Les mercenaires russes de la société privée Wagner seront-ils bientôt actifs au Mali ? Oui, selon l’agence de presse britannique Reuters, qui affirme que des négociations entre les autorités de transition et le groupe Wagner sont en cours et même « proches de conclure ». Le groupe Wagner est déjà présent en Afrique, notamment en Libye ou en Centrafrique, où ses exactions ont été documentées par des journalistes, de RFI notamment, et par des organisations de défense des droits de l’homme. Au Mali, en revanche, ce serait une première et cela, dans un contexte de désengagement français avec la fin annoncée de l’opération Barkhane et la réduction des effectifs militaires français dans le pays. L’accord en cours de négociation porterait, selon Reuters, sur l’envoi de plusieurs centaines, voire d’un millier de mercenaires russes au Mali. Le groupe Wagner serait payé six milliards de francs CFA – plus de neuf millions d’euros – par mois pour former des militaires maliens et assurer la protection de certains hauts dirigeants. Pas de participation directe au combat contre les groupes terroristes. L’accès du groupe Wagner à trois sites miniers ferait également partie des discussions. RFI
La Cheffe des droits de l’homme s’est alarmée, lundi, de l’augmentation des atteintes aux droits de l’homme au Mali et a déploré également la « transition non démocratique en Guinée ». « Au Mali, à la suite du coup d’État du mois de mai – le deuxième en dix mois – les activités extrémistes violentes et les graves violations et atteintes aux droits humains se poursuivent sans relâche », a dénoncé à Genève, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet. Ces abus s’étendent désormais à des « zones auparavant épargnées dans le sud du pays », a-t-elle ajouté, à l’ouverture de la 48ème session du Conseil des droits de l’homme. Entre janvier et juin, au moins 948 civils ont été tués, blessés et enlevés par des groupes armés ou ont disparu des mains des forces de défense et de sécurité maliennes. « L’impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes est un facteur important de cette détérioration de la situation », a fait valoir Mme Bachelet. S’agissant de la situation en Guinée, la Haut-Commissaire a déploré le fait « qu’une nouvelle transition non démocratique du pouvoir ait été infligée au peuple de ce pays ». « Comme le Secrétaire général de l’ONU, je suis de près la situation en Guinée », a-t-elle fait remarquer. ONU Info
En visite de travail lundi à Conakry, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel a souhaité que les civils reviennent au pouvoir dans un délai « raisonnable » en Guinée. Il s’est toutefois réservé de donner un délai, indiquant que c’est aux Guinéens de décider de cette transition qui sera accompagnée par son organisation et ses partenaires de l’UA et de la Cédéao. Arrivé lundi à Conakry, Mahamat Saleh Annadif a eu un programme très chargé. Il a rencontré tour à tour les nouvelles autorités guinéennes, les diplomates accrédités en Guinée et les chefs des principaux partis de l’opposition au régime de l’ancien président Alpha Condé. Tous ont reçu le même message : « Nous leur avons passé un message simple, pour dire simplement que nous voulons les écouter, qu’est-ce qu’ils pensent de l’avenir de leur pays, quelle transition ils veulent pour leur pays, afin que nous puissions les accompagner pour que la Guinée sorte de là ». RFI
La junte militaire, désormais au pouvoir à Conakry, a établi un calendrier pour quatre jours de consultations nationales avec toutes les forces vives de la nation. Dans un communiqué partagé avec la presse, le pouvoir militaire en place à Conakry a établi un programme marathon qui devra se dérouler au Palais du Peuple, entre mardi et vendredi. Les consultations nationales démarrent mardi 14 septembre par une rencontre avec les leaders des partis politiques qui sera suivie d’un échange avec des représentants des coordinations régionales. … Pour boucler la journée, la junte rencontrera les chefs des différentes confessions religieuses. Mercredi 15 septembre, le Colonel Mamady Doumbouya, président du CNRD, entre en discussion avec les présidents des organisations de la société civile. Dans la même journée, les représentants des missions diplomatiques et ceux des associations des Guinéens de l’étranger seront reçus. Les consultations se poursuivent jeudi 16 septembre avec les patrons des différentes sociétés minières implantées en Guinée ainsi que les présidents des différentes organisations patronales. La dernière journée, vendredi, sera consacrée aux directeurs des banques primaires et microfinances. Les représentants des différentes centrales syndicales clôtureront les concertations. A l’issu de ces consultations, la junte va mettre en place une feuille de route de la transition. BBC
Au moins 480 civils ont été tués dans des attaques djihadistes au Burkina Faso entre mai et août, a affirmé lundi 13 septembre le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), une ONG qui pointe des « besoins humanitaires urgents » dans le pays. L’ONG norvégienne s’alarme également dans un communiqué de la recrudescence du nombre de déplacés ces derniers mois, avec plus de 275 000 personnes « contraintes de fuir une nouvelle flambée de violences » depuis avril. Selon le NRC, 55 000 personnes sont en moyenne contraintes de fuir chaque mois leurs foyers depuis avril, près de trois fois plus que les chiffres mensuels moyens entre octobre 2020 et mars 2021. Au total, ce sont plus de 1,4 million de personnes qui ont été contraintes de quitter leurs localités au Burkina Faso en raison des attaques. « La lenteur et l’insuffisance de la réponse humanitaire contraignent les populations à choisir entre l’insécurité et la faim », alerte également le NRC dans un communiqué. Le Monde avec AFP
Huit villages de la commune de Mangodara, dans la province de la Comoé, au sud-ouest du pays, à la frontière avec la Côte d’Ivoire, ont été désertés par leur population. Depuis environ une semaine des milliers de familles partent trouver refuge à Mangodara, chef-lieu de la commune ou bien de l’autre côté de la frontière. Elles fuient l’insécurité. « En une semaine, près de 2 000 personnes sont arrivées à Mangodara », explique un notable de la ville. La plupart sont accueillies par des familles. D’autres sont hébergées dans une école. Mais selon une autorité locale, la capacité d’accueil de l’établissement est déjà saturée. « À Mangodara, nous sommes environ 10 000 habitants. Ce n’est pas facile d’accueillir tout ce monde, mais c’est la solidarité qui prévaut », poursuit le notable. Les habitants des villages alentour fuient les violences qui se sont intensifiées depuis une dizaine de jours. Le vendredi 3 septembre, des individus armés sont entrés dans la localité de Sirakoro pour enlever un homme accusé d’être un « informateur » des autorités. RFI
Au moins 108 des 240 détenus qui se sont évadés dimanche d’une prison du centre du Nigeria ont été recapturés par les forces de sécurité, a indiqué mardi un responsable des services pénitentiaires nigérians. « Nous avons un total de 108 prisonniers recapturés », a affirmé à l’AFP par téléphone Francis Enobore, porte-parole de l’admministration pénitentiaire, après l’évasion de la prison de Kabba, dans l’Etat de Kogi. « Ce chiffre va augmenter au fil des heures », a-t-il assuré en affirmant que « diverses mesures » avaient été prises – sans préciser lesquelles – « pour que tous les évadés soient ratrappés ». Le porte-parole avait annoncé dimanche soir l’attaque par des hommes armées non identifés de la prison de Kabba et l’évasion de 240 prisonniers. Un soldat et un gardien avaient été tués durant l’assaut, avait-il indiqué en précisant que la prison accueillait alors 294 prisonniers, dont 224 prévenus en attente de jugement. Les évasions de masse de prisonniers ne sont pas rares au Nigeria. Le 5 avril, des hommes armés avaient pris le QG de la police d’Owerri (sud-est) et libéré plus de 1.800 prisonniers. Depuis plusieurs années, les forces de sécurité nigérianes sont débordées par les opérations de gangs armés dans le centre et le nord-ouest, une insurrection jihadiste dans le nord-est et des troubles séparatiste dans le sud-est. AFP/VOA
Alors qu’il concluait une mission de paix de quatre jours dans la plus jeune nation du monde, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, a promis au peuple du Soudan du Sud le soutien total des soldats de la paix et des humanitaires alors qu’il entreprend le difficile passage de la guerre à la paix. Jean-Pierre Lacroix a été accueilli par une garde d’honneur spéciale fournie par les soldats de la paix chinois à la base de la Maison des Nations Unies à Juba, alors qu’il concluait sa visite de quatre jours dans le pays touché par le conflit. Sa mission consistait à encourager un élan accru dans la mise en œuvre de l’accord de paix. Trois ans après la signature de l’accord par les parties belligérantes, la mise en œuvre continue de stagner avec des questions clés non résolues, notamment la graduation et le déploiement des forces unifiées ainsi que la réforme plus large du secteur de la sécurité. ONU Info
Journée ville morte ce lundi 13 septembre à Beni dans la province congolaise du Nord-Kivu sous état de siège depuis quatre mois. Journée ville morte qui devrait se poursuivre ce mardi 14 septembre à l’appel de la société civile. Cette dernière s’insurge à présent contre la criminalité urbaine qui frappe durement les populations depuis l’instauration de l’état de siège. Cette mesure qui fait polémique dans le pays devrait être renouvelée pour la huitième fois ce mardi par l’Assemblée nationale. La société civile de Beni décrit une ville qui a été totalement paralysée. Avec des commerces fermés, le mot d’ordre a été respecté à plus de 90%, d’après son vice-président. La montée en échelle des cas de criminalité en ville marquée par des vols et viols des femmes a motivé cet appel à la grève générale. D’après le vice-président de la société de la ville de Beni, Tembo Muliwavyo, plus de 300 ménages ont été cambriolés par des hommes armés, pour la plupart en uniforme depuis le mois de mai. Au moins quatre cas de viols ont aussi été documentés lors de ces cambriolages. Ces informations ont été portées ce lundi à la connaissance du président Félix Tshisekedi dans un mémorandum signé par des ressortissants de la région. RFI
Yahya Jammeh, le célèbre ancien président gambien en exil, pourrait être de retour dans le pays, voire sur la scène politique. De nombreux Gambiens ont été choqués lorsqu’ils ont appris l’alliance improbable entre le parti de l’ancien dirigeant Yahya Jammeh et celui de son successeur Adama Barrow. Alors que le président actuel cherche à obtenir un nouveau mandat en décembre, ce développement jette un doute sur la volonté de poursuivre l’ancien dirigeant pour des violations présumées des droits de l’homme. … Le président actuel, Adama Barrow, se présente pour la réélection en décembre après cinq ans de mandat. M. Barrow a fait le calcul politique que son parti, le NPP, pourrait ne pas être en mesure de remporter seul les prochaines élections en raison des difficultés économiques marquées par une forte hausse des prix, un chômage galopant et la prévalence de l’immigration illégale vers l’Europe à la recherche d’une vie meilleure pour de nombreux Gambiens. Il a donc décidé d’entrer en coalition avec l’APRC, de l’ancien président Jammeh, pour tenter de consolider sa base. Bien que ce ne soit pas totalement inattendu, beaucoup de gens se demandent pourquoi. Dans l’ensemble, la réaction à la nouvelle a été un choc. BBC
Un journaliste du quotidien francophone Liberté a été arrêté et son domicile perquisitionné en Algérie, ont indiqué, lundi 13 septembre, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh) et l’un de ses confrères. « Le journaliste Mohamed Mouloudj, journaliste au quotidien Liberté, a été arrêté dimanche avec perquisition au domicile (…). Il est toujours en garde à vue à Alger », a affirmé la Laddh sur sa page Facebook. Aucun commentaire n’a pu être obtenu auprès du journal, où Mohamed Mouloudj travaille depuis dix ans, mais l’un de ses collègues a confirmé son arrestation. « Il a déjà eu des démêlés avec les services de sécurité, qui l’ont privé de son passeport durant de longs mois. Il avait aussi été interpellé plusieurs fois avant d’être relâché », a dit à l’AFP ce confrère, Ali Boukhlaf. Un autre journaliste algérien, Hassan Bouras, arrêté le 6 septembre, avait été formellement placé en détention provisoire dimanche, notamment pour « apologie du terrorisme », selon ses avocats. L’Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2021 établi par l’ONG Reporters sans frontières (RSF). France24 avec AFP
Le dernier round du bras de fer entre le groupe koweïtien Al Kharafi et le fonds souverain libyen se joue ce mardi devant la Cour de cassation à Paris. La LIA pourrait perdre plusieurs centaines de millions d’euros. C’est un dossier brûlant pour le fonds souverain libyen. La Cour de cassation de Paris statue, ce 14 septembre, sur le conflit opposant la Libyan Investment Authority (LIA) et le groupe Al Kharafi. En jeu : l’immeuble de la Fnac des Ternes à Paris, 150 millions d’euros de titres de créances EMTN placés à la Société Générale et plusieurs centaines de millions d’euros de valeurs mobilières placées à la banque BIA. Le groupe de BTP koweïtien espère la confirmation des saisies qu’il avait obtenues en 2013. Une opération consécutive au jugement rendu en sa faveur par une cour arbitrale égyptienne. Al Kharafi réclamait alors près de 1 milliard de dollars d’indemnités à la suite de l’annulation d’un projet immobilier à Janzour, près de Tripoli ; le contrat signé en 2006 avec l’Etat libyen n’avait jamais abouti. Jeune Afrique
Le cigarettier britannique British American Tobacco (BAT) est soupçonné d’avoir réalisé des centaines de « paiements douteux » dans dix pays africains, durant cinq ans, afin d’influencer les politiques de santé et de nuir à ses concurrents. Dans un rapport publié mardi 14 septembre, l’ONG Stop accuse ainsi le géant mondial du tabac d’avoir distribué plus de 600 000 dollars (environ 510 000 euros) sous forme d’argent, de voitures ou de dons de campagne à des dizaines de responsables politiques, législateurs, fonctionnaires, journalistes et employés d’entreprises concurrentes entre 2008 et 2013. L’ONG anti-tabac, lancée en 2018 par le milliardaire et ancien maire de New York Michael Bloomberg, entend dénoncer « les stratégies trompeuses de l’industrie du tabac » et proposer des « moyens » de lutter contre son influence. Cette organisation est dirigée collectivement par l’Université de Bath (Royaume-Uni), le Centre mondial pour la bonne gouvernance dans la lutte anti-tabac (Thaïlande) et l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires (Paris). Le Monde avec AFP
De juillet 2020 à juillet 2021, le naira nigérian est passé de 1,9 F CFA ouest-africain à 1,3 F CFA, selon les données du dernier bulletin mensuel des statistiques de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) consulté par Financial Afrik. La même source indique que le cedi ghanéen se négociait à 95 FCFA en juillet 2021, contre 111 francs un an auparavant (données officielles). Principales économies de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Nigeria et le Ghana sont les pays les plus actifs dans les échanges dans la région et entretiennent des fortes relations commerciales avec leurs voisins de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). En exemple, le premier représente à lui seul environ 76% des échanges selon les données officielles de la CEDEAO, suivi du Ghana (9,2%) et la Côte d’Ivoire (8,64%), selon les chiffres de la CEDEAO. Le montant des échanges commerciaux de la région se chiffre en moyenne à 208,1 milliards USD, les exportations sont estimées à environ 137,3 milliards USD et les importations, à près de 80,4 milliards USD. En rappel, la région ambitionne la mise en place d’une monnaie unique dénommée l’Eco. Le processus devait aboutir, en juillet 2020, à son lancement lorsque survint la pandémie, puis, en septembre de la même année, un (énième) report annoncé par les chefs d’Etat « à une date ultérieure ». Ce, en raison de « certains développements intervenus au cours de la période récente », selon le rapport annuel 2020 de la BCEAO. Financial Afrik
Les hôpitaux sont saturés, les respirateurs artificiels rares et le cimetière où étaient enterrées les victimes du coronavirus est plein: l’île Maurice fait face à une explosion de Covid-19 qui interpelle à moins de trois semaines de la réouverture complète de ses frontières aux touristes. Officiellement, tout est prêt pour accueillir les touristes au 1er octobre dans ce paradis de l’océan Indien, prisé pour ses plages immaculées et ses eaux cristallines. L’objectif de vacciner 60% de la population a été dépassé, avec 61% des Mauriciens ayant reçu au moins deux doses au 11 septembre, ont notamment souligné la semaine dernière les autorités, qui ont rendu la vaccination obligatoire dans certaines activités, dont le secteur touristique, sous peine d’amendes ou de peines de prison. Mais loin des discours officiels et des campagnes promotionnelles, l’île bruisse d’inquiétude. AFP/VOA
Les inondations consécutives à de fortes pluies ont fait plus de 80 morts au Soudan et endommagé ou détruit des milliers de maisons, a affirmé lundi un responsable soudanais. « Au total, 84 personnes ont été tuées et 67 autres blessées dans 11 Etats du Soudan depuis le début de la saison des pluies », a déclaré Abdel Jalil Abdelreheem, porte-parole du Conseil national de la défense civile du Soudan. Les décès sont dus à des noyades, des électrocutions et des effondrements d’habitations, a-t-il expliqué. Quelque 8.400 maisons ont été détruites et plus de 27.200 endommagées à travers le pays. Des pluies torrentielles tombent généralement au Soudan entre juin et octobre, et le pays est confronté chaque année à de graves inondations qui endommagent ou détruisent propriétés, infrastructures et cultures. Les Nations unies estiment que ces fortes pluies et inondations ont touché 102.000 personnes depuis juillet. AFP
Les pays africains doivent mettre la lutte contre le changement climatique au coeur de leurs efforts de redémarrage post-pandémie, notamment en développant les énergies renouvelables pour alimenter leur développement futur, insiste un rapport publié mardi. « Une focalisation étroite sur la relance économique laissant de côté le changement climatique et les objectifs plus larges du développement durable causerait plus de dégâts économiques à long terme », avertit ce rapport sur « une relance post-Covid verte et soutenable », publié par trois ONG du continent, Power Shift Africa (Kenya), Society for Planet and prosperity (Nigeria) et Positive Agenda Advisory (Maroc). D’autant que la pandémie a « exacerbé les vulnérabilités climatiques » du continent, notamment en diminuant les ressources étatiques pouvant être affectées à ces questions. Le rapport insiste donc sur la nécessaire solidarité internationale, en matière de dettes des Etats comme de financement de l’adaptation au changement climatique. Une thématique qui sera centrale lors de la COP26 sur le climat en novembre à Glasgow, alors que les pays développés n’ont pas tenu leurs engagements en la matière. AFP