De ce fait, jusqu’au 31 janvier 2020, ces mesures ne s’appliqueront pas aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et aux missions de formation de l’Union européenne déployées dans ce pays, aux forces françaises et aux forces d’autres États Membres qui assurent une formation ou prêtent assistance. Dans la résolution 2488 (2019), adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil énumère les neuf cas d’exemption, par exemple les « livraisons d’armes de calibre égal ou inférieur à 14,5 mm et de munitions et composants spécialement conçus pour ces armes, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l’appui à celle-ci, dont le Comité aura préalablement reçu notification ». ONU Info
Arrêté le 23 août, Nabil Karoui est le grand absent du débat présidentiel. Depuis sa cellule de la prison de la Mornaguia, près de Tunis, le favori du premier tour a confié à Jeune Afrique sa frustration de ne pas pouvoir s’impliquer directement dans la campagne, mais aussi sa colère contre le complot qu’il estime ourdi contre lui. Entretien. Les équipes de Nabil Karoui avait prévu un entretien qui aurait dû être diffusé sur la chaîne El Hiwar Ettounsi, en conformité avec le temps de parole imparti à chaque candidats. Mais la justice en a décidé autrement et a refusé que celui qui, malgré son incarcération préventive, est toujours en course pour la présidentielle, participe aux débats télévisés organisés entre la vingtaine de concurrents. Jeune Afrique
Interpellé mercredi 11 septembre, l’opposant Karim Tabbou a été inculpé, après vingt-quatre heures de garde à vue, pour « atteinte au moral de l’armée ». Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Koléa, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Alger. Son incarcération intervient à la veille du 30e vendredi consécutif de manifestations. Le parquet, qui avait pris pour habitude, depuis quelques semaines, de communiquer sur les affaires de justice en cours, n’a pas donné de précision sur les faits reprochés à Karim Tabbou, porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS), un parti politique non agrée. Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) entre 2007 et 2011, avant d’être écarté de la formation, celui-ci, 46 ans, est l’une des figures de la révolution du 22 février, qui a provoqué la chute en avril du président Abdelaziz Bouteflika. Jeune Afrique
Que veut la Russie en Algérie ? La question, dont nul ne se préoccupait beaucoup jusqu’à présent, fait l’objet d’une subite effervescence dans le petit monde des spécialistes de la région mais aussi, dans une moindre mesure, dans la sphère politique algérienne. Au déclenchement de la polémique, une déclaration d’apparence banale de l’ambassadeur russe à Alger, Igor Beliaev, à l’issue d’un entretien le 28 août à Oran avec le chef du Front de libération nationale (FLN), parti qui fut celui d’Abdelaziz Bouteflika. Selon un communiqué du FLN, le diplomate a exprimé lors de l’audience le soutien de Moscou à la tenue d’élections présidentielles en Algérie « dans les plus brefs délais ». TV5Monde
Le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé d’un an le mandat de la mission d’appui en Libye (UNSMIL). L’objectif est d’aider le pays dans sa transition politique et de tenter d’instaurer un cessez-le-feu. Cette décision intervient après que l’envoyé de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a averti que le pays était sur le point de sombrer dans une guerre totale qui pourrait mener à sa possible division. M. Salamé a déclaré que les combats étaient alimentés par le soutien militaire étranger aux deux principales parties belligérantes – en violation de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU. Le Conseil de sécurité de l’ONU a réitéré son appel à toutes les parties pour qu’elles s’engagent en faveur d’un cessez-le-feu durable et a élargi le mandat de l’UNSMIL afin qu’elle apporte son soutien à une telle trêve. BBC
Treize ans après avoir été abrogé, le service militaire pour les jeunes de 19 à 25 ans a été rétabli au Maroc. Au total, 15 000 appelés ont commencé leur formation depuis début septembre, dont 1 100 femmes. Il est 5 h du matin. Le réveil est dur pour les appelés au service militaire au Maroc. Après avoir refait leur lit au carré et effectué une rapide toilette, les 3 000 jeunes du centre de formation interarmes d’El Hajeb, dans la région de Meknès, se préparent. Ici, hommes et femmes sont logés à la même enseigne. Il s’agit d’un changement radical pour ces jeunes venus de la vie civile. « C’est que de la motivation, parce que pour une seule personne c’est dur de courir à 5 h ou 6 h du matin, mais en groupe cela devient plus simple, cela devient facile », explique Ismail Chariki, un jeune appelé. France 24
Réunis en Mauritanie, les oulémas, imams et prêcheurs des pays du Sahel proposent aux États de nouvelles méthodes d’enseignement d’un islam modéré dans les écoles républicaines pour contrecarrer l’extrémisme et l’intolérance. Le document portant cette proposition a été adopté à l’issue d’une réunion tenue ce jeudi à Nouakchott en présence des leaders religieux des pays du G5 Sahel et de l’Algérie. Le projet d’un enseignement ouvert et tolérant dans les écoles de la sous-région est porté par la Ligue des oulémas, prêcheurs et imams du Sahel (Lopis) dont le siège se trouve à Alger. Une nouvelle approche de l’islam est contenue dans un manuel qui bannit toutes les formes d’extrémisme religieux. RFI
Un sommet extraordinaire de la Cedeao consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région se tient ce samedi 14 septembre dans la capitale burkinabè. Au centre des discussions : l’amélioration de la coordination sécuritaire entre pays membres et l’avenir du G5 Sahel, dont l’efficacité pose de plus en plus question. Tout un symbole. Alors que le Burkina Faso enregistre semaine après semaine de nouveaux morts (dont 29 pour la seule journée du 8 septembre dans deux attaques dans le nord du pays), les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se retrouvent ce samedi à Ouagadougou pour tenter de renforcer leur coopération face à l’expansion de la menace jihadiste du Sahel vers le Sud et les pays côtiers. Jeune Afrique
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa sera probablement l’un des grands absents africains à la prochaine Assemblée générale de l’ONU qui devrait se tenir plus ce mois-ci. Dans un communiqué relayé dans la soirée de jeudi, la porte-parole de M. Ramaphosa a indiqué que ce dernier a décidé d’annuler sa participation à la rencontre afin de se « concentrer » sur les problèmes « critiques » que rencontre son pays. M. Ramaphosa « a décidé de rester en Afrique du Sud pour assister à la mise en œuvre des mesures urgentes du gouvernement concernant la violence sexiste, le rétablissement de l’ordre et la stabilité dans les zones touchées par la violence publique, et pour superviser les initiatives visant à redresser l’économie », a précisé le communiqué. Africa News
Après le Nigeria, de nouveaux pays ont décidé de rapatrier certains de leurs ressortissants en Afrique du Sud. Des bus ont été mis en place pour permettre à plus de 200 personnes originaires du Zimbabwe et du Mozambique de rentrer volontairement dans leur pays, avec la coopération de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Après les violences de la semaine dernière, qui ont fait 12 morts, en majorité des nationaux, ces ressortissants étrangers ont perdu leur toit ou fui leur quartier. Réfugiés dans des halls aménagés par la ville, ils ont préférer rentrer plutôt que de devoir tout reconstruire. Les gouvernements du Mozambique et du Zimbabwe, en collaboration avec l’Afrique du Sud, ont pu mettre à disposition des bus pour les réfugiés qui ont perdu leur abri dans le township de Katlehong, à la suite des violences xénophobes. Sur place, reste encore une centaine de Malawites comme Enoch, qui attendent de pouvoir rentrer à leur tour. RFI
Les proches de Robert Mugabe ont finalement accepté que l’ex-président du Zimbabwe soit enterré au « Champ des héros », un monument national de la capitale Harare, ainsi que le souhaitait le gouvernement, a annoncé vendredi un porte-parole de la famille. « Oui, je confirme », a déclaré devant la presse un des neveux du défunt, Leo Mugabe, après plusieurs jours de tensions entre les autorités et la famille, qui préférait qu’il repose dans son village. « Ils (les chefs traditionnels) se sont prononcés. S’ils ont dit que l’enterrement aurait lieu au + Champ des héros +, il faut maintenant attendre les détails (…) pour savoir si la cérémonie serait privée ou publique », a ajouté M. Mugabe. Le porte-parole de la famille n’a pas précisé à quelle date l’enterrement aurait lieu. Robert Mugabe s’est éteint le 6 septembre à l’âge de 95 ans dans un hôpital de luxe de Singapour où il venait se faire soigner depuis des années. AFP
Quinze millions de dollars disparus, voire détournés, des comptes du Trésor public congolais ? L’enquête agite et divise la nouvelle équipe au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), avec en ligne de mire le premier allié du président Félix Tshisekedi. Il s’agit de la première « affaire » depuis l’investiture, le 24 janvier, de M. Tshisekedi, silencieux sur le sujet entre deux promesses de lutter contre la corruption et pour le « changement des mentalités » en RDC. Vital Kamerhe, 60 ans, ex-président de l’Assemblée nationale, est davantage que son tout-puissant directeur de cabinet. Il est son premier partenaire politique. Le Monde
Plus de mille détenus et personnel de sécurité de la prison centrale de Beni Kangbayi ont suivi, jeudi 12 septembre, une sensibilisation sur les modes de préventions conte la maladie a virus Ebola. Au cours de cette sensibilisation, la section d’appui à l’Administration pénitentiaire de la prison, de la MONUSCO/Beni a remis une dizaine de dispositifs de lavage des mains et des désinfectants à placer dans les cellules de cette maison carcérale. « Cette séance de sensibilisation que nous menons, c’est pour prévenir la pénétration du virus dans la prison de Kangbayi et aussi permettre au personnel de sécurité de la prison d’être mieux renseigné sur cette maladie », affirme Elvige Dadi de la section d’appui à l’Administration pénitentiaire de la MONUSCO/Beni. Cette rencontre vise aussi à permettre aux détenus et aux éléments de sécurité de maitriser les précautions à prendre face à un cas suspect d’Ebola. Radio Okapi
L’accident a été enregistré vers 6h25 jeudi matin (12.09.2019). Les premières informations avaient fait état d’au moins 50 morts et 23 blessés. Ces statistiques ont été par la suite revues à la baisse. Le ministre congolais des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, Steve Mbikayi, explique : « On nous parle de dix morts, trente blessés. Car on avait confondu certains blessés avec les morts. C’est à cause de la surcharge qu’il y a eu ce déraillement. C’était un train marchandise mais qui a transporté aussi des personnes. Certainement des clandestins qui parfois s’arrangent avec certains travailleurs pour se déplacer. » L’accident s’est produit sur un site sans réseau de télécommunication. Le gouverneur de la province du Tanganyika, Zoé Kabila, a dépêché l’administrateur de Nyunzu avec des médecins et infirmiers pour les premiers secours. DW