RDC : Des combats à 20 kilomètres au nord de Goma
A une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Goma, à Mwaro, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), des affrontements ont repris dimanche entre l’armée de la RDC et les rebelles du M23, selon l’armée. Dans une déclaration datée de samedi, le groupe rebelle a accusé l’armée congolaise de mener des « bombardements barbares » dans des zones densément peuplées, tuant 15 civils, dont deux enfants. Vendredi, l’artillerie congolaise avait frappé des positions de la rébellion, trois jours après des frappes menées par des avions Sukhoï-25 et des hélicoptères de combat Mi-24. Samedi, deux avions transportant environ une centaine de militaires kényans ont atterri à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans le cadre d’une force régionale est-africaine. Le lieutenant-colonel kényan Obiero a déclaré aux journalistes que leur mission était de « mener des opérations offensives » aux côtés des forces congolaises et d’aider à désarmer les milices. Sahel-Intelligence
La répression au Tchad « a fait disparaître le peu d’espoir suscité par le dialogue national »
Depuis l’annonce début octobre de la prolongation de la transition par le pouvoir du général Mahamat Idriss Déby, le Tchad s’enfonce dans une profonde crise socio-politique. Les autorités accentuent la répression contre les opposants, accusés d’avoir fomenté une « insurrection ». Analyse de la situation avec Roland Marchal, chercheur et spécialiste du Tchad. Au Tchad, le dialogue de réconciliation nationale a laissé place à la répression sanglante. Vendredi 11 novembre, le procureur de N’Djamena a affirmé que plus de 600 personnes ont été arrêtées et emprisonnées dans le pays lors des violentes manifestations du 20 octobre. Des ONG locales et groupes d’opposition affirment que ces « rafles » se poursuivent depuis quotidiennement. Ces rassemblements, à l’appel de l’opposition, pour dénoncer la prolongation de la transition ainsi que le maintien de Mahamat Idriss Déby à la tête du Tchad, avaient donné lieu à de sanglants affrontements dont le bilan demeure à ce jour incertain. … « Avec ces manifestations, l’opposition est parvenue à faire éclater au grand jour la nature profondément autoritaire du régime. Si certains au Tchad reprochent aux manifestants d’avoir sciemment provoqué les forces de l’ordre en ayant eux-mêmes recours à la violence, la répression est complètement disproportionnée face à ces militants qui, à aucun moment, n’ont représenté une réelle menace pour le pouvoir. Les jours suivants, les autorités ont poursuivi cette répression par le biais d’arrestations massives notamment, pour étouffer toute velléité d’opposition. » France24
Pourquoi l’Union africaine refuse de sanctionner le Tchad ?
Le président de la Commission de l’Union africaine, le tchadien Moussa Faki, présentait ce vendredi 11 novembre un rapport demandant des sanctions immédiates contre le pouvoir militaire en place au Tchad du général Mahamat Idriss Déby. En cause : le refus d’une transition vers un pouvoir civil et la répression meurtrière des manifestations du 20 octobre. Mais le Conseil Paix et sécurité (CPS) en a décidé autrement. Décryptage avec Enrica Picco, directrice Afrique centrale à International Crisis Group (ICG). … En condamnant avec véhémence les violences du 20 octobre, et en demandant le jour même une enquête, le président de la Commission de l’Union africaine s’est affirmé comme un acteur majeur du pays, au risque d’outrepasser la diplomatie en place. “Dans son rapport proposé au Conseil Paix et Sécurité, Moussa Faki a proposé un médiateur de l’Union africaine pour apaiser les tensions au Tchad, sans tenir compte que dix jours avant, lors d’un sommet de la CEAC, le président Tshisekedi avait déjà été nommé médiateur dans la crise tchadienne”, explique l’experte. Mais, cela n’explique pas complètement le refus de l’Union africaine de sanctionner le Tchad aujourd’hui. L’un des éléments de réponse reste l’intérêt de certains Etats du continent africain. “Le Nigeria a fait pression sur l’Union africaine depuis le début de la crise tchadienne pour ne pas appliquer de sanctions”, explique Enrica Picco. “Le président Buhari a vraiment besoin de la stabilité du Tchad dans la lutte contre le djihadisme dans son pays, avec la présence de militaires tchadiens dans la zone du lac Tchad”, poursuit-elle. Le Nigeria a tout intérêt au statu quo. TV5Monde
Soudan : des milliers de Soudanais manifestent contre l’ONU à Khartoum
Pour la deuxième fois en deux semaines, des milliers de Soudanais ont manifesté samedi devant la délégation de l’ONU à Khartoum, pour protester contre les ingérences internationales et appeler au départ de l’ONU du pays. Ils dénoncent également, une proposition de Constitution élaborée par l’association pro démocratie du barreau soudanais appelant à un gouvernement civil. « Nous allons sortir dans toutes les rues, sur toutes les places, tous les jours, dans toutes les villes, dans toutes les rues pour protéger ce pays, préserver son unité et sa sécurité. Non aux collaborateurs », explique un manifestant. Le torchon semble désormais brûler entre le général Abdel Fattah al-Burhane, et les islamistes autrefois alliés. Le chef du Conseil souverain, Abdel Fattah al-Burhan a remplacé cette semaine par décret le responsable de l’instance chargé de démanteler l’ancien régime. Pour plusieurs, cette mesure sape le projet de constitution transitoire proposé par l’Association du barreau soudanais. AfricaNews
Etat d’urgence au Darfour après 24 morts dans un conflit tribal
L’Etat du Darfour-Centre au Soudan a décrété l’état d’urgence « pour un mois » après la mort de plus de 24 personnes dans un conflit tribal, ont rapporté lundi des dignitaires tribaux et l’agence officielle Suna. Le gouverneur Saad Adam Babiker, cité par Suna, a affirmé que l’état d’urgence avait été décrété tard dimanche soir parce que « les deux parties du conflit ont tiré à balles réelles sur la commission de réconciliation qui tentait de résoudre le conflit ». Le conflit a éclaté la semaine dernière entre les tribus arabes des Misseriya et des Aoulad Rached, dans des villages proches de Zalingei, chef-lieu du Darfour-Centre, dans l’ouest du Soudan. Un dignitaire tribal des Misseriya a expliqué qu’il était parti d’un vol de mobylette. Les combats, qui ont fait au moins 24 morts selon l’agence Suna, se poursuivent malgré l’état d’urgence. « Des maisons ont été incendiées et la situation est toujours hors de contrôle malgré l’envoi de troupes gouvernementales », ajoute un dignitaire des Aoulad Rached. VOA/AFP
Soudan du Sud: plusieurs morts dans des violences agro-pastrorales près de Juba
Près de la capitale sud-soudanaise, des violences perpétrées par des éleveurs de bétail à l’encontre de cultivateurs autochtones ont fait cinq morts vendredi 11 novembre. Un incident de plus dans une crise qui semble bien loin de se résoudre, et qui a fait des centaines de victimes depuis le début de l’année. Les pasteurs, issus de l’État du Jonglei, plus au Nord, cherchent souvent refuge en Equatoria après avoir fui leur région à cause des inondations et de la violence. Mais les tensions continuent avec les populations locales. Les images ont circulé sur les réseaux sociaux, montrant les corps des cinq hommes, victimes de la dernière attaque en date. Elle a eu lieu dans le village de Nyerjebe, dans la zone de Lokiliri, une partie du comté de Juba dévastée par les conflits agro-pastoraux. RFI
Éthiopie : un accord pour un « accès humanitaire à tous ceux dans le besoin » au Tigré
Après l’accord de paix signé début novembre entre les rebelles prévoyant le désarmement des forces rebelles, le rétablissement de l’autorité fédérale au Tigré et l’acheminement de l’aide, les rebelles et les autorités fédérales éthiopiennes ont accepté, samedi, un « accès humanitaire à tous ceux dans le besoin » dans la région du Tigré. Les rebelles et les autorités fédérales éthiopiennes ont accepté, samedi 12 novembre, un « accès humanitaire à tous ceux dans le besoin » dans la région du Tigré, en proie depuis deux ans à la guerre, ont-ils annoncé lors d’une conférence de presse à Nairobi. L’annonce fait suite aux discussions dans la capitale kényane Nairobi sur la mise en œuvre de l’accord de paix signé le 2 novembre à Pretoria, notamment le désarmement des forces rebelles, le rétablissement de l’autorité fédérale au Tigré et l’acheminement de l’aide. France24
L’ombre de l’Erythrée plane sur le processus de paix éthiopien
Son nom n’est pas même mentionné dans l’accord de paix, pourtant son ombre plane au-dessus du conflit qui déchire le nord de l’Ethiopie. L’Erythrée est la grande absente des négociations de paix entre le gouvernement éthiopien et les insurgés du Front de Libération du peuple du Tigré (FLPT), alors qu’elle est engagée militairement dans la guerre civile éthiopienne depuis novembre 2020. De nombreux observateurs craignent qu’à terme l’Erythrée sabote les efforts de paix. Ce samedi 12 novembre à Nairobi, au Kenya, les belligérants éthiopiens ont entériné le cessez-le-feu signé quelques jours plus tôt lors d’un premier round de négociations, mettant un terme à deux ans de guerre. Les négociateurs devaient également s’accorder sur deux aspects essentiels : le désarmement progressif des forces tigréennes et le retour de l’aide humanitaire dans la région dévastée du Tigré. Après cinq jours de pourparlers sous l’égide de l’Union africaine (UA), les ennemis d’hier ont proclamé le retour immédiat de « l’accès humanitaire à tous ceux dans le besoin au Tigré », le rétablissement des services de base dans la région – télécommunications, banque, électricité – et réaffirmé le « désarmement » des forces tigréennes. Ce dernier point est l’objet de toutes les tensions. Le Monde
Somalie: l’ONU dénonce la hausse du nombre des victimes civiles des violences résultant des shebabs
Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme Volker Türk a dénoncé lundi la hausse des victimes civiles des violences en Somalie, résultant notamment des activités du groupe jihadiste des shebab. Au moins 613 civils ont été tués et 948 blessés jusqu’à présent en 2022, selon les derniers chiffres de l’ONU, soit le bilan le plus élevé depuis 2017 et une hausse de plus de 30% rapport à 2021. Selon l’ONU, la plupart des victimes – 315 tués et 686 blessés – ont été causées par des engins explosifs improvisés, dont au moins 94% ont été attribués au mouvement des shebab, lié à Al-Qaïda. Les autres victimes ont été attribuées aux forces de sécurité de l’État, aux milices claniques et à d’autres acteurs non identifiés. « Cette année a marqué un coup d’arrêt brutal à une baisse générale des décès et des blessures documentés depuis 2017 », a déclaré Volker Türk, qui a officiellement pris ses fonctions de haut-commissaire aux droits de l’homme le 17 octobre. RFI
Lutte contre les jihadistes: « mission de partenariat militaire » de l’UE au Niger
L’Union européenne prévoit de mettre sur pied « une mission de partenariat militaire » début 2023 pour aider à renforcer les forces armées du Niger qui combattent les jihadistes, a indiqué vendredi un responsable européen. L’Union européenne prévoit de mettre sur pied « une mission de partenariat militaire » début 2023 pour aider à renforcer les forces armées du Niger qui combattent les jihadistes, a indiqué vendredi un responsable européen. L’UE est en train de revoir sa présence au Sahel, après avoir retiré une partie des effectifs de sa mission de formation militaire au Mali en réponse au déploiement, selon les Occidentaux, des mercenaires du groupe russe Wagner dans ce pays, à l’appel de la junte. L’UE a « tiré les leçons de (son) expérience passée au Mali, c’est pourquoi nous ne voulons pas d’une mission de formation de l’UE à grande échelle pour le Niger », a indiqué le responsable européen sous couvert de l’anonymat. Il a déclaré que la mission consisterait à mettre en place un centre pour aider à former les troupes nigériennes sur « les questions de maintenance et de logistique ». VOA/AFP
Bénin: l’opposition craint d’être écartée des élections après de nouvelles demandes de la Céna
En vue des législatives béninoises du 8 janvier prochain, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a demandé des compléments de pièces à certains partis, dont Les Démocrates de l’ancien Président Boni Yayi. Dimanche 13 novembre, le parti d’opposition n’avait toujours pas réuni tout ce qui manquait à la validation de son dossier pour mardi. Les Béninois se demandent désormais l’opposition sera écartée comme en 2019 : leur démocratie était pourtant citée en modèle avant la présidence de Patrice Talon. Dimanche soir, il manquait aux Démocrates trois attestations fiscales sur les 218 dossiers. Selon le parti, le fisc réclame à leurs trois candidats des centaines de millions de francs CFA, des montants qu’ils contestent. Lundi 14 novembre, une séance de travail est prévue à la direction des impôts avec le parti, a appris RFI. … Sur les réseaux sociaux, de nombreux appels sont lancés au chef de l’État, lui demandant d’organiser un scrutin inclusif au nom de la paix et de la démocratie. Mais le camp de la majorité présidentielle défend et dédouane son leader. Patrice Talon n’a rien à y voir, selon ses proches : tout citoyen qui aspire à un mandat électif doit payer ses impôts, recommande la publication d’un de ses partisans. RFI
Algérie : La Kabylie se dirige vers son indépendance
La Kabylie est une région située dans le nord de l’Algérie. Le peuple de la Kabylie compte près de 10 millions de personnes. La République kabyle indépendante a existé avant la création de l’Algérie. C’est une réalité géo-historique avec son territoire et sa culture. C’est en 1857, 20 ans après le décret de création de l’Algérie que la Kabylie a été annexée. Après la décolonisation et la cohabitation forcée, les kabyles continuent à se soulever et se révolter contre la dominance du régime militaire à Alger. Des pays en Afrique, en Europe et au Moyen Orient vont accueillir des représentations diplomatiques du gouvernement de la Kabylie en exil. Le président du MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), Ferhat Mehenni, qui appelle à la décolonisation de la Kabylie et à son inscription sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU et de l’Union Africaine, a pris part, le vendredi 11 novembre, à la réunion onusienne sur les droits humains. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit récemment «de plus en plus préoccupé» par la situation en Algérie où plusieurs droits fondamentaux, comme les droits à la liberté d’opinion et de réunion pacifique, «continuent d’être attaqués». Sahel-Intelligence
Crise politique au Somaliland après la fin du mandat du président Bihi
L’opposition du Somaliland annonce qu’elle ne reconnait plus la légitimité du président Muse Bihi Abdi : la présidentielle aurait dû avoir lieu dimanche 13 novembre, mais le chef de l’État a obtenu le mois dernier un report du scrutin et une prolongation de son mandat. Aucune nouvelle date n’est fixée et le pays est dans l’impasse. L’opposition a mis sa menace à l’exécution. Selon la Constitution, le mandat du président Muse Bihi Abdi devait prendre fin dimanche. Il n’est officiellement plus légitime, a annoncé l’opposition. Le calendrier des élections est au cœur de cette crise politique. En septembre, la Commission électorale a déclaré avoir besoin de neuf mois pour organiser la présidentielle, citant des raisons « techniques et financières » et repoussant ainsi l’élection à 2023. RFI
COP27 : l’agriculture et le défi du changement climatique
Le changement climatique affecte les terres arables à mesure que les températures augmentent et que les précipitations deviennent de plus en plus irrégulières. Les agriculteurs qui prennent part à la conférence sur le climat à la COP27 ont énuméré les défis auxquels ils font face. Kati Partanen, est une agricultrice finlandaise. Nous voyons les effets du changement climatique, c’est-à-dire que la saison de croissance est plus longue, ce qui nous permet d’avoir de nouvelles plantes et de nouvelles variétés de plantes, mais d’un autre côté, nous avons aussi de nouvelles mauvaises herbes, de nouveaux parasites. De nouvelles maladies, de nouvelles maladies des plantes, en raison de l’augmentation de l’humidité. Selon l’agence des Nations unies pour la désertification plus de 40 % des terres de la planète sont déjà dégradées. Parmi les solutions intelligentes pour une agriculture plus résiliente, figurent des cultures de maïs plus courtes pouvant résister aux tempêtes extrêmes et d’une graine de manioc dotée de la technologie qui empêcherait à la plante de contracter un virus provenant des mouches blanches, dont le nombre a augmenté en raison du changement climatique. AfricaNews
Bras de fer africain sur la reprise du commerce de l’ivoire
Qui remportera le combat que les pays africains s’apprêtent une nouvelle fois à se livrer dans l’enceinte de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (Cites) pour décider – ou non – de la reprise du commerce de l’ivoire ? Ceux d’Afrique australe (Zimbabwe, Namibie, Botswana et Afrique du Sud), qui réclament de pouvoir vendre leurs stocks pour financer leurs politiques de conservation ? Ou la trentaine de pays de la Coalition pour l’éléphant d’Afrique, qui demandent au contraire de renforcer la protection du plus grand mammifère terrestre en imposant la plus stricte interdiction de commerce à tous les Etats du continent ? « C’est une guerre de tranchées », observe un cadre du secrétariat de la Cites, anticipant de durs affrontements lors de la conférence qui s’ouvre lundi 14 novembre à Panama. Aucune décision ne peut être prise sans un vote à la majorité des deux tiers des 184 Etats parties à la convention. … L’interdiction du commerce international des éléphants d’Afrique a été adoptée par la Cites en 1989, avec l’inscription de toutes les populations du continent à l’annexe 1, la plus protectrice pour les espèces menacées. En 1997, le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe ont obtenu que leurs populations soient transférées à l’annexe 2, qui autorise les ventes sous certaines conditions. L’Afrique du Sud les a rejoints en 2000. La Cites a accepté de procéder à la vente «expérimentale» de stocks légaux d’ivoire brut à deux reprises : en 1999, pour 50 tonnes au Japon, et en 2008, pour 102 tonnes au Japon et à la Chine. En contrepartie, aucune autre vente ne devait intervenir pendant les neuf années suivantes. Le moratoire a expiré en 2017. Le Monde
L’Afrique du Sud va faire pression pour que l’Union africaine ait un siège au G20
L’Afrique du Sud a annoncé dimanche qu’elle allait faire pression pour que l’Union africaine (UA) obtienne un siège au G20, dont les dirigeants se réunissent la semaine prochaine en Indonésie. Un porte-parole du président sud-africain Cyril Ramaphosa a expliqué que l’Afrique du Sud allait contribuer à mettre en place un cadre conduisant à l’adhésion de l’UA au club des pays les plus riches. « Il est important que la voix collective du continent soit représentée à cette tribune », a déclaré le porte-parole Vincent Magqenya lors d’une conférence de presse. « Nous avons l’espoir sincère que cette proposition trouvera du soutien et sera promue par les pays membres du G20 ». L’Afrique du Sud est pour le moment le seul membre africain du G20. Le président sénégalais Macky Sall, qui préside l’Union africaine, avait récemment appelé à une refonte de la gouvernance internationale, demandant une plus grande représentation des Africains dans les organisations internationales comme le G20 ou le Conseil de sécurité de l’ONU. RTBF