La province la plus septentrionale du Mozambique, Cabo Delgado, est en proie à la montée de l’extrémisme violent depuis 2017. Plus de 3 300 personnes auraient été tuées par l’Ahlu Sunnah wa Jama’a (ASWJ), souvent pour délibérément choquer et terroriser les communautés locales. Plus des deux tiers des violences de l’ASWJ visent des civils, différenciant l’activité extrémiste violente au Mozambique même des autres groupes islamistes militants en Afrique. La violence à Cabo Delgado a également provoqué le déplacement de plus de 800 000 personnes à l’intérieur du pays (PDI), sur une population provinciale totale de 2,3 millions. Le risque que la violence du nord du Mozambique s’étende à d’autres régions du pays et à l’Afrique australe a suscité une série d’engagements extérieurs au pays, visant à aider le gouvernement mozambicain dans sa lutte contre l’insurrection. Il s’agit notamment de déploiements de la Communauté de développement de l’Afrique australe (CDAA), dont le Mozambique est membre, d’une force rwandaise de 1 000 militaires et de missions de formation de l’Union européenne, du Portugal et des États-Unis. …. Il est moins bien que reconnu que la menace extrémiste violente qui sévit dans le nord du Mozambique exploite les vulnérabilités sociétales sous-jacentes de l’inégalité, des droits fonciers précaires et de la méfiance à l’égard des autorités. Une réponse efficace à Cabo Delgado nécessitera donc plus que des actions de sécurité conventionnelles. Pour mettre en œuvre une stratégie de sécurité efficace, comprendre les dynamiques locales qui ont rendu cette région vulnérable à la déstabilisation sera vital. Centre d’études stratégiques de l’Afrique
Une semaine après le coup d’État qui a renversé Alpha Condé, le Comité national de rassemblement et de développement (CNRD) va rencontrer « toutes les forces vives de la nation », selon son communiqué : partis politiques, organisations de la société civile, responsables religieux, représentations diplomatiques ou encore opérateurs miniers…Un programme marathon qui suscite des attentes, mais aussi des interrogations. … Nombre d’acteurs politiques, économiques et de la société civile espèrent que ces concertations leur permettront d’y voir plus clair sur une transition pour l’heure très incertaine. Car les questions sont nombreuses et il est encore difficile de savoir quelles sont les intentions du colonel Doumbouya, qui ne s’est pas exprimé en public depuis le coup d’Etat. Le chef de la junte a promis un gouvernement d’union nationale. Quelle sera sa composition ? Qui sera à sa tête ? Aucune indication pour l’instant, même si plusieurs formations politiques ont déjà annoncé leur intérêt pour y participer. Quelle sera la place accordée aux militaires ? Et sur qui peut compter le nouvel homme fort ? Pour l’heure, seul le colonel Amara Camara s’exprime au nom du CNRD via des communiqués. Et c’est le colonel Balla Samoura qui a accueilli la délégation de la Cédéao la semaine dernière. Mais « l’organigramme n’est pas clair » souligne un responsable de la société civile, pour qui « le choix des personnalités qui seront nommées sera déterminant pour la légitimité du CNRD ». Quid, ensuite, du calendrier ? RFI
Soutenu par une majorité de Tunisiens, le président Kaïs Saïed, qui s’est arrogé les pleins pouvoirs depuis le 25 juillet, entend bien garder la main jusqu’au bout et mettre fin à cet état d’exception à sa manière. Un nouveau gouvernement sera « formé dans les plus brefs délais », mais après « sélection des personnalités les plus intègres », a indiqué Kaïs Saïed aux télévisions Wataniya et Sky News Arabia, après avoir déambulé, sous bonne garde, sur l’avenue Bourguiba qui traverse le cœur de la capitale à Tunis. Le 25 juillet dernier, Kaïs Saïed a limogé le Premier ministre, suspendu les activités du Parlement et s’est arrogé aussi le pouvoir judiciaire, pour un mois renouvelable, avant de prolonger ces mesures le 24 août, « jusqu’à nouvel ordre ». Samedi soir, il n’a pas donné de date précise pour la formation du gouvernement, ajoutant : « Nous continuons la recherche des personnalités qui vont assumer cette responsabilité. » À la surprise générale, le dirigeant tunisien a également évoqué la Constitution de 2014, affirmant qu’il la « respecte mais que l’on peut introduire des amendements au texte ». Selon lui, « le peuple tunisien a rejeté la Constitution » et « les Constitutions ne sont pas éternelles ». Il faut donc, à ses yeux, « amender en respectant la Constitution », tout en gardant à l’esprit que « la souveraineté appartient au peuple ». Le Point
Initialement, dans les premières semaines de la guerre, l’armée fédérale était parvenue à contrôler l’essentiel de la province. Mais son retrait soudain, en juin, officiellement pour des raisons tactiques et humanitaires, a changé la donne sur le terrain. Les Tigréens ont repris le contrôle de leur capitale et d’une grande partie de la province, et se sont engagés dans une offensive hors de leur territoire. Sur une carte de l’Éthiopie, la ligne de front actuelle déborde des frontières du Tigré. D’abord à l’est, dans la région Afar, où la rébellion tigréenne s’est enfoncée en juillet de plusieurs dizaines de kilomètres, en direction de la route stratégique par où l’Éthiopie s’approvisionne en pétrole depuis Djibouti, avant d’être finalement repoussée en août. Aujourd’hui, elle affirme qu’il n’y a plus de combats en Afar après un « retrait stratégique », d’après son porte-parole Getachew Reda. L’essentiel des combats se déroule aujourd’hui dans l’Amhara, au sud du Tigré, dans plusieurs vallées. Au fil des semaines, les Tigréens y ont pris d’importants points stratégiques ou symboliques, comme le site religieux de Lalibela, le 5 août. Mais les belligérants s’affrontent surtout durement le long de deux routes : l’une qui mène vers le sud à la ville de Kombolcha, l’autre vers l’ouest vers le lac Tana, où les Tigréens ont perdu ces dernières semaines les localités les plus avancées qu’ils contrôlaient. RFI
Le président nigérien Mohamed Bazoum a achevé, samedi 11 septembre, une visite de deux jours dans la région du fleuve Niger à Tillabéry. Le chef de l’État s’est rendu non loin de la frontière malienne, dans la zone d’Anzourou, en proie à des attaques djihadistes depuis 2015. Il a tenu à se rendre au chevet des personnes revenues dans 23 villages après avoir fui les exactions. Comme à Baroua, dans la région de Diffa, ces populations sont retournées dans leurs villages sécurisés par l’armée. C’est une région meurtrie par les incessantes attaques des jihadistes qui a reçu, pendant quarante-huit heures, le président Mohamed Bazoum. Depuis plus de cinq ans, la région de Tillabéry est en proie à une insécurité grandissante. La zone des Trois frontières est devenue l’épicentre des attaques terroristes. Cette zone est tout simplement devenue « le théâtre des opérations des groupes terroristes les plus actifs et les plus virulents », a déclaré le chef de l’État, Mohamed Bazoum, devant des soldats de la zone de défense numéro un de Tillabéry. RFI
De plus en plus d’enfants sont tués ou recrutés par les groupes armés terroristes au Niger, en particulier dans les zones frontalières du Burkina Faso et du Mali où les attaques djihadistes se multiplient ces derniers mois, a dénoncé lundi Amnesty International. « Dans la région de Tillabéri, au Niger, une génération entière grandit entourée par la mort et la destruction. Des groupes armés ont attaqué à maintes reprises des écoles et des réserves de nourriture et ciblent des enfants lors de leur recrutement », a déclaré Matt Wells, directeur adjoint à Amnesty International. L’ONG publie lundi un rapport de 64 pages sur les répercussions croissantes du conflit sur les enfants dans la région de Tillabéri. Cette zone dite des « trois frontières » est la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés djihadistes: l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda. Selon la base de données sur le lieu et le déroulement des conflits armés (ONG, ACLED), citée dans le rapport d’Amnesty, les violences contre les civils au Niger ont fait 544 morts entre le 1er janvier et le 29 juillet 2021, contre 397 en 2020. Belga
Dans l’ouest du Niger, le quotidien de nombreux habitants de l’Anzourou est rythmé par des attaques jihadistes meurtrières qui font désormais planer la menace d’une crise alimentaire. « Les terroristes ont tué nos maris, ils ont brûlé nos vivres, ils ont emporté notre bétai. Nous n’avons plus de vie », soupire, drapée dans un grand voile blanc, Maïmouna Moukaïla, une habitante d’Anzourou. Ces derniers mois, les attaques, souvent perpétrées par des assaillants à moto, se sont intensifiées contre les civils de cette zone aux vallées très boisées située aux trois frontières (Niger, Burkina Faso et Mali). « Nous dormons la peur au ventre et main sur le coeur, au moindre bruit de moteur on sursaute », confie à l’AFP Abdou Oumarou, natif de Gadabo, un autre village ciblé. AFP/VOA
Après une décennie de lutte contre l’ancien régime d’Idriss Déby Itno, Mahamat Nour Ibedou, l’un des défenseurs des droits humains de premier plan, et membre de la coalition de l’opposition Wakit Tama, se dit prêt à rejoindre le dialogue national mené le fils d’Idriss Déby, Mahamat Idriss Déby. Mais d’autres membres de Wakit Tama rappellent que sur le fond rien n’a changé et que ceux qui font confiance aux autorités risquent d’être trompés à nouveau. Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la Convention tchadienne pour les droits humains (CTDDH ), a indiqué samedi 11 septembre ne plus vouloir subir, mais être un acteur de la gestion du pays. Il a participé, ces dernières semaines, aux manifestations contre le processus de transition à l’appel de la coalition Wakit Tama, qu’il indique ne pas vouloir quitter, tout en précisant sa décision de rejoindre le dialogue national. RFI
Cinq militaires maliens ont été tués, dimanche 12 septembre, dans une embuscade tendue par des jihadistes dans le centre du Mali, a annoncé l’armée malienne. Une patrouille de militaire maliens a « énergiquement réagi à une embuscade tendue par un groupe armé terroriste non encore identifié » à la mi-journée dans le cercle de Macina, a affirmé l’armée dans un communiqué. Elle a fait état d’un « bilan provisoire humain » de cinq morts dans ses rangs et de trois parmi les jihadistes. De plus, cinq véhicules militaires maliens ont été brûlés et trois véhicules des assaillants ont été détruits, selon la même source. Auparavant, la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) avait annoncé que trois de ses Casques bleus avaient été blessés samedi par un engin explosif près de son camp à Kidal, dans le nord-est du pays. Par ailleurs, deux camionneurs marocains ont été tués samedi à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Bamako, où ils acheminaient des marchandises, par des assaillants non identifiés, selon des sources diplomatique marocaine et sécuritaire malienne. France24 avec AFP
Il y a deux ans, les militaires s’engageaient à remettre le pouvoir aux civils au Soudan. Mais aujourd’hui encore, les premiers ont toujours la haute main, tandis que les seconds peinent à organiser la transition, notent des experts. En août 2019, les généraux signaient un accord historique avec les factions politiques à la pointe du mouvement populaire qui venait de renverser l’autocrate Omar al-Bachir après trente ans d’un règne sans partage. Ils décidaient ensemble d’une transition, prévue pour trois ans et finalement allongée en octobre après un accord de paix entre le gouvernement et une coalition de groupes rebelles. L’armée devait partager les pouvoirs régaliens jusqu’à ce qu’un gouvernement civil et un parlement mènent la transition à son terme. « Il y a des relations cordiales entre les deux camps, mais ils n’ont que rarement travaillé main dans la main et l’armée a gardé tout son pouvoir », explique à l’AFP Jonas Horner, de l’International Crisis Group (ICG). Car, détaille le chercheur, si « l’armée a traîné des pieds », les civils ont ajouté « des divisions » à leur « absence de pouvoir », empêchant la transition de s’amorcer. Les dissensions internes rongent les Forces pour la liberté et le changement (FLC), moteur de la révolution populaire. Surtout, le gouvernement de transition emmené par Abdallah Hamdok a vu sa popularité fondre à mesure qu’il annonçait des réformes économiques et ne faisait pas avancer devant la justice la cause des familles des victimes de l’ère Bachir. Le Monde avec AFP
Quelque 240 détenus se sont évadés dans la nuit de dimanche à lundi d’une prison à Kabba, dans l’État de Kogi, situé dans le centre du Nigeria, après l’attaque du centre de détention par des hommes lourdement armés. Il s’agit de la deuxième évasion de grande ampleur dans le pays en moins de six mois. Des hommes armés ont pris d’assaut une prison dans l’État de Kogi, dans le centre du Nigeria, dans la nuit de dimanche 12 à lundi 13 septembre, libérant 240 détenus, a annoncé lundi un porte-parole de l’administration pénitentiaire. L’identité des assaillants restait inconnue. Le centre et le nord-ouest du Nigeria sont terrorisés par des gangs criminels depuis des années. « Le centre de détention de moyenne sécurité de Kabba, dans l’État de Kogi, a été attaqué par des hommes armés qui n’ont pas encore été identifiés et 240 détenus ont été libérés par la force », a déclaré Francis Enobore, porte-parole de l’administration pénitentiaire nigériane, dans un communiqué, précisant que des recherches étaient en cours pour retrouver les détenus évadés. France24 avec AFP
Des assaillants armés ont tué douze membres des forces de sécurité nigérianes lors de l’attaque d’une base militaire dans l’État de Zamfara (nord-ouest du pays), avant de voler des armes et d’incendier des bâtiments, ont indiqué, lundi 13 septembre, deux sources sécuritaires à l’Agence France-Presse (AFP). L’identité des auteurs de l’attaque, qui s’est produite samedi à Mutumji, n’a pas été précisée dans l’immédiat, mais des opérations militaires sont en cours contre des bandes criminelles à Zamfara, notamment accusées de plusieurs enlèvements de masse ces derniers mois. Les télécommunications ont été coupées à Zamfara et dans certaines parties de l’État voisin de Katsina pour empêcher les groupes armés d’échanger entre eux sur les mouvements de troupes. … Par ailleurs, des hommes armés ont libéré dimanche des dizaines d’élèves enlevés début septembre dans l’État de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria, d’après une source au sein du gouvernement local et une vidéo montrant des officiels avec les enfants, consultée par l’AFP. La libération des élèves de l’école de Kaya est intervenue après le déclenchement d’opérations militaires contre les gangs criminels qui multiplient depuis des mois les enlèvements de masse contre rançon dans le nord du Nigeria. Le Monde avec AFP
En Algérie, le journaliste et défenseur des droits humains Hassan Bouras a été placé dimanche 12 septembre en détention provisoire notamment pour « apologie du terrorisme », a-t-on appris auprès de l’un de ses avocats. M. Bouras a été inculpé d’« appartenance à une organisation terroriste, apologie du terrorisme, et de complot contre la sécurité de l’Etat visant à changer le système de gouvernance », a indiqué à l’AFP l’avocat Abdelghani Badi. Le journaliste, qui a été écroué après son audition par un juge d’instruction du tribunal de Sidi M’Hamed à Alger, est également poursuivi pour « utilisation de moyens techniques et médiatiques pour enrôler des individus contre l’autorité de l’Etat », selon l’avocat. Les autorités avaient arrêté le 6 septembre M. Bouras et perquisitionné son domicile à El Bayadh (nord-ouest), pour des motifs inconnus, avait dénoncé alors la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH), dont le journaliste est membre. M. Bouras avait été condamné à un an de prison en 2016 pour avoir « insulté un juge, un membre des forces publiques et un organe gouvernemental ». L’organisation de défense des droits humains Amnesty International avait alors qualifié M. Bouras de « prisonnier d’opinion » et déclaré qu’il avait été condamné « pour une vidéo dénonçant la corruption de responsables locaux dans la ville d’El Bayadh ». Le Monde avec AFP
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé dimanche 12 septembre son intention d’introduire un « passeport vaccinal », dans un contexte de défiance généralisée à l’égard du vaccin contre le Covid-19, dans le pays du continent le plus touché par le virus. Dans une allocution télévisée à la nation, Cyril Ramaphosa a assuré que l’immunisation de la population adulte était un préalable nécessaire pour rouvrir complètement l’économie et éviter une quatrième vague d’infections, alors que le nombre de cas a fortement baissé dans le pays. Dans deux semaines, nous « fournirons de plus amples informations sur un système de passeports vaccinaux qui pourront être utilisés comme preuve de vaccination à diverses fins et lors de divers événements », a-t-il déclaré sans fournir plus de détails. Il a ajouté que la « baisse soutenue des infections (…) au cours des dernières semaines » permettrait toutefois d’assouplir les mesures restrictives à partir de lundi. Le couvre-feu nocturne sera repoussé d’une heure, à 23 heures, et les limites de rassemblements seront relevées. Les restrictions sur la vente d’alcool seront également assouplies, bien que les masques de protection restent obligatoires dans les lieux accueillant du public. RFI
L’ancien Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny est décédé vendredi de complications pulmonaires et respiratoires liées au Covid-19, à Paris, où il avait récemment été évacué et hospitalisé, a-t-on appris auprès de ses proches. Atteint du coronavirus à Abidjan, il avait été transféré la semaine dernière à l’hôpital américain de Neuilly où il est décédé vendredi, à 78 ans. « Il a changé ma perception de la politique ivoirienne et de certains de ses acteurs », a rapidement réagi Guillaume Soro, un autre ancien Premier ministre, aujourd’hui en exil. Cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Charles Konan Banny avait été imposé comme Premier ministre à Laurent Gbagbo par la communauté internationale en décembre 2005, un poste qu’il a occupé jusqu’en avril 2007. En 2011, après la crise post-électorale qui a fait 3.000 morts, il a été nommé à la présidence de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR). Réputé « soupe au lait », ce père de quatre enfants avait auparavant occupé pendant onze ans le poste de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de 1994 à 2005. AFRIMAG
La Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, a effectué dimanche une visite en Somalie en signe de solidarité avec les femmes somaliennes qui réclament une participation pleine et égale à la vie politique, et pour exprimer le soutien de la communauté internationale à des élections inclusives, pacifiques et crédibles. La Vice-Secrétaire générale a souligné que les élections législatives étaient une opportunité de tirer parti des progrès réalisés en matière de participation politique des femmes et a souligné que la pleine inclusion des femmes dans tous les secteurs de la société contribuera à une plus grande résilience, à la paix et à la stabilité. « La Somalie a franchi une étape importante lors de ses dernières élections en 2016/17 avec 24% des sièges parlementaires occupés par des femmes, et j’espère que le pays s’appuiera sur cela en élargissant encore la participation des femmes – en veillant à ce que le quota de 30% soit atteint. C’est une première étape importante vers une pleine représentation et une société inclusive. Les dividendes de la paix n’arriveront pas sans les femmes », a déclaré Mme Mohammed. ONU Info
Patronnes d’entreprises, artistes, femmes politiques, militantes de la société civile, universitaires… plusieurs profils se retrouvent dans ce classement 2021. Ces Africaines issues de divers horizons ont été sélectionnées en raison de leur travail et leurs réalisations. « Nous pensons que ce projet nous offre une autre opportunité non seulement de célébrer les femmes africaines, mais aussi de mettre en valeur les réalisations individuelles et collectives de femmes qui inspirent la prochaine génération de dirigeantes en Afrique », a écrit le 31 août Avance Media sur son site Internet. Parmi les femmes politiques les plus connues figurent notamment la patrone de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, les présidentes de l’Éthiopie et de la Tanzanie Sahle-Work Zewde et Samia Suluhu Hassan, la Première ministre togolaise Victoire Tomégah-Dogbé, la vice-présidente du Bénin Mariam Chabi Talata et son homologue ougandaise Jessica Alupo. VOA