Des djihadistes se sont emparés, mercredi 12 août, de Mocimboa da Praia, une ville portuaire dans le nord du Mozambique riche en gaz, selon le site d’information local Moz24Horas, ce qu’a confirmé une source militaire à l’Agence France-Presse (AFP). Utilisant un lance-roquettes, les djihadistes ont touché un bateau dans le port, selon la source militaire qui a reconnu que « la situation est compliquée ». Les Forces de défense du Mozambique (FDS) ont confirmé dans la soirée que des « terroristes » avaient lancé la semaine dernière des « attaques coordonnées » contre plusieurs villages proches du port pour tenter d’occuper la ville. « En ce moment, des opérations sont en cours pour neutraliser les terroristes qui utilisent les populations de ces régions comme boucliers », ont indiqué les FDS dans un communiqué. Le Monde avec AFP
Si les directions des principaux partis d’opposition se sont gardées d’appeler à manifester, les organisations de jeunes de ces mouvements mobilisent leurs militants pour répondre à l’appel lancé par des leaders de la société civile. À Daoukro, fief du candidat et ex-président Henri Konan Bédié, des heurts ont déjà éclaté mercredi, faisant au moins un mort. Ils étaient plusieurs responsables de l’opposition à s’être donné rendez-vous mercredi au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI d’Henri Konan Bédié), à Cocody, commune d’Abidjan. Dans une déclaration lue par Daniel Aka Ahizi, président de l’une des deux tendances du Parti ivoirien des travailleurs (PIT, fondé par Francis Wodié) et porte-parole de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP, regroupant plusieurs partis dont le PDCI), les opposants ont égrené sept revendications, dont la démission d’Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI). Jeune Afrique
En Guinée, des membres du Front national pour la défense de la Constitution ont saisi le président de la commission de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, l’ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, afin de dénoncer des « manquements » de la Guinée en matière institutionnelle. Cette plainte, déposée par trois opposants et un syndicaliste, dénonce notamment une « falsification » de la nouvelle Constitution, dont le contenu aurait été changé entre le référendum et la promulgation du texte. L’opposant Bah Oury, un des signataires de cette plainte, veut dénoncer, auprès de la Cédéao, un « changement anticonstitutionnel ». RFI
Goodluck Jonathan, l’ancien président nigérian, médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) dans la crise politique malienne, s’est rendu mercredi dans la localité malienne de Nioro pour rencontrer le chef religieux Bouyé Haïdara, très influent dans la vie politique malienne. Selon plusieurs sources, le cherif de Nioro a prôné des négociations pacifiques pour trouver une issue à la crise politique. RFI
Une femme camerounaise a été décapitée, mardi 11 août, dans une localité de la région anglophone du Sud-Ouest, ont affirmé mercredi à l’AFP un responsable local et une ONG, qui en imputent la responsabilité aux combattants séparatistes qui s’opposent au gouvernement depuis trois ans. Depuis mardi soir, une vidéo d’une rare violence circule sur les réseaux sociaux, montrant une femme ligotée et tuée à coups de machette. Contacté par l’AFP, le porte-parole de l’armée n’a pas confirmé son authenticité. « La scène s’est déroulée mardi autour de 13 heures à Muyuka », a expliqué à l’AFP un responsable local de cette ville du Sud-Ouest ayant requis l’anonymat. La victime « a été sortie de chez elle, ligotée, entraînée en route, avant d’être tuée par des « amba » » (le surnom des combattants séparatistes qui veulent créer un Etat indépendant, l’Ambazonie), a ajouté le responsable, qui ne s’est pas avancé sur les raisons de cet assassinat. Le Monde avec AFP
Trente-deux combattants Mai -Mai se sont rendus au village de Lukwenge, à 30 km sur l’axe Bendera au Nord de Kalemie, dans la province de Tanganyika. C’était au cours d’une mission de la section DDR de la MONUSCO organisée en partenariat avec l’armée nationale. Ces miliciens ont ramené aussi une vingtaine d’armes de guerre. Selon la MONUSCO, la reddition de ces trente-deux combattants Mai- Mai dont deux enfants vient de permettre à la section DDR de la mission de l’ONU en RDC, en partenariat avec les FARDC de récupérer vingt armes de marque AK 47 à Lukwenge. Les combattants Mai-Mai qui se sont rendus à la Section DDR de la Monusco font partie du groupe Liwa. Ce groupe collabore dans la région avec les Mai- Mai Hapa na Pale qui répondent aux commandes du Leader Mundus, un ancien général de FARDC, entré en dissidence contre l’armée nationale depuis plusieurs années. Radio Okapi
Le ministre de la Jeunesse et initiation à la nouvelle citoyenneté, Billy Kambale, a proposé la formation militaire des jeunes pendant 6 mois après les études secondaires. L’objectif de cette formation, qui devra précéder les études universitaires en République Démocratique du Congo (RDC), est de forger les jeunes pour qu’ils soient disciplinés, et puissent apprendre à respecter le bien de l’Etat et la gestion de la chose publique. Sahel Intelligence
Le premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, a annoncé mercredi 12 août la nouvelle que tout habitant de l’archipel de l’océan Indien attendait depuis plusieurs jours. « Tout le fioul a été pompé des réservoirs » du navire Wakashio échoué fin juillet sur un récif près de la côte sud-est de l’île Maurice et à l’origine d’une pollution aux hydrocarbures, a-t-il déclaré. « C’était une course contre la montre et je salue le travail formidable abattu pour éviter une nouvelle marée noire », a ajouté le premier ministre, précisant que sur les quelque 4 000 tonnes d’hydrocarbures transportées par le vraquier, il ne restait qu’une centaine de tonnes à bord, dans la cale notamment. … La catastrophe a suscité de la colère au sein de la population, certains Mauriciens se demandant pourquoi les opérations de pompage n’avaient pas débuté plus tôt, aussitôt que le navire s’est échoué. Le Monde avec AFP
Les fourmis rouges sud-africaines ont repris leur lugubre mission. Mercredi, près de 2 000 personnes ont été évacuées manu militari d’immeubles qu’elles occupaient de manière informelle à Johannesburg. Les Fourmis rouges sont les membres d’une société de sécurité privée, spécialisée dans l’expulsion des squatteurs. Elles n’avaient plus procédé à de telles expulsions depuis près de 4 mois. Fin avril, Le gouvernement sud-africain avait en effet interdit ces expulsions pendant la période de confinement pour freiner la propagation de la Covid-19 parmi les populations les plus pauvres. Africa News avec AFP
La Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA-ONU), Vera Songwe, a appelé la Chine à honorer l’engagement pris par le Président Xi Jinping concernant la participation de son pays à l’Initiative de suspension du service de la dette du G20 (DSSI). L’engagement de la Chine «contribuera grandement à soutenir les besoins de liquidités de l’Afrique pendant cette période difficile», a dit Mme Songwe qui a noté que «le temps presse » et «les pays ont besoin de ressources maintenant». Mme Songwe qui s’exprimait lors d’un webinaire co-organisé mardi par la Mission chinoise auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, a souligné la nécessité pour les gouvernements d’avoir un espace budgétaire, qui, selon elle, est essentiel pour une riposte efficace face au COVID-19, ainsi que pour la création d’emplois par l’utilisation des TIC et du commerce. Sahel Intelligence
Cela fait un an, le 12 août 2019, le chanteur ivoirien DJ Arafat, star du « coupé-décalé », décédait dans un accident de moto, à 33 ans, sur une route d’Abidjan. L’annonce de sa mort avait donné lieu à des scènes d’hystérie parmi ses fans. Il faut dire que DJ Arafat avait été désigné meilleur artiste de l’année aux Awards du coupé-décalé en 2016 et en 2017. Il avait aussi été distingué en 2012 meilleur artiste africain aux Kora Music Awards, récompenses musicales panafricaines. Le Point
60 ans après l’indépendance, les témoins de cette époque se raréfient. Les plus nombreux encore à se souvenir sont les enfants de l’époque, les Oubanguiens. Cheveux gris moutonneux, lunette de guingois sur le nez, Henri Gouandjia a gardé le regard espiègle. « J’en ai fait des bêtises, j’étais terrible », raconte le papy aux 70 printemps. Il se souvient avec nostalgie de son enfance à l’époque de l’indépendance. Avant de fréquenter le collège Émile-Genty comme la majorité de l’élite de l’époque, il va à l’école du centre-ville. Il ne peut pas oublier son directeur, Monsieur Simon. « Il avait son casque colonial, son short gris jusqu’aux genoux, décrit-il. Ah c’était… Je ne sais pas… Vous imaginez professeur Tournesol en un peu plus grand et bien c’est Monsieur Simon ! » RFI