Revue de Presse du 19 juillet 2019

Six soldats nigérians tués dans une embuscade djihadiste
Six soldats ont été tués dans une embuscade tendue par des djihadistes contre une patrouille dans l’Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, ont déclaré jeudi deux sources militaires à l’AFP. Des combattants armés du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont ouvert le feu mercredi contre un véhicule militaire en patrouille près de Jakana, à 30 kilomètres de la capitale de l’Etat, Maiduguri. Tous les soldats à bord du véhicule sont morts. «Nous avons perdu les six soldats lors de l’embuscade, y compris un colonel», a précisé une des sources militaires, toutes deux anonymes. Le Figaro/AFP

Mali: Un soldat tué et deux blessés lors d’une embuscade près de la frontière nigérienne
Un soldat malien a été tué et deux blessés dans une embuscade dans le nord est du pays , près de la frontière nigérienne, a annoncé l’armée malienne dans un communiqué. Une mission d’escorte logistique, partie du poste-frontière de Labbézanga en direction de Gao, est « tombée dans une embuscade entre Fafa et Bentia » mercredi matin. Les FAMA ont déploré un mort et deux blessés. Cinq terroristes ont été également tués. Le 11 Juillet, sept civils, dont cinq passagers d’un véhicule, ont été tués par des assaillants armés à quelques dizaines de kilomètres de Ménaka, selon des sources maliennes. La zone de Ménaka est souvent le théâtre d’affrontements entre, d’une part, des jihadistes ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) et, de l’autre, deux groupes armés principalement touareg ainsi que l’armée malienne et la force française Barkhane. Koaci

Rwanda: l’opposante Diane Rwigara écrit au président Kagame
Après l’opposante Victoire Ingabire, c’est au tour de l’activiste rwandaise Diane Rwigara de se plaindre des violences infligées à ses proches. Elle a écrit au chef de l’État Paul Kagame suite à la mort d’un ami, survivant du génocide comme elle. Jean-Paul Mwiseneza, un gardien de prison, a été décapité après s’être plaint de la répression d’une révolte dans son établissement pénitentiaire. Au Rwanda, l’opposante Diane Rwigara dénonce un climat de violence envers ceux qui ne sont pas d’accord avec le gouvernement. Cette violence est, selon elle, perpétrée par les forces de l’ordre et entretenue par les autorités de Kigali. Elle vient d’écrire une lettre au président Paul Kagame. Pour Diane Rwigara, depuis le génocide, des dizaines d’autres rescapés ont connu des morts violentes après avoir manifesté d’une manière ou d’une autre un désaccord avec les actions menées par le régime rwandais. Sur cette liste de noms figure le propre père de l’activiste, Assinapol Rwigara. Pour sa fille, Diane, les forces de sécurité sont derrière tous ces décès. Il s’agirait d’une manière de contrôler la population et c’est à Paul Kagame d’y mettre un terme. RFI

Soudan: Séreiuses craintes d’effondrement économique après des mois de troubles politiques
Les ventes ont chuté dans les cinq centres commerciaux de Hachem Aboulfadel qui, comme d’autres hommes d’affaires au Soudan, craint l’effondrement d’une économie déjà fragile après de longs mois de troubles et d’instabilité politique. Généraux au pouvoir et meneurs de la contestation ont paraphé mercredi dernier une « déclaration politique », un accord sur le partage du pouvoir auquel ils sont parvenus après sept mois de manifestations marqués par la destitution le 11 avril du président Omar el-Béchir et une répression brutale. … Dans les cinq centres commerciaux de Khartoum dont est propriétaire le millionnaire soudanais Hachem Aboulfadel, les ventes ont baissé entre 20 et 25%, dévissant parfois de 40% pour certains produits, en raison des troubles. Depuis le 11 avril, le flou règne sur la politique économique du pays « et en tant qu’investisseur, je ne peux prendre de décisions dans le climat actuel », explique Hachem Aboulfadel, qui dépend largement des importations pour approvisionner les magasins de ses centres commerciaux. … Beaucoup d’entreprises ont cessé d’importer en raison de l’instabilité actuelle du pays, assure-t-il. AFP

Nicholas Haysom : « Au Soudan, le peuple a décidé de reprendre le pouvoir en main »
Le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Soudan, Nicholas Haysom, estime que le pays est entré sur une bonne voie alors que les négociations sur les détails d’un accord sur le partage d’un pouvoir entre militaires et civils se poursuivent cette semaine. « C’est un moment très encourageant et possiblement un tournant pour le Soudan », a déclaré Nicholas Haysom dans un entretien accordé à ONU Info. « Nous sommes dans une situation dans laquelle le peuple a décidé de reprendre le pouvoir en main, et d’essayer de résoudre des problèmes qui perdurent depuis 30 ans, disent certains, 50 ans, disent d’autres », a-t-il dit. Le Conseiller spécial d’António Guterres pour le Soudan estime que les Soudanais ont « désormais l’opportunité de trancher la question du remplacement du gouvernement d’Omar el-Bechir, et du conseil militaire actuel, par des autorités civiles », mais aussi d’essayer de résoudre les problèmes périphériques du Soudan, tels que ceux du Kordofan du Sud et du Nil bleu, et de trouver une solution d’ensemble ». ONU

Quels enjeux pour la suite des négociations au Soudan?
Les généraux au pouvoir au Soudan et les meneurs de la contestation ont conclu cette semaine un accord crucial sur le partage du pouvoir, mais une rencontre prévue vendredi pour discuter de points en suspens déterminants pour l’avenir du pays a été reportée. « Nous avons besoin de davantage de consultations pour parvenir à une position unifiée », a indiqué à l’AFP Omar al-Digeir, un dirigeant de la contestation, soulignant des réserves exprimées par trois groupes rebelles sur l’accord de mercredi. Il n’a pas donné de nouvelle date pour les discussions avec les généraux. … Déclenché le 19 décembre 2018 par le triplement du prix du pain, ce mouvement de protestation inédit s’est rapidement transformé en contestation contre M. Béchir, destitué par l’armée en avril, puis il a visé les généraux ayant pris le pouvoir au sein du Conseil militaire. Ces derniers insistent pour que les représentants militaires dans le futur Conseil souverain bénéficient d’une « immunité totale » dans les dossiers liés aux violences contre les manifestants. L’Obs/AFP

En Algérie, le mouvement populaire cherche toujours sa voix
Le Forum civil pour le changement, né du mouvement de contestation en Algérie, a dévoilé, mercredi, un panel de personnalités chargé d’entamer le dialogue avec les autorités, alors que les manifestations contre le pouvoir se poursuivent dans le pays. Le Forum civil pour le changement, qui regroupe 70 associations, des figures issues de la société civile et des citoyens algériens, a dévoilé, mercredi 17 juillet, une liste très attendue de personnalités « apolitiques et crédibles » chargées d’engager un processus de dialogue avec le pouvoir. Un panel proposé en réponse à l’appel au dialogue lancé par le président algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, alors que le pays est, depuis le 22 février, le théâtre d’un important mouvement de contestation populaire qui a poussé le président Abdelaziz Bouteflika à la démission le 2 avril. France24

Bénin: des partis d’opposition toujours sans certificat de conformité
Conformément aux conclusions de la rencontre du 15 juillet entre le président béninois Patrice Talon et les partis privés de certificat de conformité, le ministre de l’Intérieur Sacca Lafia a reçu jeudi 18 juillet quatre chefs de partis concernés. Ils ont vu le ministre de l’Intérieur béninois Sacca Lafia jeudi 18 juillet mais ne sont pas encore en possession de leur récépissé. Les dossiers ne sont toujours pas bons. Parmi les partis de l’opposition concernés, ceux de Sébastien Ajavon et de l’ancien président Boni Yayi, exclus des législatives du 28 avril dernier, faute de ce document. Séance tenante, on leur a indiqué ce qu’il fallait corriger, comme une réunion de constitution ou un congrès constitutif obligatoire avec 1 155 membres fondateurs, et non plus seulement 120 comme l’exigeait l’ancienne Charte des partis. RFI

Au Congo, Moscou joue la carte militaire
La conclusion d’un accord entre Moscou et Brazzaville pour envoyer 200 experts militaires russes en République du Congo, est un pied de nez à l’égard de l’ex-puissance coloniale française, juge ce journal moscovite. Au Congo, les experts militaires de la Russie dispenseront des formations sur l’exploitation du matériel d’origine russe et soviétique présent dans l’armée congolaise [blindés, hélicoptères, artillerie]. “Il s’agit de spécialistes chargés de l’entretien de ces équipements militaires pour qu’ils puissent être utilisés de manière adéquate”, a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, à l’agence de presse Ria Novosti. Ce contrat, signé au Kremlin en présence des présidents des deux pays [Vladimir Poutine et Denis Sassou-Nguesso] pour l’envoi de militaires russes en République du Congo, a été conclu le 23 mai. Le nombre de conseillers déployés ne devrait pas dépasser les 200 hommes. Une partie d’entre eux seront des techniciens civils envoyés par les constructeurs et sociétés d’export. Courrier International

La loi sur la nouvelle CEI adoptée en Côte d’Ivoire
Le texte relatif à la nouvelle CEI a été adopté par la Commission des affaires générales et institutionnelle de l’Assemblée nationale ivoirienne. Le parlement ivoirien a adopté la loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), chargée de la présidentielle de 2020, malgré le rejet du texte par l’opposition. Le projet de loi établissant la nouvelle CEI a été adopté à la majorité par 24 députés contre 16 sur les 42 membres de la Commission des affaires générales et institutionnelle de l’Assemblée nationale ivoirienne, en attendant le vote en plénière. La nouvelle CEI doit comprendre 15 membres, contre 17 auparavant : un représentant du président de la République, un du ministre de l’Intérieur, six de la société civile, six des partis politiques – équitablement répartis entre le pouvoir et l’opposition – et un représentant du Conseil supérieur de la magistrature. BBC

Au Zimbabwe en crise, des cliniques gratuites au secours d’une population aux abois
[…] Le Zimbabwe est englué depuis deux décennies dans une crise économique et financière catastrophique qui n’a pas épargné son système de santé publique. Sous-payés, sous-équipés, les médecins ont raccroché leurs stéthoscopes à plusieurs reprises ces derniers mois, notamment pour exiger des salaires décents en devise forte. Quant aux patients, ils sont contraints, même dans les hôpitaux d’Etat, de payer de leur poche leur traitement. Dans un pays où 90 % de la population pointe au chômage, autant dire que peu d’entre eux en ont les moyens. Au milieu de cet ordinaire de précarité, la polyclinique de Rutsanana fait figure d’exception. Grâce à l’aide de l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, elle soigne gratuitement. Et sauve des vies. Le Monde/AFP

Ebola en RDC : « Nous n’avons jamais eu autant de cas positifs »
Ebola désormais « urgence de santé publique de portée internationale ». L’épidémie en République démocratique du Congo préoccupe au plus haut point l’Organisation mondiale de la santé. Alors que le bilan avoisine les 1700 morts, quel impact cette décision de l’OMS a-t-elle sur le terrain ? Entretien avec Claude Mahoudeau, coordinateur de l’ONG ALIMA, joint à Béni, principal foyer de la maladie. … “Nous sommes donc sur une épidémie qui circule et on constate chaque jour la difficulté à contrôler les populations.” TV5Monde

Tshisekedi demande à une entreprise chinoise d’augmenter les salaires des Congolais
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a demandé à un chef de chantier chinois d’augmenter les salaires de ses employés congolais lors d’une visite de travaux routiers dans la capitale, Kinshasa, a rapporté jeudi la presse congolaise. « Cinq dollars par jour, c’est peu pour le travail qu’ils font. Vous devez revoir ces salaires à la hausse », a lancé le président Tshisekedi lors de sa tournée d’inspection mercredi. « Je veux que leurs conditions de travail et de vie soient améliorées parce que vous allez recevoir de l’argent (de l’État congolais). Cet argent, eux aussi doivent en jouir », a insisté M. Tshisekedi, selon un enregistrement parvenu jeudi à l’AFP. … Pour leur construction, l’Etat congolais aurait mis à la disposition de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) environ 17 millions de dollars depuis le 28 mars 2019, d’après le site d’information économique en ligne deskeco.com. L’OVD est associé à l’entreprise chinoise China Railway Engineering Corporation (CREC) pour la construction du « saut-de-mouton » où le président a fait sa remarque au responsable chinois, d’après le site actualité.cd. VOA/AFP

RDC : 23 morts dans les combats entre militaires et miliciens à Djugu
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont avancé vendredi 19 juillet un bilan provisoire de 23 personnes tuées pendant les combats qui les opposent à des miliciens, ces deux derniers jours à Jailo et Agu dans le secteur de Walendu Pitsi, territoire de Djugu (Ituri). « Dix-neuf éléments du groupe armé Ngudjolo sont mis hors combats », a affirmé le porte-parole des FARDC en Ituri, lieutenant Jules Ngongo, évoquant également plusieurs armes ainsi que des munitions récupérées. Quatre militaires ont été également tués, a-t-il reconnu. Il y a eu des militaires disparus pendant les combats. « Mais, très tôt le matin dans les opérations de fouilles, ils sont réapparus », a assuré le lieutenant Jules Ngongo. Radio Okapi

Afrique du Sud: Traité en « accusé », Zuma ne veut plus coopérer à l’enquête
Traité plus en accusé qu’en témoin, l’ex- chef de l’ Etat sud africain Jacob Zuma a décidé de ne plus coopérer à l’enquête sur la corruption alors qu’il était encore à la tête du pays. L’ex-président sud-africain Jacob Zuma comparaît depuis lundi, devant une commission d’enquête afin de répondre des accusations de corruption et de sa proximité avec la famille d’hommes d’affaires Gupta, soupçonnée de trafic d’influence. Pressé de toutes part, M. Zuma s’est plaint du ton à ses yeux trop insistant des questions, notamment sur celles d’un ancien directeur des services de communication de son gouvernement, Themba Maseko. «Nous sommes ici aujourd’hui pour dire que nous ne participerons plus à cette procédure», a déclaré, son avocat Me Muzi Sikhakhane devant la commission d’enquête siégeant à Johannesburg. Depuis le début, notre client a été traité en accusé», a t-il ajouté Englué dans une marre de scandale de corruption, l’ex Président sud africain, devrait s’expliquer devant une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les nombreux scandales qui ont éclaboussé son règne (2009-2018). Koaci

L’armée sud-africaine au Cap pour lutter contre la criminalité
Cette opération vise à appuyer la police après une vague récente de meurtres et de violences attribuées aux gangs criminels. Plus de 40 personnes y ont été tuées le week-end dernier. Le chef d’état-major des Forces sud-africains de défense (SANDF), le général Solly Shoke avait annoncé la semaine dernière l’entrée en scène pour trois mois de l’équivalent d’un bataillon dans les townships des Cape Flats, considérés comme l’une des zones les plus violentes du pays. Ce n’est pas la première fois que les forces de défense sont déployées dans les banlieues du Cap. Il y a quatre ans, l’armée a assisté la police et d’autres départements du gouvernement dans le cadre d’une opération anti-criminalité. BBC

Erythrée: l’ancien patriarche de l’Eglise orthodoxe excommunié
Des évêques érythréens ont signé un document expulsant leur ancien chef de file. Abune Antonios est un symbole mondial de la persécution religieuse. Âgé aujourd’hui de 90 ans, il est détenu depuis 13 ans. Ordonné troisième patriarche des orthodoxes d’Érythrée en 2004, Abune Antonios se démarque vite par sa liberté de ton. Le religieux accuse le gouvernement d’interférer dans les affaires de l’Eglise. Il lui demande d’arrêter d’organiser des lectures collectives de la Bible et de relâcher les chrétiens accusés de trahison. Abune Antonios refuse aussi d’excommunier 3 000 membres d’une école orthodoxe. Son comportement ne plaît pas à la dictature d’inspiration marxiste. C’est alors le début de la descente aux enfers pour le patriarche. En juin 2006, il est démis de ses fonctions et placé en résidence surveillée. Un an plus tard, le gouvernement le remplace. Abune Antonios est alors déplacé dans un endroit inconnu. Les protestations lancées dans le monde n’y font rien : pendant une décennie, le chef religieux est maintenu au secret. RFI

António Guterres rend hommage à Nelson Mandela
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a rendu hommage à Nelson Mandela, jeudi 18 juillet, parlant d’«une personne hors du commun, figure mondiale de la lutte pour la dignité et l’égalité et l’un des dirigeants les plus emblématiques et les plus mobilisateurs de notre temps. » Pour lui, Nelson Mandela était un modèle de courage, de compassion et d’engagement pour la liberté, la paix et la justice sociale. Ces principes ont guidé l’existence de M. Mandela, qui était prêt à sacrifier sa liberté et même sa vie pour les défendre, a témoigné M. Guterres, lors de la commémoration de la 9eme journée internationale Nelson Mandela. Ce dernier avait milité pour renforcer la cohésion sociale et endiguer le racisme dans son pays. « Nous devrions réellement être inspirés, dans notre action collective en faveur de la paix, de la stabilité, du développement durable et des droits de la personne pour toutes et pour tous, par l’exemple de Nelson Mandela », a affirmé le chef de l’ONU. Radio Okapi

Finale de la CAN 2019 : Algérie-Sénégal, le match de tous les espoirs
Les Fennecs Algériens et le Lions du Sénégal se retrouvent ce vendredi 19 juillet au Caire pour disputer la finale de la 32ème Coupe d’Afrique des nations (CAN). Un moment à haut risque pour le pouvoir algérien désormais sans vraie base légale et toujours honni par la rue. … Motif de l’émoi : non tant la tension du résultat sportif – il y a tout de même un grand favori – pas davantage l’animosité entre les finalistes – les deux pays et peuples sont en bons termes – mais bien le contexte algérien. Tout une population qui se verrait volontiers, la même année et un peu dans le même élan, cueillir la Coupe d’Afrique des nations et se débarrasser d’un régime politique gangrené. C’est devenu un lieu commun : en Algérie, le football n’est jamais très loin de la politique. Avant même son indépendance, l’équipe du FLN – évidemment non reconnue par la FIFA – a joué de 1958 à 1962 un rôle militant et d’ambassade considérable, en près de 80 rencontres résonnant comme autant de défis à travers le monde. TV5Monde