d’organisations jihadistes, notamment le groupe Etat islamique (EI), en Irak, en Syrie et en Libye. Le parti Ennahdha, pilier des gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis 2011, est soupçonné par ses détracteurs et une partie de la classe politique d’avoir facilité le départ de ces jihadistes vers les zones de conflit, ce que le mouvement dément catégoriquement. L’affaire dite de « l’expédition de jihadistes », qui fut au coeur du débat politique pendant des années, a refait surface ces dernières semaines en Tunisie où le président Kais Saied, dont Ennahdha est la bête noire, a considérablement renforcé sa tutelle sur la Justice après s’être arrogé les pleins pouvoirs en 2021. VOA
Gabon : l’ex-président de l’Assemblée arrêté avec trois valises de billets
Un ex-président de l’Assemblée nationale au Gabon, chef d’un parti d’opposition, a été arrêté samedi à la frontière, en rentrant du Congo avec trois valises remplies de billets représentant près de deux millions d’euros, a appris l’AFP dimanche de sources judiciaires. Guy Nzouba-Ndama, 76 ans et président 19 années durant de la chambre basse du Parlement, en avait démissionné en mars 2016 avec fracas, un mois avant de se présenter à la présidentielle contre le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, puis de rallier son rival Jean Ping, battu de quelques points de pourcentage par le sortant. Son arrestation survient 10 mois avant la présidentielle d’août 2023 pour laquelle Nzouba-Ndama fait figure de potentiel candidat. Président du parti Les Démocrates, il « a été interpellé hier (dimanche) à Kabala, dans l’est, peu après avoir franchi la frontière en provenance du Congo », a indiqué à l’AFP un responsable du parquet de Franceville (est), qui a requis l’anonymat. … Fidèle du président Omar Bongo Ondimba, qui régna près de 42 ans (1967-2009) sans partage sur ce petit État d’Afrique centrale riche de son pétrole, M. Nzouba-Ndama a continué de diriger l’Assemblée nationale sous le mandat de son fils Ali Bongo Ondimba jusqu’à sa démission en mars 2016. AfricaNews/AFP
RDC: Félix Tshisekedi attend plus de soutien à l’international face au M23
La RDC participera à la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU avec de grandes ambitions. Le pays veut profiter de ces assises pour accentuer son lobbying visant à obtenir une plus grande implication de la communauté internationale dans la lutte contre les groupes armés. Ceux-ci écument l’Est congolais en général, mais surtout le territoire de Rutshuru, où sont actifs les combattants du M23. La voie militaire piétine depuis mi-juin à Bunagana, ville tombée aux mains des combattants du M23. Confronté à cette situation, le président Félix Tshisekedi veut activer tous les leviers diplomatiques. Les autorités congolaises attendent des instances internationales des mesures coercitives contre le M23, qu’elles considèrent comme un groupe terroriste soutenu par le Rwanda. Kinshasa souhaite que soit examiné rapidement le rapport du groupe d’experts des Nations unies sur la RDC, qui étaye ces accusations contre l’armée rwandaise. L’autre dossier que les autorités congolaises souhaitent placer à l’agenda, c’est l’efficacité des Casques bleus de la Monusco à l’Est, confie l’entourage du président de la République. Kinshasa émet le vœu de réévaluer le plan de retrait de la mission onusienne. Les autorités congolaises attendent des Casques bleus une plus grande implication, particulièrement dans la lutte pour la reprise de la ville de Bunagana. RFI
RDC : le chef de l’Onu admet l’incapacité de la Monusco à vaincre la rébellion du M23
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a admis l’impuissance des Casques bleus de la force onusienne en République démocratique du Congo, la Monusco, pour combattre la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23), active au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, et soutenue, selon Kinshasa, par le Rwanda. « On (l’Onu et la communauté internationale) est dans une situation extrêmement difficile. Voyez le M23. Le M23 a été la raison de ces dernières manifestations (de la population congolaise dans l’est de la RDC pour réclamer le départ de la Monusco, accusée d’inefficacité dans la lutte contre les groupes armés, NDLR.), mais aussi le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23 », a-t-il affirmé dans une interview diffusée dimanche par la chaîne de télévision France24 et Radio France Internationale (RFI). « La vérité, c’est que le M23 est aujourd’hui une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco », a ajouté Antonio Guterres peu avant l’ouverture de la 77e session de l’Assemblée générale de l’Onu à New York. Ces équipements « viennent de quelque part. Ils ne sont pas nés dans la forêt », a poursuivi le secrétaire général sans répondre à la question du journaliste qui lui demandait si ce matériel venait du Rwanda. RTBF
Des Rwandais accusent le gouvernement d’expulsions forcées
Au Rwanda, les habitants de Kangondo, l’un des plus grands bidonvilles de Kigali accusent le gouvernement de les avoir expulsés de force de leurs maisons avant la date limite de dimanche. Ils dénoncent des évictions forcées, sans compensation financière adequate. Après des années de résistance, l’étau s’est resserré cette semaine sur l’un des plus grands bidonvilles du Rwanda, à Kigali, où les bulldozers sont entrés en action, et des habitants dénoncent des évictions forcées, sans compensation financière adéquate. Jeudi, le bidonville de Kangondo, surnommé comme d’autres « Bannyahe » (« là où je peux déféquer »), qui jouxte certains des quartiers les plus chics de Kigali, a été soudain encerclé par la police. Cette dernière a empêché les résidents d’aller et venir, à moins qu’ils ne déménagent définitivement, tandis que des drones diffusaient des messages invitant les résidents à plier bagages. Une date limite a été fixée à dimanche, alors que les habitants, qui se sont pourvus en justice, attendent une décision du tribunal pour la fin du mois. « Ils nous ont dit que nous n’étions pas autorisés à accéder à la zone. Nous avons dormi dehors depuis jeudi », a déclaré un habitant à l’AFP samedi. Les bulldozers ont rasé les bâtiments tandis que les locataires désespérés se sont précipités pour sauver ce qu’ils pouvaient, s’emparant de tôles, de briques et de meubles. « Depuis jeudi, je ne peux pas aller travailler, je ne peux pas acheter de la nourriture ni trouver de l’eau potable pour mes enfants », a déclaré à l’AFP une habitante de Kagondo. VOA
Au Niger, des centaines de personnes manifestent contre la présence militaire française
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté pacifiquement dimanche 18 septembre dans les rues de Niamey, la capitale du Niger, pour protester notamment contre la force antidjihadiste française « Barkhane », tout en encensant la Russie, a constaté un journaliste de l’AFP. Aux cris de « “Barkhane” dehors », « A bas la France », « Vive Poutine et la Russie », les manifestants ont sillonné quelques rues de la capitale avant de tenir un meeting devant le siège de l’Assemblée nationale. Certains manifestants arboraient des drapeaux de la Russie et brandissaient des pancartes hostiles à la France et à Barkhane. « Dégage l’armée française criminelle » ou « L’armée coloniale “Barkhane” doit partir », pouvait-on lire sur certaines pancartes dans cette manifestation autorisée par les autorités municipales de Niamey. Quelque 3 000 militaires français sont toujours déployés dans le Sahel – et notamment au Niger, l’un des principaux alliés de Paris – après leur retrait total du Mali. La force « Barkhane » avait été chassée par la junte au pouvoir au Mali depuis 2020, qui est soupçonnée de travailler avec le groupe paramilitaire russe Wagner. En avril, les députés nigériens avaient largement voté en faveur d’un texte autorisant le déploiement de forces étrangères sur le territoire, notamment françaises, pour combattre les djihadistes. Le Monde
Qui est Amadou Ba, le nouveau Premier ministre du Sénégal ?
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal est nommé Premier ministre par le président de la République Macky Sall. Mais qui est Amadou Ba ? M. Amadou Ba est le nouveau Premier ministre du Sénégal. Il est nommé ce samedi par le décret présidentiel n°2022-1774 du 17 septembre 2022. « Le président de la République m’a appelé ce matin et a décidé de me nommer Premier ministre. Je devrais être à ses côtés pour l’aider dans la mise en œuvre de sa vision déclinée dans le Plan Sénégal émergent », a réagi M. Ba après sa nomination. Selon lui, les axes prioritaires de sa mission consistent à « améliorer le pouvoir d’achat des ménages, la stabilité des prix, la sécurité, le logement, l’assainissement, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et l’emploi. » Il est le premier à occuper ce poste qui a été restauré par le chef de l’Etat au mois de décembre 2021. … Le nouveau chef du Gouvernement a été Directeur des Impôts (2004), puis Directeur général des Impôts et Domaines (2006), Ministre de l’Economie et des Finances (2013), Ministre de l’Economie, des Finances, du Plan et du Budget, puis ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur (2019-2020). BBC
Guinée : le début du procès du massacre de 2009 fixé au 28 septembre
Les Guinéens tiennent enfin la date du procès longtemps attendu du massacre de 2009 au stade de Conakry: il débutera le 28 septembre, treize ans jour pour jour après cet événement qui a marqué l’histoire récente du pays avec plus de 150 meurtres et 100 viols selon l’ONU. Ce procès va « revisiter notre histoire » et faire en sorte que « nous (en) sortions tous avec une nouvelle vision de la Guinée, où l’impunité n’aura plus désormais sa place », a déclaré à la presse le ministre de la Justice Alphonse Charles Wright, au sortir d’une réunion du comité de pilotage du procès. Il pourrait permettre au pays d’avancer vers le « processus de réconciliation qu’on a tant demandé », a-t-il souligné. Ce 28 septembre 2009, un regroupement d’ONG et de partis d’opposition organise un rassemblement dans le principal stade de Conakry. Des milliers de personnes protestent contre une possible candidature du chef de la junte militaire d’alors, Moussa Dadis Camara, à la présidentielle prévue en janvier 2010. Le capitaine Camara, alors inconnu, avait pris le pouvoir en décembre 2008 à la faveur d’un putsch et s’était autoproclamé président. AfricaNews/AFP
« Le monde doit voir l’Afrique pour ce qu’elle est : une terre au potentiel et aux ressources énormes » – Guterres
L’Afrique est un continent au potentiel énorme malgré les crises et les défis qui l’affectent, a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors de la réunion inaugurale de l’Initiative mondiale des entreprises africaines, dimanche à New York. L’initiative a été conçue pour mettre en évidence les opportunités sur le continent africain où chaque secteur de l’économie, de l’industrie à l’agriculture, des services à la finance, est sur une trajectoire de croissance. « On ne peut pas stopper l’Afrique. L’Afrique est un élément essentiel du commerce mondial et une destination d’investissement majeure. L’Afrique comprend certaines des économies les plus dynamiques au monde. Et l’Afrique a plus – beaucoup plus – à offrir », a déclaré le Secrétaire général dans un discours. Il a noté que tous les secteurs de l’économie africaine sont en croissance – de l’industrie à l’agriculture, des services à la finance ; la population jeune du continent représente une main-d’œuvre dynamique et un énorme marché de consommateurs et d’entreprises ; et l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine accélérera encore les opportunités d’investissement et de commerce. Le chef de l’ONU a toutefois rappelé que « l’Afrique est confrontée à d’énormes vents contraires et à des crises dont elle n’est pas responsable », citant la COVID-19, la crise climatique, la guerre en Ukraine, les inégalités croissantes, la crise du coût de la vie, le recul en matière d’objectifs de développement durable et un système financier mondial qui pénalise l’Afrique et « nécessite une réforme de fond ». ONU
« The Woman King » : les guerrières du Dahomey en haut du box-office
« The Woman King », épopée historique sur des guerrières d’un royaume ouest-africain luttant contre des marchands d’esclaves, a régné sur le box-office américain ce week-end. Pour sa sortie, le film Sony qui dépeint la vie réelle des guerrières du royaume du Dahomey au XIXème siècle – situé dans l’actuel Bénin – a engrangé 19 millions de dollars de recettes, selon des chiffres provisoires du cabinet Exhibitor Relations publiés dimanche. L’actrice oscarisée Viola Davis y joue Nanisca, une guerrière chevronnée qui forme la prochaine génération de recrues chargées de lutter contre un royaume rival africain plus important et des marchands d’esclaves européens. Dans un entretien avec l’AFP mercredi, l’actrice expliquait avoir passé six ans à essayer de convaincre des studios et des producteurs réticents de miser sur le projet. Le long-métrage a largement volé la vedette à « Barbarian », un film d’horreur à petit budget qui s’était hissé la semaine dernière en tête du box-office et a atterri cette semaine à la deuxième place, avec 6,3 millions de dollars de vendredi à dimanche. AfricaNews/AFP