La Côte d’Ivoire a demandé mardi au Mali de libérer « sans délai » ses 49 militaires interpellés « injustement » dimanche à l’aéroport de Bamako et accusés par les autorités de ce pays d’être des « mercenaires ». « Aucun militaire ivoirien de ce contingent n’était en possession d’armes et de munitions de guerre », indique un communiqué de la présidence ivoirienne publié à l’issue d’un Conseil national de sécurité (CNS) extraordinaire. « La Côte d’Ivoire, qui a toujours oeuvré au sein des instances sous-régionales, régionales et internationales, pour la paix, la stabilité et le respect de l’État de droit, ne peut s’inscrire dans une logique de déstabilisation d’un pays tiers », ajoute le texte. Selon Abidjan, la présence de ces soldats dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la mission des Nations unies au Mali (Minusma) est « bien connue des autorités maliennes ». AFP
Le grand sit-in de la vieille ville d’Omdurman a été levé lundi soir. Le Comité de résistance de la ville jumelle de la capitale soudanaise dit avoir pris cette décision pour montrer aux militaires que « les sit-in sont une arme dirigée directement contre eux ». Celui de l’hôpital de la Charité l’avait été vendredi dernier : la coordination des Comités de résistance de Khartoum disait ne pas vouloir perturber les opérations et les visites de l’hôpital, ainsi que les habitants des quartiers alentour. Plusieurs sit-in sont toutefois encore fonctionnels : un au centre de Khartoum, l’autre dans le quartier populaire de Khartoum-Nord appelée Bahri, l’autre près d’un pont à Omdurman. Depuis plusieurs jours, les forces de sécurité ont tenté de disperser certains sit-in par la violence. Le Comité des médecins soudanais a dénombré 14 blessés pour la seule journée de lundi, où la police est intervenue contre le rassemblement de Bahri : 7 personnes ont été blessées à la tête ou sur le corps par des tirs de grenades lacrymogènes, 4 ont été blessés par des coups de matraque ou de pierre, 2 manifestants ont été écrasés par des véhicules de la police et un autre a eu l’œil crevé par un tir tendu. RFI
Le comité chargé par le gouvernement éthiopien de mener les futures négociations de paix avec les rebelles de la région du Tigré s’est réuni pour la première fois mardi, a annoncé l’un des ses membres, Redwan Hussein, conseiller du Premier ministre. Les sept membres de ce comité, présidé par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Demeke Mekonnen, se sont penchés sur diverses questions techniques avant de « commencer à travailler », selon Redwan Hussein, conseiller à la Sécurité nationale du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed. « Le Comité du choix de la paix a tenu sa première réunion aujourd’hui, 12 juillet. Il a élaboré ses procédures internes et défini les principes déontologiques devant présider aux discussions qui seront menées sous l’égide de l’Union africaine », a tweeté M. Redwan. « Il a commencé à travailler après avoir formé des sous-comités et avoir réparti les tâches », a-t-il ajouté. Abiy Ahmed a pour la première fois évoqué mi-juin de possibles futures négociations de paix avec les autorités rebelles du Tigré, avec qui le gouvernement fédéral est entré en guerre en novembre 2020. Il avait alors révélé aux députés qu’un comité chargé du sujet avait été mis en place. AFP
Sir Mo Farah a révélé qu’il avait été amené illégalement au Royaume-Uni lorsqu’il était enfant et forcé de travailler comme domestique.La star olympique a déclaré à la BBC que ceux qui l’ont fait venir de Djibouti lui ont donné le nom de Mohamed Farah. Son vrai nom est Hussein Abdi Kahin. Une femme qu’il n’a jamais rencontrée l’a fait venir de ce pays d’Afrique de l’Est à l’âge de neuf ans et l’a obligé à s’occuper des enfants d’une autre famille, dit-il. « Pendant des années, j’ai continué à faire abstraction de tout cela », dit l’athlète de l’équipe de Grande-Bretagne. « Mais vous ne pouvez le faire que pendant un certain temps ». BBC
Un appel d’offres international a été lancé. Six sociétés ont été présélectionnées et sont en lice pour remporter cet important marché dans un pays où la population électorale est estimée à environ 50 millions d’électeurs. La réputation de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) est en jeu de même que la crédibilité du processus au regard des accusations sur des supposés détournements de fond lors des précédentes élections. Denis Kadima, président de la Commission électorale, en est conscient et veut, par exemple, lutter contre les électeurs fictifs. La société qui va remporter le marché doit être particulièrement efficace dans ce domaine : « Étant donné les difficultés que nous avons eues dans le passé, il y a des gens dont les mains sont tellement abimées que les empreintes peuvent disparaître. Et l’iris des yeux va compléter l’authentification des personnes. » RFI
Ces discours de haine sont liés à la volonté des autorités de réviser la Constitution. Ils ciblent les voix critiques du pouvoir mais aussi le président. Le projet de réforme constitutionnelle est le sujet qui alimente actuellement en Centrafrique les discours de haine. Plusieurs organisations prônent la violence à visage découvert, en fonction de leur positionnement par rapport à la gestion des affaires publiques ou simplement sur la modification de la Constitution. DW
Laurent Bucyibaruta, 78 ans, qui comparaissait libre, a quitté la salle d’audience escorté par les gendarmes, en s’appuyant sur sa canne. Il a eu le temps, avant cela, d’échanger avec ses avocats et une proche, sur un banc. Derrière lui, on entendait les sanglots de ses soutiens, rapporte envoyée spéciale au Palais de justice de Paris, Amélie Tulet. L’ancien haut fonctionnaire a été déclaré coupable en tant que « complice de génocide » et « complice de crimes contre l’humanité ». Ces charges concernent les tueries commises à l’École technique de Murambi, à la paroisse de Cyanika, à celle de Kaduha, à l’école Marie-Merci, notamment, ainsi qu’au niveau des barrières de cette province de Gikongoro, dont il était préfet. L’accusation avait requis vendredi la réclusion criminelle à perpétuité. Laurent Bucyibaruta a toutefois été acquitté des accusations de génocide et de crimes contre l’humanité en tant qu’auteur, notamment pour les faits commis à la prison de Gikongoro et à la paroisse de Kibeho. Pour ce dernier massacre, arrivé au début du génocide, la cour a estimé manquer d’éléments sur son niveau de connaissance sur l’ampleur du projet génocidaire à ce moment-là. RFI
Le président de la Cour constitutionnelle du Bénin Joseph Djogbénou a démissionné de son poste, a annoncé cette institution mardi, à six mois des élections législatives de janvier 2023. « Le vice-président de la Cour constitutionnelle a reçu la lettre de démission de M. Joseph Djogbénou en sa qualité de conseiller et consécutivement de président », indique ce communiqué de presse publié sur le site de la Cour. La veille, M. Djogbénou avait été reçu en audience par le président béninois Patrice Talon à Cotonou, sans faire aucune déclaration à la sortie de cette rencontre. Cet ancien avocat personnel de M. Talon était à la tête de l’institution depuis juin 2018 et son mandat prenait fin en juin 2023. …Élu en 2016, réélu en 2021, le président Talon a engagé des réformes politiques et économiques tous azimuts en vue d’engager son pays dans la voie du développement. Mais cette impressionnante modernisation s’est aussi accompagnée d’un important recul démocratique, selon l’opposition, réduite quasiment à néant aujourd’hui. AFP
L’Océanium, club de plongée basé à Dakar et ONG de protection de l’environnement, a ouvert le premier musée sous-marin d’Afrique de l’Ouest, en partenariat avec la OH Gallery. Les visiteurs peuvent plonger dans la baie pour observer huit œuvres d’art immergées faites de matériaux respectueux de l’environnement. L’objectif du musée : sensibiliser aux conséquences de la pollution et de la surpêche sur les écosystèmes marins. France24