Le G5 Sahel, dans l’inconnu sur son avenir, déplore le retrait du Mali
La décision du Mali de quitter l’organisation antijihadiste du G5 Sahel est « regrettable », a déclaré mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU son secrétaire exécutif, Eric Tiaré, alors que le Niger considère déjà que cette instance régionale n’existe plus. Depuis sa création, le G5 Sahel, aussi formé de la Mauritanie, du Tchad, du Burkina Faso et du Niger et dotée jusqu’à présent d’une force de 5.000 militaires, « a mené le bon combat sur ses deux fronts », « la lutte contre le terrorisme » et « le développement socio-économique » de la région, a fait valoir le responsable. Malgré la dégradation de la situation sécuritaire, « la force a connu des succès » dans ses opérations conjointes, a insisté Eric Tiaré, en réclamant à l’ONU un plus grand soutien. « Nous lançons un appel à l’ONU pour qu’elle s’implique davantage dans le soutien au G5 Sahel », a-t-il dit. VOA
L’ONU alerte sur le développement du terrorisme au Sahel
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le sous-secrétaire générale pour l’Afrique Martha Ama Akyaa Pobee a rappelé que le terrorisme et l’insécurité continuent de se développer dans la région du Sahel. « Aujourd’hui plus que jamais, les pays de la région doivent intensifier leurs efforts pour faire respecter et protéger les droits de l’homme », a déclaré la diplomate. « Déraciner les groupes terroristes, qui sont souvent profondément ancrés dans les communautés, est un défi de taille au Sahel et rend les opérations antiterroristes extrêmement difficiles à mener. Mais si les civils sont victimes de ces opérations, ces efforts seront vains. » Pour la sous-secrétaire générale pour l’Afrique, il est primordial de rapidement trouver un compromis entre les différents acteurs de la région. « Dans les mois à venir, il sera crucial pour les parties prenantes de la zone de parvenir à un consensus sur la meilleure façon de mener à bien rapidement les transitions au Mali et au Burkina Faso, et d’une manière qui réponde aux demandes des populations de chaque pays ». La société civile a tenu à rappeler l’impact du changement climatique sur les situations de conflits, pouvant intensifier les tensions. AfricaNews
Sahel : l’ONU appelle à mener à bien les transitions au Mali et au Burkina Faso rapidement
La Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique, a regretté, aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, la décision des autorités de transition du Mali de se retirer du G5 Sahel et de sa Force conjointe, alors que le contexte sécuritaire dans la région ne cesse de se dégrader. Martha Ama Akyaa Pobee a prévenu qu’il s’agit très certainement d’un recul pour le Sahel, un avis partagé par la plupart des délégations, à l’exception de la Fédération de Russie qui a qualifié cette décision de « logique ». Dans son propos, Mme Pobee a rappelé que cette Force a été créée en 2017 par les Chefs d’Etat du G5 Sahel sur la foi d’une vision commune et de la volonté de prendre leur destin en mains face au terrorisme dans le Sahel. La décision du Mali est « inopportune et regrettable », a-t-elle dit, tout en notant que les conséquences de cette décision ne peuvent pas encore être appréciées. La haute fonctionnaire a également prévenu que les résultats incertains des transitions au Mali et au Burkina Faso ont d’ores et déjà affecté l’opérationnalisation de la Force conjointe, qui s’est considérablement ralentie, relevant en outre que le G5 Sahel ne s’est pas réuni à un haut niveau politique depuis novembre 2021. ONU
Mali : coup d’Etat déjoué, y a-t-il un malaise dans l’armée ?
La junte malienne a affirmé avoir déjoué un coup d’Etat mené par des officiers. Cela illustre-t-il des dissensions au sein des militaires au pouvoir ? De plus en plus de détails sont révélés depuis l’annonce du 16 mai à la télévision publique malienne par Abdoulaye Maïga, le porte-parole du gouvernement de transition. Parmi les sept militaires arrêtés, le nom qui crée la plus grande surprise est celui du colonel Amadou Keïta, qui faisait partie des premiers putschistes en 2020. C’est un proche du colonel Malick Diaw, considéré comme le numéro deux ou numéro trois de la junte. Plusieurs sources indiquent que l’armée malienne connaitrait des divisions jusqu’à son sommet, tandis que d’autres évoquent des cas de corruption au sein de cette même institution. Mais Fousseynou Ouattara, vice-président au sein de la commission de défense au Conseil national de transition, conteste cette version des faits. « Non, il n’y a pas de division. Comme vous avez vu, il n’y a pas eu de coup de feu, ni de mouvement d’humeur. Quand on parle de coup d’Etat, obligatoirement, il faut des militaires ». Il y avait pourtant des militaires puisque sept d’entre eux ont été arrêtés. DW
Au Sahel, Paris échoue à contrer la propagande russe
Des drapeaux russes brandis pendant que ceux de la France flambent dans les manifestations de l’opposition au Tchad. Une junte au pouvoir au Mali qui, avec un certain appui populaire, rompt tous les ponts avec Paris pour se rapprocher de Moscou. Des réseaux sociaux qui ne semblent bourdonner que d’une seule musique. La France a-t-elle déjà perdu la bataille de l’opinion au Sahel face à la Russie ? Les objectifs et la pérennité du réinvestissement de la Russie en Afrique sont encore incertains mais sa stratégie est désormais mieux connue. Si son activité économique est limitée à quelques exploitations minières, Moscou a su s’implanter grâce à une offre sécuritaire sans pareille : un combiné d’accords de défense officiels et de liens officieux avec le Groupe Wagner, nébuleuse proche du Kremlin, fournissant mercenaires comme au Mali, en République centrafricaine ou en Libye, et experts en « guerre informationnelle ». Avec un évident succès jusque-là. Le Monde
La CEDEAO évalue la situation sécuritaire au Burkina Faso
Une délégation d’experts de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) est depuis mardi à Ouagadougou pour évaluer la situation sécuritaire au Burkina Faso à la demande du gouvernement burkinabè. « Une délégation de la CEDEAO, composée de 16 personnes, est arrivée » mardi « à Ouagadougou à la demande des autorités burkinabè afin de poursuivre son analyse de la situation nationale », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, à l’issue du conseil des ministres. Cette délégation conduite par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchway, et le président de la commission de la CEDEAO**, Jean-Claude Kassi Brou**, est « composée d’experts dans le domaine militaire et sécuritaire, humanitaire et politique », a précisé Lionel Bilgo. … Le Burkina Faso est suspendu des instances de la CEDEAO depuis le coup d’État qui a porté au pouvoir fin janvier le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. La junte a fixé à trois ans la période de transition avant la tenue d’élections, mais la CEDEAO souhaite que sa durée soit revue à la baisse. AfricaNews/AFP
La classe politique guinéenne défie la junte militaire
La classe politique désapprouve la décision de la junte d’interdire les manifestations de rue et annonce l’organisation prochaine de marches dans le pays. La classe politique, regroupée au sein du groupe des 58, et le RPG Arc-en-ciel, désapprouvent la décision de la junte d’interdire les manifestations et défient le pouvoir militaire en annonçant l’organisation prochaine de marches. Après la validation d’une transition de trois ans et l’interdiction des manifestations, les principales formations politiques ont tenu ce mercredi (18.05.2022), leur première rencontre à Conakry. Pendant plusieurs heures, les leaders politiques ont discuté de l’évolution de la transition en Guinée. Ils estiment que la junte militaire continue de violer la charte qu’elle-même a élaborée. L’un des points de friction est l’interdiction des manifestions. « Interdire les manifestations alors que c’est un droit qui est inscrit dans toutes les constitutions, la Guinée a souscrit à des traités internationaux, c’est une autre forme de violation. Donc, la majorité a décidé qu’on doit passer à la vitesse supérieure, cela veut dire qu’il faut passer par les manifestations. Nous avons décidé de la mise en place d’une commission technique pour le chronogramme des manifestations », explique à la DW, Boubacar Diallo, président du Parti pour la paix et le développement, et un des signataires de la déclaration. DW
Togo: 15 terroristes tués par l’armée (gouvernement)
Au moins quinze terroristes ont été tués par des militaires togolais lors d’une attaque perpétrée la semaine dernière dans le nord du Togo au cours de laquelle huit soldats ont trouvé la mort, a annoncé mercredi soir le gouvernement à Lomé. Dans la nuit du 10 au 11 mai, une soixantaine d’hommes armés circulant à moto ont attaqué un poste militaire à Kpinkankandi, dans le nord du Togo, proche de la frontière avec le Burkina Faso, tuant huit soldats togolais et en blessant treize autres, selon un bilan communiqué la semaine dernière par le gouvernement. « Par des sources bien informées, il y a (eu) une quinzaine de morts dans le groupe des assaillants », a annoncé mercredi soir le ministre togolais de la Sécurité, le général Damehame Yark, sur la télévision nationale. Les assaillants ont « transporté rapidement les corps de l’autre côté de la frontière où ils ont été inhumés », a ajouté le responsable. C’est la première attaque « terroriste » meurtrière au Togo, où l’armée est déployée dans le nord pour faire face à la menace d’un débordement de la violence des groupes armés présents au Burkina Faso voisin, selon l’exécutif togolais. Sahel-Intelligence
Burundi: HRW dénonce des exactions commises par les forces de défense et de sécurité
Des détentions arbitraires, des actes de torture et de harcèlement, des assassinats, dans une enquête publiée mercredi et fondée sur plus d’une trentaine de témoignages, des documents vidéo et des rapports d’enquêteurs locaux, l’organisation Human Rights Watch a documenté de nombreuses exactions commises par les services de renseignement, la police et les membres de la jeunesse du parti au pouvoir au Burundi. Les victimes sont des personnes soupçonnées d’appartenir à des partis d’opposition ou de travailler avec des groupes d’opposition armés. “C’est un système qui opère dans l’impunité quasi totale. Dans la plupart des cas que nous avons documentés, les auteurs de ces crimes n’ont pas été tenus de rendre des comptes. Les abus se produisent vraiment dans les collines du pays. Les auteurs peuvent être les administrateurs locaux, les représentants locaux du CNDD-FTD [Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie], souvent aidés par des membres des Imbonerakure, la Ligue de jeunes du parti au pouvoir, mais en collaboration souvent avec le service national de renseignement.” RFI
Le Kenya confronté à la séchresse, la malnutrition sévit
La région de Turkana fait face à une grave sécheresse. Les communautés pastorales, les Turkana, peinent à survivre. Les enfants sont victimes de malnutrition. L’est du continent africain est particulièrement touché par la sécheresse. C’est le cas au Kenya, dans la région de Turkana, où l’absence de pluie a de graves conséquences. Les communautés pastorales, les Turkana, qui font partie des plus pauvres du Kenya, peinent à survivre. La plupart des bêtes, dont les communautés dépendent pour vivre, sont mortes. Conséquences : les enfants en souffrent et sont les premières victimes. Assise à l’entrée des soins intensifs, le regard tourné vers le ciel, Dorcas est arrivée à l’hôpital central de Lodwar avec son enfant de trois ans dans un état de malnutrition et de déshydratation très avancé. Les cas critiques sont pris en charge dans cet hôpital. « Nous avons des problèmes pour manger. C’est difficile. Avant d’arriver ici, mon enfant ne pouvait plus se tenir debout. Et c’est ici à l’hôpital que le médecin m’a dit qu’il souffrait de malnutrition », se lamente sa maman. DW
COP 15 à Abidjan: face à la progression des sécheresses, les États doivent se préparer
C’est l’un des grands enjeux de la COP15 sur la désertification, qui se tient à Abidjan jusqu’au vendredi 20 mai : parvenir à un accord commun entre les 195 États représentés, pour lutter contre les sécheresses et les vents de sable. Un objectif sans doute illusoire malgré la gravité de la situation. Selon un rapport de l’ONU publié le 11 mai 2022, en 20 ans, le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 30% dans le monde. L’Afrique est particulièrement vulnérable. Des solutions existent, mais pourtant, au-delà d’une déclaration politique, il est peu probable que des engagements fermes et contraignants soient pris durant la COP15 en Côte d’Ivoire. Depuis les années 1970, les sécheresses ont causé la mort de 650 000 personnes dans le monde. Aucun continent n’est épargné, et le changement climatique promet des épisodes plus fréquents et plus longs, comme l’explique Robert Stefanski, directeur des services de climatologie appliquée à l’Organisation mondiale de la météorologie : « Dans une zone donnée, même si les pluies restent constantes ces dix prochaines années par exemple, avec la hausse des températures, il y aura quand même moins d’eau au sol. Et on aura plus de sécheresses parce que l’eau s’évaporera plus facilement, y compris dans les canaux d’irrigation, alors que les plantes auront besoin de plus d’eau pour survivre. » RFI
Centrafrique : la nouvelle cheffe de la Minusca donne le ton à Bangui
Pour la première fois, la nouvelle représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en République centrafricaine et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Valentine Rugwabiza, a pris la parole lors d’une conférence de presse à Bangui. La nouvelle représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en Centrafrique, Valentine Rugwabiza, a demandé mercredi un « réajustement » de la force de l’ONU pour protéger les civils, victimes d' »exactions de toutes les parties du conflit » dans le pays. La Centrafrique est le théâtre depuis 2013 d’une guerre civile très meurtrière au début mais qui a beaucoup baissé en intensité depuis 2018. Le président Faustin Archange Touadéra a toutefois appelé fin 2020 Moscou à la rescousse de son armée faible et démunie pour repousser une offensive rebelle qui menaçait Bangui et son régime. AfricaNews/AFP
Mineurs piégés au Burkina Faso : personne n’a été retrouvé dans la chambre de refuge
Au Burkina Faso, les huit mineurs piégés dans la mine de Perkoa n’ont pas été retrouvés dans la deuxième chambre de refuge, a annoncé mardi Trevali Mining. « Il s’agit d’une nouvelle dévastatrice, et nous tenons à offrir nos plus sincères condoléances aux familles et aux amis de nos collègues pendant cette période difficile », déclare Ricus Grimbeek, président et chef de la direction. « Nous poursuivrons nos efforts de recherche sans relâche et réaffirmons notre engagement à travailler à plein régime pour retrouver nos collègues », ajoute-t-il. Malgré l’absence de communication, on avait espéré que les mineurs avaient pu atteindre cette deuxième chambre, située à 570 mètres sous terre, quand l’inondation s’est produite il y a un mois. Les chambres sont un lieu de sécurité et contiennent des fournitures essentielles comme de l’eau et de la nourriture, indique Reuters. BBC
Près de 60 millions de déplacés dans le monde en 2021, un chiffre record
Les conflits et les catastrophes naturelles ont contraint environ 60 millions de personnes à fuir leur lieu d’habitation l’an dernier, selon une étude rendue publique par des ONG. Ce bilan, en constante augmentation, pourrait bien s’alourdir encore en 2022 avec la guerre en Ukraine. Le nombre de déplacés dans le monde a atteint un niveau record. Les conflits et les désastres naturels ont fait fuir des millions de personnes l’an dernier à l’intérieur même de leur pays, portant le nombre total des déplacés à près de 60 millions, selon une étude rendue publique jeudi 19 mai par des ONG. Les personnes déplacées internes étaient 59,1 millions en 2021, dont près de la moitié avaient moins de 18 ans, selon l’Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). D’année en année, ce chiffre – qui ne tient donc pas compte des réfugiés à l’étranger – ne cesse de croître et un nouveau record devrait être établi à ce sujet en 2022 en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a commencé le 24 février. … En 2021, l’Afrique subsaharienne est la région qui a enregistré le plus grand nombre de déplacements internes (de nombreuses personnes se déplaçant plusieurs fois), dont plus de 5 millions rien qu’en Éthiopie, un pays en proie à une grave sécheresse et où un conflit a éclaté fin 2020 dans la région du Tigré. Il s’agit du chiffre le plus élevé jamais enregistré dans un seul pays. France24
Angola : congrès sur l’avenir du secteur pétrolier africain
Les principaux producteurs et exportateurs de pétrole d’Afrique se réunissent jusqu’au 19 mai à Luanda, la capitale angolaise. Ils cherchent des solutions pour accroître les investissements dans le secteur pétrolier et la transition énergétique. « Beaucoup de choses se sont passées dans le monde aujourd’hui pour nous faire croire qu’ils ne sont pas sérieux au sujet de la transition énergétique parce que lorsque la sécurité de l’intérêt national, la sécurité énergétique est menacée, ils oublient toute transition et ils viennent demander plus de pétrole et de gaz et même de charbon. », a déclaré Omar Ibrahim, Secrétaire général de l’Organisation des producteurs de pétrole africains. « Nous sommes une entreprise multi-énergies avec une ambition très claire d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Ce que cela signifie, cela signifie que nous n’allons pas arrêter la production de gaz et de pétrole, clairement pas, parce que c’était notre Business pendant plusieurs années. Nous allons continuer, mais nous allons continuer à le faire différemment, avec des projets à faible coût et à faible émission de carbone. C’est important et ce sera toute notre stratégie en Angola et en Afrique »., explique Olivier Jouny , Secrétaire général de Total EP Angola. Le manque d’investissements dans le secteur pétrolier et gazier africain au cours des dernières années a entraîné une forte baisse de la production. AfricaNews
Saisie d’une tonne et demie d’ivoire à Lubumbashi
Une cargaison d’une tonne et demie d’ivoire de contrebande a été saisie le week-end dernier et trois trafiquants présumés arrêtés à Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. L’origine et la destination de l’ivoire ne sont pas connues, une enquête est en cours. « Samedi, nos services ont saisi quelque 1.500 kg d’ivoire », a déclaré à l’AFP cette source judiciaire, qui n’a pas souhaité être identifiée. « Cinq personnes qui transportaient cet ivoire dans des camions à long châssis ont été arrêtées mais deux se sont enfuies après interrogatoire », a jouté la même source. Selon celle-ci, « les trois Congolais arrêtés disent qu’ils étaient de simples transporteurs, qui ne connaissent pas la provenance ni la destination finale des colis et affirment que ceux qui ont pris la fuite sont les propriétaires ». … Il s’agit d’une des plus grosses saisies d’ivoire réalisées sur le continent africain. Des saisies de deux à quatre tonnes ont été opérées au Kenya ou encore au Togo au cours des dix dernières années. La plus grosse saisie récente dans le monde a été effectuée au Vietnam, avec neuf tonnes découvertes en mars 2019 sur un bateau en provenance du Congo. VOA