Plus de 40 millions de personnes déplacées par les conflits en Afrique
Au cours de l’année écoulée, 3,2 millions de personnes supplémentaires ont été déplacés en raison de conflits en Afrique. Cela représente une augmentation de 13 % et poursuit une tendance à la hausse incontrôlée observée depuis 2011. On estime aujourd’hui à 40,4 millions le nombre d’Africains déplacés de force (personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, réfugiés et demandeurs d’asile), soit plus du double du chiffre de 2016. À titre de comparaison, 40 millions de personnes déplacées de force représentent plus que les populations de l’Angola, du Ghana ou du Maroc. Plus de 77 % de ces 40 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays. Parmi ceux qui quittent leur pays d’origine, on estime que 96 % restent en Afrique. La plupart de ceux qui quittent le continent le font par des voies légales (en obtenant par exemple des visas de réinstallation ou d’éducation). Sur les 15 pays africains qui génèrent le plus grand nombre de personnes déplacées de force, 14 sont en situation de conflit. Douze de ces 15 pays sont également de tendance autoritaire, ce qui souligne que l’exclusivité du gouvernement est à la fois un moteur direct (via la répression) et indirect (via les conflits) des déplacements forcés. [Infographie] Centre d’études stratégiques de l’Afrique
Mali: les combattants du Cadre stratégique permanent se sont retirés de la ville de Léré
Au Mali, les combattants du Cadre stratégique permanent (CSP) se sont retirés de la ville de Léré. Cette coalition de groupes armés du Nord avait attaqué et pris le contrôle le dimanche 17 septembre après-midi du camp militaire malien de cette ville du cercle de Niafunké, région de Tombouctou. L’état-major des Forces armées maliennes (Fama) confirme l’attaque et évoque une riposte. Mais les assaillants ont quitté la ville pendant la nuit. … Officiellement, ni l’État malien ni les groupes armés du Nord signataires ne se sont retirés de l’accord de paix de 2015 qui, sur le terrain, est en train de voler en éclat. Chaque nouvel affrontement semble éloigner encore davantage toute perspective de marche arrière. La médiation internationale pour le suivi de l’accord de paix, menée par l’Algérie et fragilisée par la fin de la Minusma au Mali – la mission onusienne y jouait un rôle central –, n’a plus communiqué officiellement depuis le mois de juin dernier. RFI
Dans le nord du Mali, l’ex-rébellion et l’armée s’affrontent aussi sur le terrain de la communication
La guerre qui oppose les mouvements de l’ancienne rébellion du Nord à l’armée malienne s’est déportée sur le front de la communication. … À ces versions antinomiques s’ajoutent celles qui essaiment çà et là sur les réseaux sociaux. Photos de victimes servant tantôt un récit, tantôt l’autre, témoignages dont l’authenticité est impossible à vérifier, faux comptes : l’essentiel de la panoplie de la désinformation est déployé. Comme ce profil fictif créé sur le réseau X (anciennement Twitter), qui réplique les logos et le nom, à quelques détails près, du compte lancé par « la cellule d’information et de communication des affaires militaires de l’Azawad ». Le faux compte, dénommé « cicamaazawad » (quand le vrai s’appelle « cicamazawad »), annonce régulièrement de nombreux morts dans les rangs des ex-rebelles. Sur le même réseau social, le média russe Russia Today (RT) vient appuyer la version et le bilan des autorités maliennes. Via sa page « Africonnect », du nom de l’émission lancée en septembre 2021 et dédiée à l’actualité africaine, RT décrit les événements de Bourem comme « une attaque menée par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) en collaboration avec le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », le GSIM (ou JNIM, en arabe) d’Iyad ag Ghali. Jeune Afrique
Mali: l’armée met en garde contre un risque «élevé» d’attaques kamikazes à Bamako
Les ordres de l’état-major malien ont été transmis le 7 septembre dernier à toutes les unités de gendarmerie de la région de Bamako : « Risques élevés d’attaques kamikazes dans Bamako et les environ aux moyens de tricycles », dit le message. « Renforcer la sécurité à l’intérieur des camps », « contrôler systématiquement tous les engins, y compris les moto-taxis » et « redoubler de vigilance », est-il encore précisé. Ce document, que RFI s’est procuré (lire ci-dessous), met en lumière la tension qui règne dans la capitale malienne. Jeudi dernier, déjà, une attaque au pick-up piégé a été déjouée à Kati Koko-Plateau, dans la ville de garnison de Kati, siège de la junte. En réalité, depuis un an, la menace terroriste n’a jamais faibli dans la métropole malienne. Dès l’été 2022, le chef d’état-major des Forces armées maliennes (Fama), le général Oumar Diarra, mettait ses troupes en alerte pour faire barrage à l’offensive jihadiste. Mais, avec la reprise des hostilités par les groupes séparatistes du Nord et après avoir poussé dehors les forces françaises et onusiennes, l’armée malienne et ses partenaires russes se retrouvent aujourd’hui face à un adversaire de plus, obligeant le général Diarra à renouveler ses mises en garde. RFI
Le Mali, le Burkina et le Niger signent une alliance défensive « des États du Sahel »
Les régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé samedi 16 septembre une charte établissant une alliance défensive, ont annoncé à Bamako, capitale du Mali, les délégations ministérielles des trois pays. Cette « Charte du Liptako-Gourma » créé « l’Alliance des États du Sahel » (AES), a écrit sur X (ancien Twitter) le chef de la junte du Mali, Assimi Goita. Son but est « d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle », a-t-il souligné. L’article 6 de la charte prévoit que « toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance ». France24 avec AFP
Inondations en Libye : une semaine après le drame, Derna cherche toujours ses morts
Une semaine après les inondations dévastatrices qui ont fait des milliers de morts dans la ville libyenne de Derna, secouristes locaux et étrangers s’activent dimanche à rechercher les corps de milliers d’autres personnes toujours portées disparues. Dans cette ville de 100 000 habitants bordant la Méditerranée dans l’est du pays, le désastre a laissé un paysage de désolation : ponts coupés en deux, voitures renversées, camions fracassés, poteaux électriques et arbres déracinés et effets personnels maculés de boue, selon une journaliste de l’AFP. Mohammed Al-Zawi, 25 ans, vit dans une maison près de la plage de Derna. Il raconte avoir vu, la nuit du drame, « des flots d’eau emportant des voitures avec des gens à l’intérieur, des personnes et des biens. Tout a été déversé dans la mer ». Selon un dernier bilan communiqué dans la soirée par le ministre de la Santé du gouvernement basé dans l’est du pays divisé, Othman Abdeljalil, la catastrophe a fait 3 283 morts, après la découverte de 31 corps dimanche. Des organisations humanitaires internationales et des responsables libyens ont averti néanmoins que le bilan final pourrait être beaucoup plus lourd en raison du très grand nombre de disparus, évalué à des milliers. Jeune Afrique
Dans une Libye corrompue, les alertes concernant le délabrement des barrages de Derna restées lettre morte
Les avertissements étaient clairs, mais sont restés lettre morte. Depuis longtemps, des experts affirmaient que les inondations représentaient un danger important pour les deux barrages construits dans les années 1970 pour protéger près de 90 000 personnes dans le nord-est de la Libye. Ils ont demandé à plusieurs la reprise immédiate des deux structures endommagées situées dans la ville côtière de Derna et en amont. Mais les gouvernements successifs du pays n’ont pas réagi. « En cas de grande inondation, les conséquences seront désastreuses pour les habitants de la vallée et de la ville », écrivait Abdelwanees Ashoor, professeur de génie civil, dans une étude publiée en 2022 dans le Sabha University Journal of Pure and Applied Sciences, la revue scientifique de l’université de Sebha, dans l’Ouest libyen. Cette prévision s’est concrétisée aux premières heures du 11 septembre, lorsque les habitants de Derna ont été réveillés dans la nuit par de fortes explosions, avant que les eaux de crue ne déferlent sur la ville méditerranéenne. Ils ont découvert que les deux barrages avaient rompu, libérant un mur d’eau de deux étages de hauteur qui a balayé des quartiers entiers de la cité jusqu’à la mer, tuant des milliers de personnes en quelques secondes, emportant routes et ponts. Le Monde avec AFP
Au Maroc, la vie sous les tentes s’organise dans les régions frappées par le séisme
Une multitude de petits points colorés parsèment les montagnes. Parfois concentrés, parfois éparpillés, au milieu des villages en ruine et des éboulis détachés des flancs rocheux. Dans le Haut Atlas marocain, les tentes ont fait leur apparition dans le paysage – abris temporaires pour les dizaines de milliers de rescapés du séisme qui a frappé le pays le 8 septembre, causant la mort de près de trois mille personnes et dévastant près de cinquante mille habitations, selon un bilan, encore provisoire, des autorités. Un abri contre le froid et les intempéries, c’est tout ce que Brahim Zaboun attendait à Azgour, village perché à 1 500 mètres d’altitude, où la vie dans des camps montés à la hâte s’organisait, samedi 16 septembre, parmi les décombres. Le cultivateur de 60 ans et sa famille se sont installés en face de leur maison à la façade effondrée, ils ont posé leurs tentes données par la protection civile dans un jardin au bord de l’oued. Au milieu de ce petit « village » de toile, il y a des bassines, des bonbonnes de gaz, deux gamelles sur un réchaud. Quelques meubles sauvés des débris. Pas d’électricité ni de toilettes. Malgré tout, Brahim a le sourire. Il est vivant, avec ses proches, chez lui, « terre de [ses] ancêtres » qu’il n’entend nullement quitter. « Dieu nous protège, hamdoulilah ! [Dieu soit loué] », répète-t-il comme pour panser son traumatisme. Le Monde
Au Tchad, les réfugiés disent l’horreur du Darfour: «Notre quotidien, c’étaient les tirs, le viol et la mort»
Les combats redoublent d’intensité au Soudan, notamment dans la capitale, Khartoum, où les forces paramilitaires du général Hemetti ont attaqué dimanche le quartier général de l’armée régulière. Le conflit, qui entre dans son sixième mois, a fait des milliers de morts civils et déplacé plus de 5 millions de personnes. Au Darfour, les violences sont quotidiennes. Plus de 420 000 personnes ont déjà trouvé refuge au Tchad voisin et des centaines continuent d’arriver chaque jour. … À 5 kilomètres à peine de la frontière, de nouveaux réfugiés tendent des tissus sur des bouts de bois pour s’offrir un peu d’ombre. Samia Ismael s’est enfuie vendredi dans la nuit. Elle vient de Murnei, une localité du Darfour occidental sous le contrôle des Forces de soutien rapide et des milices arabes qui leur sont affilées. « Notre quotidien, c’étaient les tirs, les incendies, le viol et la mort, raconte-t-elle. Nous n’avions rien à manger. Les miliciens font paître leur bétail sur nos fermes. Chaque vendredi, ils nous font payer une taxe en échange d’une soi-disant « protection ». Régulièrement, ils enlèvent nos filles et les embarquent avec eux. Il y a quelques jours, les Forces de soutien rapide et les milices nous ont attaqués. Ils ont tué les hommes et les garçons. Mon mari est mort, sa sœur aussi, je dois désormais m’occuper de sa fille orpheline. » RFI
En RDC, sortie du Livre blanc sur les crimes du M23
Il s’agit de la deuxième édition du Livre blanc consacrée aux crimes commis par le Mouvement du 23-Mars sur le sol congolais L’année dernière déjà, le document s’efforçait de prouver le soutien du Rwanda au groupe rebelle. C’est pourquoi, selon le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, ce tome est complémentaire au premier : « Nous sommes donc contre l’oubli. Nous ne pouvons pas oublier, pour nos frères décédés, pour nos compatriotes massacrés, toute cette horreur. Et ceci ne peut se terminer véritablement sans que la justice ne puisse sévir, pour couper court à ce cycle infernal de violence qui plombe le sort de cette sous-région ». Selon ce rapport, qui évoque les 2,4 millions de personnes déplacées en raison des combats, près 318 écoles auraient été détruites, incendiées ou sont désormais occupées par l’ennemi et 357 autres ont été désertées. DW
Les forces burundaises en RDC, fidèles alliées de Kinshasa
Arrivées dans le plus grand secret au Sud-Kivu dès la fin de l’année 2021, les troupes burundaises ont finalement rejoint le déploiement sous la casquette de l’EAC au mois de septembre 2022. Six mois plus tard, elles ont fait leur arrivée au Nord-Kivu, sur demande expresse de Kinshasa, avec comme mission d’assurer la sécurisation de la zone de Saké, à cheval entre les territoires du Masisi et du Rutshuru, après le départ des rebelles du M23. Mission saluée plusieurs fois par les autorités de Kinshasa : « Ils ont sauvé la face de l’EAC », confie même un proche de la présidence congolaise. À terme, le Burundi va déployer deux brigades constitués de trois bataillons chacune, qui « ont vocation à être déployées dans le Nord-Kivu après le départ projeté des autres forces de l’EAC », explique un haut gradé burundais. L’objectif de cette « montée en puissance des militaires burundais », c’est une sécurisation mutuelle, confirme notre source à la présidence congolais qui ajoute que cette présence dans l’est du pays a vocation à durer. « Les Burundais resteront en RDC même si les autres partent, ça c’est clair ». Mais aucune de nos sources n’a voulu s’étendre sur le rôle exact que le contingent burundais aura alors à jouer. RFI
Est de la RDC: MSF s’alarme des agressions sexuelles de femmes dans des camps de déplacés
En République Démocratique du Congo (RDC), Médecins sans frontières (MSF) alerte sur la situation des femmes dans les camps de déplacés autour de Goma, dans l’est du pays. Selon l’organisation, 70 femmes en moyenne se sont présentées chaque jour dans leurs structures, le mois dernier, suite à une agression sexuelle. MSF dénonce une augmentation du nombre de cas, et une situation inacceptable, qui s’explique notamment par leurs conditions de vie très précaires. « Les femmes subissent ces agressions parce que l’aide qui est apportée à ces déplacés ne répond pas à leurs besoins, en termes de fourniture de nourriture, les besoins en abris, et notamment les besoins en protection », décrypte Rasmané Kaboré, coordinateur d’urgence de MSF à Goma, au micro de Magali Lagrange. RFI
En Tunisie, plusieurs centaines de migrants chassés du centre de Sfax
La tension persiste dans la deuxième ville de Tunisie. Quelque 500 migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont été expulsés, dimanche 17 septembre, par les forces de sécurité tunisiennes d’une place dans le centre de Sfax après avoir été chassés de leurs logements début juillet, a indiqué une ONG. « Les forces de sécurité ont évacué, dimanche matin, une place sur laquelle environ 500 migrants étaient rassemblés dans le centre de Sfax », a indiqué à l’AFP Romdane Ben Amor, porte-parole du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG qui suit de près le dossier de la migration en Tunisie. Selon lui, les migrants « ont été dispersés par petits groupes en direction de zones rurales et vers d’autres villes ». Les autorités mènent depuis samedi une vaste campagne sécuritaire contre les migrants clandestins, originaires pour la plupart de pays d’Afrique subsaharienne. Elles ont annoncé l’arrestation de près de 200 migrants subsahariens « qui s’apprêtaient à effectuer une traversée clandestine » vers les côtes européennes. France24 avec AFP
En Egypte, l’opposition sous pression à l’approche de l’élection présidentielle
Le « dialogue national » en Egypte, censé ouvrir le jeu politique dans un pays tenu d’une main de fer par le président Abdel Fattah Al-Sissi, ancien chef du renseignement militaire, n’empêche ni les arrestations ni les condamnations d’opposants. Le journaliste Hicham Kassem, 64 ans, s’est vu infliger, samedi 16 septembre, deux peines distinctes de prison ferme, chacune de trois mois. Il était poursuivi pour « diffamation » envers un ancien ministre, ainsi que pour « outrage » à un policier lors de son arrestation, en août. Des accusations rejetées par sa défense, qui a annoncé qu’un procès en appel se tiendrait début octobre. Ce jugement éclair intervient alors que se profile l’élection présidentielle. Sa date exacte n’est pas encore connue, mais elle doit avoir lieu d’ici au printemps 2024 et pourrait se tenir dès la fin de cette année. Abdel Fattah Al-Sissi ne s’est pas déclaré, mais sa candidature fait peu de doutes. Il avait été réélu en 2018, pour quatre ans, avant que le mandat présidentiel ne soit étendu à six ans après un amendement, taillé sur mesure, de la Constitution en 2019. Le Monde
Soudan du Sud : l’ONU s’inquiète du retard dans la préparation des élections
Le temps presse, a reconnu Nicholas Haysom, Représentant spécial de l’ONU au Soudan du Sud, en rappelant l’impératif, pour ce pays, de réaliser les objectifs de l’Accord de paix et de la feuille de route dans les 15 mois précédant les prochaines élections de décembre 2024. En priorité, des institutions clés et des cadres juridiques doivent être mis en place avant l’échéance, notamment une Commission électorale nationale et un conseil des partis politiques indispensables à la tenue du scrutin. « Des questions cruciales restent sans réponse », a estimé M. Haysom. « Leur solution ne nécessite pourtant pas de ressources matérielles mais seulement une volonté politique de parvenir à un consensus », a-t-il poursuivi, énumérant les inconnues pratiques touchant à l’enregistrement des électeurs, la participation des personnes réfugiées ou déplacées, comme la sécurité ou le règlement de possibles litiges. Le chef de la MINUSS, la mission des Nations Unies au Soudan du Sud, a aussi évoqué l’enlisement, le retard de 12 mois du processus de rédaction de la Constitution du pays qui devra être réalisé dans le respect de la liberté d’expression et d’association. A ses yeux, il est urgent de s’atteler à ces priorités, mais ce sentiment d’urgence doit venir des parties à l’accord de paix et non de la communauté internationale. ONU Info
Le président kényan en «offensive de charme» dans la Silicon Valley
À la Silicon Valley, le chef de l’État kényan a fait la tournée des géants américains, vendredi et samedi 16 septembre. Il a rencontré des hauts cadres d’Apple, Intel, Google et Microsoft, entre autres. Sur X (ex-Twitter), il a appelé les entreprises à venir s’installer au Kenya. La communication présidentielle kényane l’assume : c’est « une offensive de charme » que le président William Ruto a entrepris en Californie. Devant les géants de la tech, il a vanté les atouts du Kenya, à savoir : un pays stable, une main d’œuvre qualifiée, des énergies vertes ou encore une forte pénétration du téléphone portable et du réseau internet. En exemple, il a cité le succès de M-pesa, le système de paiement par mobile. Surtout, le chef de l’État kényan a promis un environnement économique favorable aux entreprises. Pourtant, son gouvernement vient de doubler une taxe sur les services numériques. Passée de 1,5 à 3 %, elle vise tous ceux qui tirent profit des services sur internet, comme justement les géants du numérique. RFI
Séisme au Maroc : des photos avant et après montrent la dévastation
De nouvelles photos satellite ont révélé l’impact dévastateur du tremblement de terre de vendredi sur les communautés rurales du Maroc. L’épicentre de la secousse se trouvait dans les montagnes du Haut Atlas, à 71 km de Marrakech, et la plupart des zones les plus touchées sont des villages et des villes reculés. Les images du village de Tafeghaghte prises après le séisme montrent que presque tous les bâtiments du village ont été rasés, seuls quelques-uns étant encore debout. BBC