Au Soudan, les médiations échouent et la crainte de régionalisation du conflit augmente
Tchad, Egypte, Ethiopie, Soudan du Sud : l’afflux de réfugiés et les répercussions économiques du regain de violences depuis avril alarment les voisins de Khartoum. Depuis le 15 avril et le début des hostilités entre les Forces armées soudanaises (FAS) du général Abdel Fattah Al-Bourhane et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Daglo dit « Hemetti », toutes les tentatives de médiation internationale ont échoué. Les sommets s’enchaînent sans qu’aucune solution négociée ni cessez-le-feu durable ne se dessinent. Celui qui s’est tenu jeudi 13 juillet au Caire, en présence du président égyptien, l’un des plus fermes soutiens du général Al-Bourhane, et de six autres dirigeants d’Etats limitrophes du Soudan, n’a pas échappé à la règle. A son issue, les participants se sont dits « inquiets face à la détérioration de la situation » et ont souligné l’importance « d’empêcher la fragmentation du pays » sans être en mesure d’ébaucher un schéma de sortie de crise entre deux belligérants qui ne renoncent pas à l’idée d’une victoire totale sur leur adversaire. Jusqu’ici, ceux-ci avaient profité des multiples trêves négociées à Jeddah, en Arabie saoudite, pour réorganiser leurs troupes et poursuivre leurs exactions sur la population. En trois mois, le conflit a fait plus de 3 000 morts civils et déplacé plus de 3 millions de personnes, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le Monde
Darfour : la CPI ouvre une enquête sur la montée de la violence
Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré jeudi qu’il enquêtait sur de nouvelles allégations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans la région du Darfour, au Soudan, notamment le meurtre récent de 87 membres de la communauté ethnique Masalit, qui aurait été perpétré par les Forces de sécurité rapides (FSR). S’adressant au Conseil de sécurité, le Procureur Karim Khan a souligné que le mandat de son bureau, conformément à la résolution 1593 renvoyant la situation au Darfour à la Cour en 2005, était clair. « [Notre mandat est] en cours en ce qui concerne les crimes relevant de notre compétence, les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre ; et toutes les personnes qui ont commis ces crimes dans notre juridiction feront l’objet d’une enquête », a-t-il déclaré. « Et en fonction des évaluations des juges indépendants de la CPI, nous mettrons tout en œuvre et ne ménagerons aucun effort pour garantir qu’elles rendent des comptes dans le cadre de procès équitables et indépendants », a-t-il ajouté. ONU Info
Sierra Leone : l’opposition boycotte le nouveau Parlement
Le nouveau Parlement de la Sierra Leone s’est réuni jeudi pour la première fois avec une majorité de membres de l’opposition refusant de prêter serment, semant l’incertitude sur les travaux législatifs des cinq prochaines années. Quatre-vingt-un députés du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP) au pouvoir et 14 députés élus au suffrage indirect, chefs héréditaires de familles dirigeantes traditionnelles, ont prêté serment jeudi après les élections générales du mois dernier. Le SLPP a remporté la majorité aux élections législatives du 24 juin, selon les résultats officiels qui sont contestés par le principal parti d’opposition. Selon ces résultats, le SLPP a remporté 81 sièges, contre 54 pour le Parti du Congrès de tout le peuple (APC, opposition), 14 revenant à des chefs traditionnels. Jugeant ces résultats « truqués » au profit du SLPP, l’APC, dirigé par Samura Kamara, candidat arrivé deuxième de la présidentielle derrière le président sortant Julius Maada Bio, a décidé « sa non-participation à tout niveau de gouvernance, y compris le pouvoir législatif et les conseils locaux ». AfricaNews/AFP
Libye : l’ONU préoccupée par le climat de terreur
Enlèvements, détentions et disparitions forcées de citoyens et de personnalités publiques, la Mission d’appui de l’ONU en Libye a exprimé jeudi son inquiétude face à l’instauration d’un climat de peur et de tensions dans le pays. Elle cite le cas de l’ex-ministre des Finances du gouvernement d’union nationale en 2018, Faraj Abderrahmane Boumtari, interpellé mercredi à son arrivée l’aéroport de Mitiga à Tripoli et détenu au secret. Dans la foulée, les membres de sa tribu ont menacé de bloquer les terminaux pétroliers de l’est du pays si l’ancien ministre n’était pas relâché. Pour la mission de l’ONU, ce climat tendu nourrit des tensions intercommunautaires et inter-tribales », « défavorables à la tenue d’élections transparentes et inclusives ou à la réconciliation nationale ». Deux gouvernements rivaux se disputent le pouvoir en Libye l’un installé à Tripoli (ouest) et reconnu par l’ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, l’autre dans l’Est, soutenu par le puissant maréchal Khalifa Haftar. AfricaNews/AFP
Cameroun : 5 terroristes tués par l’armée dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest
Des sources militaires ont rapporté jeudi que cinq combattants séparatistes ont été tués au cours d’opérations militaires menées dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Les opérations ont eu lieu mercredi soir à Ndop et à Foé Bakundu, localités situées respectivement dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays. À Foé Bakundu, les forces de sécurité ont tendu une embuscade et éliminé trois sécessionnistes qui se cachaient. De plus, un responsable militaire a indiqué que les troupes avaient capturé un terroriste séparatiste vivant. « À Ndop, nos troupes ont réussi à neutraliser deux terroristes séparatistes notoires qui se livraient à des enlèvements pour gagner leur vie », a déclaré une source locale. Selon cette même source, l’armée poursuivra ses opérations dans ces zones afin d’éliminer les partisans séparatistes restants. Sahel-Intelligence
RDC : comment interpréter l’assassinat de l’ex-ministre Chérubin Okende ?
[Vidéo] L’opposant et ancien ministre des Transports congolais Chérubin Okende a été retrouvé, ce jeudi 13 juillet, à Kinshasa, le corps criblé de balles. Il se serait rendu à la Cour constitutionnelle, mercredi et n’aurait alors plus donné signe de vie. Comment interpréter cet acte à quelques mois de la présidentielle ? Entretien avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli. TV5Monde
La police kényane largement critiquée sur sa gestion des manifestations de l’opposition
Le bilan des affrontements qui ont opposé la police aux partisans de Raila Odinga mercredi 12 juillet a été revu à la hausse : neuf morts, dont cinq en banlieue de Nairobi, et plus de 300 arrestations. La commission nationale kényane des droits de l’homme dénonce un usage « excessif de la force » de la part de la police. La police kényane essuie de nombreuses critiques depuis mercredi et les violences qui ont émaillé la journée. Jets de pierres et pillages d’un côté, tirs de gaz lacrymogène et tirs à balles réelles de l’autre. L’autorité indépendante chargée de la surveillance de la police a annoncé jeudi 14 juillet l’ouverture d’une enquête. Elle doit porter sur « les décès » attribués à des « des blessures par balle », selon l’inspection de la police, mais aussi sur d’autres incidents. Il est par exemple reproché aux forces de l’ordre d’avoir usé de gaz lacrymogènes dans une école d’un bidonville de la capitale, de sorte qu’une cinquantaine d’élèves ont dû être hospitalisés. La police précise cependant que sur les neuf personnes tuées recensées, une a perdu la vie lors d’affrontements entre groupes rivaux non loin de Kisumu, bastion de l’opposant Raila Odinga. Quant aux plus de 300 personnes arrêtées, il s’agit selon le ministère de l’Intérieur de Kényans qui ont « directement ou indirectement planifié, orchestré ou financé les manifestations ». Parmi eux figure un député et « ils seront poursuivis », promet le ministre Abraham Kithure Kindiki, qui dénonce une « violence généralisée » et promet de mettre fin « à la culture de l’impunité ». RFI
Bujumbura: Des cachots de tous les maux
Les habitants de la mairie de Bujumbura s’insurgent contre les mauvais traitements des personnes détenues dans les cachots de différentes zones de la capitale économique Bujumbura. Des mauvais traitements dont l’objectif serait entre autres de leur soutirer de l’argent pour qu’elles puissent être relâchées. Certains habitants de Bujumbura qui ont été détenus au cachot de la zone Rohero ainsi qu’au cachot du commissariat municipal de police de la zone Buyenzi, l’ex Bureau Spécial de Recherche BSR, affirment que ‘’dans les 2 cachots se trouve 5 fois le nombre de personnes qui devraient y être détenues, et que la plupart des détenus sont incarcérés sans aucun motif valable.’’ Les conditions d’incarcération sont empirées par le fait que les détenus sont obligés de se soulager dans des récipients à l’intérieur même de la cellule. … Pour les habitants de ces deux zones Rohero et Buyenzi, cette situation n’est profitable qu’aux seuls responsables de la police dans ces zones, car ‘’c’est une stratégie qu’ils utilisent pour rançonner la population. Les policiers font des rafles et enferment des gens dans ces cachots. C’est moyennant une somme de 20 à 50 mille francs burundais que ces détenus sont relâchés’’, déplorent nos sources. RPA
Comment l’Open Source Intelligence a aidé à mettre au jour les activités de Wagner en Centrafrique
Les journalistes se sont interrogés sur l’avenir de leur métier lors du forum « Mieux informer demain » organisé par CFI, filiale du groupe France Médias Monde. Certains prônent l’usage de l’Open Source intelligence (Osint), consistant à trouver des informations en accès libre en ligne. Une méthode qui a porté ses fruits pour épingler les activités du groupe Wagner en Afrique. Le principe de l’Osint (Open Source Intelligence, renseignement en sources ouvertes, en français) est de rechercher et de fouiller dans toutes les sources d’information disponibles en ligne et en accès libre, que ce soit « sur les réseaux sociaux, sur Internet ou aussi dans des archives de journaux en ligne, explique Dimitri Zufferey, journaliste à la Radio Télévision Suisse (RTS) et l’un des membres du collectif All Eyes on Wagner. Ces informations peuvent être trouvées par n’importe quel citoyen ou citoyenne, puisqu’il suffit de quelques connaissances de base pour bien chercher sur Internet. » Après cette première partie du travail, il faut ensuite analyser, vérifier. « On peut essayer de faire de la géolocalisation. On va vérifier, contrebalancer toutes les informations. » RFI
La Centrafrique interdit une marche contre le projet de Constitution, l’opposition maintient l’appel
Le BRDC, le bloc qui rassemble les principaux leaders de l’opposition centrafricaine, avait appelé à une marche pacifique vendredi 14 juillet à Bangui pour dénoncer le projet de nouvelle Constitution, dont le contenu a été révélé. Mais le gouvernement a interdit jeudi 13 juillet le rassemblement, en raison de la « situation sécuritaire » et du « caractère subversif » de l’initiative prise par le BRDC. L’opposition a quand même maintenu son mot d’ordre de manifestation. RFI
L’opposant sénégalais Sonko investi candidat à la présidentielle
L’opposant sénégalais Ousmane Sonko a été investi candidat à l’élection présidentielle de 2024, a annoncé vendredi son parti, en dépit de l’éligibilité incertaine de M. Sonko et peu après l’interdiction d’un meeting prévu samedi à Dakar pour officialiser cette candidature. M. Sonko a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs, un verdict qui le rend inéligible en l’état, selon ses avocats et des juristes. L’opposant a, par ailleurs, été le 8 mai condamné à six mois de prison avec sursis lors d’un procès en appel pour diffamation, une peine largement perçue comme le rendant inéligible pour la présidentielle. Mais il n’a pas encore épuisé ses recours devant la Cour suprême. M. Sonko doit s’exprimer vendredi, selon son parti. Il est bloqué par les forces de sécurité chez lui à Dakar, « séquestré » selon lui, depuis le 28 mai. … L’investiture de M. Sonko a eu lieu jeudi lors d’une réunion de la Haute autorité de régulation du parti (HARP), un organe de Pastef, qui a validé les décisions issues des délégués des 46 départements du Sénégal et de la diaspora, dit le communiqué. VOA/AFP
Présidentielle à Madagascar: l’augmentation des cautions des candidats suscite la polémique
Le décret adopté mardi par le conseil du gouvernement malgache portant à 200 millions d’ariarys (un peu plus de 39 000 euros) la somme dont les candidats devront s’acquitter pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle suscite de nombreuses critiques. Si certains estiment que cette somme permet d’éviter les candidatures « farfelues », d’autres dénoncent une somme « exorbitante » qui exclut d’office de nombreux candidats potentiels. 200 millions d’ariarys (presque 40 000 euros), c’est quatre fois plus que lors de la précédente présidentielle de 2018 lors de laquelle 36 candidats étaient en lice. Un montant qui n’avait pas été révisé depuis dix ans, indique le compte rendu du conseil du gouvernement. RFI
Le trafic de drogue et la fraude poussent les Seychelles à renforcer les contrôles aux frontières pour l’entrée des touristes nigérians
Une augmentation du trafic de drogue et des activités frauduleuses des détenteurs de passeports nigérians ont suscité des inquiétudes au niveau gouvernemental, ce qui a poussé les autorités seychelloises à renforcer le contrôle aux frontières lors du traitement des demandes d’entrée dans le pays, a déclaré jeudi un haut responsable. Le vice-président Ahmed Afif a déclaré aux journalistes que les Nigérians titulaires d’un passeport diplomatique, d’un permis de travail ou de séjour valide délivré par la nation insulaire seront autorisés à entrer. « Pour les autres, le gouvernement gardera les yeux ouverts et SEBS (Seychelles Electronic Border System) analysera beaucoup plus pour savoir quelles sont les raisons pour lesquelles ils viennent, par exemple quelqu’un qui vient en vacances pour une seule journée. Nous devons nous poser des questions parce que c’est étrange et nous avons déjà vu cela se produire », a expliqué M. Afif. Il a ajouté qu’il y avait de nombreux cas où de nombreux Nigérians ont déclaré qu’ils venaient pour des vacances, mais seulement pour un ou deux jours. SNA
L’Inde affirme sa présence en Afrique
Après Washington en juin, c’est au tour de Paris de dérouler le tapis rouge au Premier ministre indien. Narendra Modi est l’invité d’honneur du défilé du 14 Juillet, auquel participera un contingent de l’armée indienne. L’Inde apparaît de plus en plus comme un partenaire incontournable pour les Occidentaux et un pilier des pays du « Sud Global ». Il faut dire que la présidence indienne du G20 a revigoré ses relations avec les autres parties du monde en développement, notamment, l’Afrique. Alors que le continent africain fait face aux retombées économiques de la guerre russe en Ukraine, à l’inflation, au resserrement des financements internationaux, New Delhi voit une opportunité de revigorer ses échanges avec plusieurs États. Le Premier ministre utilise régulièrement les tribunes des conférences internationales pour attirer l’attention sur les questions de la dette dans les économies en développement ou sur leur représentation dans les grandes institutions. Il a récemment demandé l’adhésion à part entière de l’Union africaine au G20, lors du prochain sommet qui doit se tenir à la fin de l’année. Au cours des dernières années, sur les vingt-cinq nouvelles ambassades ou consulats ouverts par l’Inde, dix-huit se trouvent en Afrique. En février, l’Inde a accueilli quarante-huit pays africains au sommet Voice of Global South. Le Point
Agir pour éviter le départ des jeunes
L’ONG Realic essaie de donner une perspective aux jeunes en Côte d’Ivoire pour qu’ils ne prennent pas la route de la migration irrégulière. « Je préfère mourir dans la mer que d’avoir honte devant ma mère ». Selon Florentine Djiro, de l’ONG Realic, c’est ce que se disent beaucoup de jeunes en Côte d’Ivoire. Le chômage, l’absence de sécurité sociale et la corruption les poussent à émigrer à travers des routes périlleuses, vers les pays d’Europe, dans l’espoir d’une vie meilleure. Interview de Juliette Nichols avec Florentine Djiro, fondatrice de l’ONG Realic, en Côte d’Ivoire qui revient d’abord sur les initiatives visant à inciter les jeunes à rester chez eux. DW
L’ex-président sud-africain Jacob Zuma soigné à Moscou
Alors que la justice a confirmé que l’octogénaire doit retourner en prison pour purger une peine de quinze mois pour outrage, ce dernier s’est envolé pour la Russie. Au lendemain d’une décision de justice réaffirmant qu’il devrait se trouver en prison, l’ex-président sud-africain Jacob Zuma, destitué en 2018 pour corruption et poursuivi dans plusieurs affaires, se trouve actuellement à Moscou pour des soins médicaux, a fait savoir vendredi 14 juillet son porte-parole. M. Zuma, 81 ans, « s’est rendu en Russie la semaine dernière pour raison de santé et il sera de retour dans le pays quand ses médecins auront terminé son traitement », a affirmé dans un communiqué Mzwanele Manyi. Ce voyage, à bord d’un vol commercial, « est privé, mais pas secret », se défend le porte-parole, réagissant à des fuites parues dans la presse locale sur ce voyage de M. Zuma, qui se trouvait encore le 7 juillet au Zimbabwe, où il représentait un groupe de Biélorussie lors d’une conférence sur les crédits carbone. Le Monde
Du Sénégal au Kenya, la Corée du Sud lance le mégaprojet de « ceinture du riz »
La crise alimentaire mondiale et l’inflation causées par la guerre en Ukraine et la hausse des cours des céréales et de l’énergie ont rendu d’une actualité pressante la recherche de l’autosuffisance alimentaire en Afrique. Dans ce contexte, plusieurs pays africains se sont tournés vers des États expérimentés dans le domaine de la production agricole, comme la Corée du Sud. Ce lundi 10 juillet, après plusieurs mois d’échanges et de visites de terrain, Séoul et huit pays africains ( le Sénégal, la Gambie, la Guinée, le Ghana, le Cameroun, l’Ouganda, le Kenya et la Guinée-Bissau) lancent l’initiative « Korean Rice Belt ». Ce projet, qui entre dans le cadre de l’aide publique au développement sud-coréenne, prévoit de se concentrer sur le riz, l’un des aliments de base en Afrique. La Corée du Sud a été en mesure de produire suffisamment de riz pour répondre à plus de 90 % de la demande locale, bien qu’elle dépende encore fortement de certaines autres importations alimentaires. Le but est de fournir des variétés de riz de qualité à haut rendement, des machines agricoles, et de partager le savoir-faire agricole. Objectif : aider à stimuler la production de riz et à réduire la dépendance aux importations alors que des inquiétudes persistent concernant la sécurité alimentaire sur le continent. Le Point