RDC: 20 morts dans une attaque de miliciens dans le nord-est
Une attaque de miliciens contre un village d’Ituri, dans le nord-est de la RD Congo, a fait au moins une vingtaine de morts dont plusieurs enfants et femmes. L’attaque s’est déroulée le vendredi, d’après des sources locales. Selon Jules Uwechi, président de la société civile de Mbidjo, des miliciens Codeco (Coopérative pour le développement du Congo) ont fait irruption en début de matinée dans ce village du territoire de Djugu. « Ils ont tiré des coups de feu, incendié des maisons et pillé des biens des habitants… Moi-même je me suis sauvé de justesse », a déclaré M. Uwechi, interrogé depuis Bunia, chef-lieu de la province, cité par des médias. « A notre retour, nous avons trouvé 17 personnes tuées, sept femmes, huit hommes et deux enfants », a-t-il ajouté, précisant que 11 corps avaient été enterrés dans une fosse commune et les autres récupérés par leurs familles. Dans ce village, a encore indiqué M. Uwechi, « il n’y a pas de militaires, il n’y a eu aucune intervention contre ces miliciens » qui, après leur attaque, sont repartis vers leur bastion, situé à 10 km de là. Le porte-parole de l’armée en Ituri, Jules Ngongo, a confirmé l’attaque et a souligné que les opérations de nettoyage et de recherche des disparues étaient toujours en cours. Sahel-Intelligence
RDC : la société civile doute de l’organisation des élections en 2023
Dans sa déclaration parvenue samedi 10 septembre à Radio Okapi, le Cadre de concertation de la société civile pour l’Observation des élections (CDCE) dit douter de l’organisation des élections dans le délai constitutionnel en RDC. Cette structure citoyenne regrette le fait que, malgré la publication de la feuille de route, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tarde à publier notamment le calendrier électoral. Le Cadre de concertation de la société civile pour l’observation des élections reste préoccupé par le fait qu’à moins de cinq cents jours de la convocation de l’électorat, « le processus électoral ne donne pas suffisamment de lisibilité ». Il dénonce un déficit de vision commune des responsables de la centrale électorale, en rapport avec le lancement de l’avis d’appel d’offre internationale sur les prochaines opérations. Ce qui pourrait avoir un impact négatif sur tout le processus électoral. La même source note que la cartographie vient de se clôturer en dehors du délai et de façon non habituelle, au risque de compromettre la prochaine opération de révision du fichier électoral. Par ailleurs, le CDCE s’inquiète de l’alerte des experts des Nations unies et du PNUD en rapport avec les menaces qui pèsent sur l’organisation des élections dans le délai constitutionnel ainsi que les différents scenarios qu’ils dressent sur le processus électoral et le contexte politique en RDC. Radio Okapi
Mali: Trois Casques bleus blessés dans l’explosion d’une mine
Trois Casques bleus ont été blessés dimanche dans le nord du Mali quand leur véhicule a heurté une mine entre Ber et Tombouctou, a affirmé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). « Un véhicule de nos patrouilles a percuté une mine ce samedi entre Ber et Tombouctou », a écrit la Minusma sur Twitter, ajoutant que « les trois casques blessés ne sont pas une cible ». « Les patrouilles sont un moyen de rassurer et de protéger les communautés contre les menaces auxquelles elles font face », rappelle la Minusma, qui n’a pas précisé la nationalité des blessés, ni la gravité de leurs blessures. Les mines et les engins explosifs improvisés (EEI) sont une des armes de prédilection des terroristes. Elles explosent au contact d’une roue ou sont actionnées à distance. Un rapport de la Minusma arrêté le 31 août a recensé 245 attaques aux EEI et aux mines en 2021 et 134 en 2022. Les mines et les EEI ont fait 103 morts en 2021 et 72 en 2022, selon le rapport. Un quart des victimes sont des civils. Avec le départ de la force française Barkhane, qui lutte contre les groupes terroristes et jihadistes dans toute la région du Sahel, la situation sécuritaire s’est encore compliquée. Sahel-Intelligence
Les populations civiles, premières victimes du groupe Wagner en Afrique, selon un rapport d’Acled
C’est un rapport d’une dizaine de pages qui apporte un peu de clarté sur les agissements d’un groupe n’ayant aucune existence officielle et dont l’opacité est la marque de fabrique. En quelques années, Wagner est devenu la plus célèbre et la plus controversée société militaire privée. Un épouvantail pour les Occidentaux et un outil d’influence de la Russie, pour laquelle cette entité agit plus ou moins dans l’ombre. Wagner a déployé ses hommes et posé ses pions en Ukraine, en Libye, en Syrie, à Madagascar, au Soudan, au Mozambique… Mais c’est sur deux pays phares de son implantation sur le continent africain, la Centrafrique et le Mali, que l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), dont le rapport a été publié mardi 30 août, a concentré son travail de collecte de données et d’analyse. Le Monde
Mali: la société civile de Mopti appelle à la libération de quatre jeunes
Au Mali, la société civile de Mopti demande la libération de quatre jeunes arrêtés, après avoir participé à une manifestation contre les délestages. Le 17 juin dernier, une journée « ville morte » est programmée à Mopti pour protester contre les délestages intempestifs, des coupures d’électricité qui pénalisent la vie économique, déjà mise à mal par le contexte sécuritaire dans le centre du Mali. L’évènement est reporté, mais certains jeunes sortent quand même crier leur colère devant le gouvernorat. Suite à cette concentration de jeunes en colère devant le gouvernorat, quelques jours plus tard, pour certains et quelques semaines plus tard pour d’autres, quatre jeunes sont arrêtés. Depuis, ils sont toujours en détention. Les familles de ces jeunes ainsi que les responsables de la société civile de Mopti déposeront, lundi 12 septembre, une lettre au gouvernorat. Ils demandent aux autorités de libérer ces jeunes. RFI
Conflit au Tigré : les rebelles du Tigré prêts à participer à des pourparlers menés par l’UA
Les rebelles éthiopiens du Tigré ont annoncé dimanche qu’ils étaient prêts à participer à des pourparlers de paix sous l’égide de l’Union africaine (UA), destinés à mettre fin à près de deux ans de conflit armé. « Le gouvernement du Tigré est prêt à participer à un processus de paix robuste sous les auspices de l’Union africaine », indique un communiqué des autorités de la région rebelle, dans le nord de l’Ethiopie. « En outre, nous sommes prêts à respecter une cessation des hostilités immédiate et mutuellement acceptée, afin de créer une atmosphère propice », ont-elles ajouté. Cette décision intervient alors que les efforts diplomatiques se multiplient pour trouver une solution pacifique au conflit, après que la reprise des combats dans le nord de l’Éthiopie le mois dernier a brisé une trêve établie en mars. Le gouvernement éthiopien insistait depuis longtemps sur le fait que tout processus de paix devait être négocié sous l’égide de l’UA, dont le siège est à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. RTBF
Le Bénin discute avec le Rwanda pour obtenir de l’aide contre les jihadistes
Le Bénin est actuellement en discussions avec le Rwanda pour qu’il lui fournisse un soutien logistique et une expertise dans sa lutte contre le jihadisme dans le nord, a déclaré vendredi à l’AFP le porte-parole de la présidence béninoise. L’armée béninoise est déployée dans la région septentrionale pour contenir les groupes jihadistes présents chez ses voisins nigérien et burkinabé, qui y mènent des incursions et attaquent les forces de sécurité. Elle cherche actuellement à renforcer son dispositif sécuritaire. « Comme avec le Niger et le Burkina Faso, nous discutons avec le Rwanda pour l’appui logistique et la fourniture d’une expertise », a confirmé le porte-parole de la présidence Wilfried Houngbédji. « Mais l’accord à venir ne prévoit pas de déploiement au sol de troupes rwandaises », a-t-il ajouté. Cette précision fait suite à la publication d’un article de Africa Intelligence, un média d’information spécialisé sur l’Afrique, qui rapporte que des « négociations secrètes entre Kigali et Cotonou » sont en cours pour le déploiement de plusieurs centaines de soldats et d’experts rwandais dans le nord du Bénin. VOA
Violences à N’Djamena entre opposants et forces de l’ordre
Au Tchad, l’opposant et leader du parti Les Transformateurs Succès Masra voulait se rendre ce vendredi (09.09) à une convocation de la justice, en compagnie de plusieurs milliers de ses partisans. Il a finalement été contraint de faire demi-tour sous les tirs de grenades lacrymogènes des forces de l’ordre. Il était sept heures, heure locale, lorsque Succès Masra décide de prendre la route en direction du Tribunal de grande instance de N’Djamena à la tête d’un cortège de milliers de ses militants. Mais très vite, la police est intervenue et a commencé à gazer le cortège, obligeant Succès Masra et ses partisans à regagner le siège du parti. Pendant plus deux heures, il était difficile respirer au siège de ce parti, ainsi que dans les concessions voisines, obligeant Succès Masra à lancer un cri d’alarme : « A l’aide, ici Succès Masra, je suis retranché au siège. Ils vont tous nous tuer. Faites passer ce message au secrétaire général des Nations unies et aux partenaires du Tchad. J’étouffe… » Pour son porte-parole, l’artiste rappeur Ray’s Kyme, il s’agit simplement d’une tentative d’intimidation de l’opposant : « C’est une volonté de vouloir s’imposer par les armes. Intimider Succès Masra, faire de telle sorte qu’il n’arrive pas à résister parce que le président du Conseil militaire de transition aurait dit, devant un parterre de , qu’il fera de son mieux pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui tenteront de se dresser sur son chemin afin de rester au pouvoir aussi longtemps que possible, comme l’a fait son père. » DW
Guinée : le FNDC accuse Mamady Doumbouya de « complicité de tortures »
Une plainte visant le président guinéen de la transition le colonel Mamady Doumbouya a été déposée jeudi 8 septembre à Paris. L’AFP a appris d’une source proche du dossier que le chef de la junte est accusé de « complicité de tortures » et d' »homicides volontaires » par le Front national de défense de la constitution (FNDC), mouvement dissout le mois dernier par le gouvernement de Conakry. Les plaignants dénoncent des exactions commises par les autorités à l’encontre de manifestants reprochant au gouvernement une « gestion unilatérale de la transition ». Plusieurs rassemblements anti-junte se sont tenus entre fin juillet et et mi-août malgré une interdiction du pouvoir. Pendant cette période, le FNDC indique que trois de leurs membres ont été tués par balle. Le FNDC avait organisé des manifestations les 28 et 29 juillet derniers, non autorisées par les autorités et dans lesquelles cinq personnes avaient été tuées. Cette coalition qui regroupe partis politiques, syndicats et membres de la société civile a été initialement fondé pour empêcher un troisième mandat de l’ancien dirigeant Alpha Condé. AfricaNews
Centrafrique: le MCU s’engage pour le projet de nouvelle Constitution
En Centrafrique, le parti du président centrafricain Faustin-Archange Touadera, jusque-là discret sur le projet de nouvelle Constitution et laissant le gouvernement communiquer, s’engage pour un nouveau texte et pour son adoption par référendum. Dans sa première déclaration publique, le Mouvement cœurs unis (MCU) estime que ce projet n’empêche pas le gouvernement de continuer à travailler sur la situation socio-économique. En retrait ces derniers temps, le vice-président de l’Assemblée nationale et porte-parole du MCU, Evariste Ngamana, a donné, pour la première fois, à la presse, la position du parti sur le projet de nouvelle Constitution. Une position sans surprise : « De l’avis de nombreux constitutionnalistes, il résulte que le peuple étant souverain et illimité dans l’exercice du pouvoir constituant, il n’existe aucun obstacle à la réécriture d’une nouvelle Constitution centrafricaine », déclare-t-il. Le MCU soutient donc l’écriture d’un nouveau texte, au nom de la souveraineté du peuple. À l’opposition qui estime que la priorité des dirigeants du pays devrait être le quotidien difficile de la population, et qui a saisi la Cour constitutionnelle contre le projet, Evariste Ngamana réplique que les deux sujets ne sont pas antagonistes. … Le président Touadera a signé, le 26 août, un décret portant création d’un comité de rédaction de la nouvelle Constitution. La composition de ce comité n’est pas encore connue. RFI
Parité : le Sénégal, un bon élève qui peut mieux faire
Le Sénégal fait franchir un nouveau palier à la représentation politique des femmes en Afrique de l’Ouest avec une proportion record de députées dans le Parlement récemment élu. Mais il reste du chemin à parcourir dans un pays où attitudes et lois patriarcales sont profondément enracinées. Plus de 44% des sièges de l’Assemblée nationale élue en juillet seront occupés par des femmes, la proportion la plus haute dans un Parlement en Afrique de l’Ouest. Des progrès contre-balancés par les réalités du pouvoir et les forces d’inertie sociales. Aminata Touré a été Première ministre pendant dix mois entre 2013 et 2014 et a occupé le poste de présidente du Conseil économique et social qui a fait d’elle l’un des plus hauts personnages de l’Etat. Elle entre au Parlement pour le parti présidentiel. Même elle fait observer qu’en politique, les pionnières rencontrent toujours résistance et suspicion. « On vous a beaucoup plus à l’œil, ils ne vous pardonnent aucune erreur », dit-elle à l’AFP. « Je crois que toutes les femmes de pouvoir vous diraient la même chose ». Sur les 165 mandats parlementaires, 73 ont échu à des femmes. Le pays, volontiers considéré comme un Etat de droit et un îlot de stabilité dans une région agitée, se classe au quatrième rang en Afrique et au 18e rang mondial pour la parité hommes-femmes au Parlement, devant la Suisse, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, selon l’Union interparlementaire, une organisation basée à Genève. VOA
La Chine renforce son offensive de charme en Afrique
Cette décision fait suite à une annonce du président chinois Xi Jinping lors du sommet Chine-Afrique en novembre 2021. Il avait affiché la volonté de son pays de porter les importations chinoises en provenance du continent africain à 100 milliards de dollars par an à partir de 2022, puis à 300 milliards de dollars par an à l’horizon 2035. Des matières premières, c’est ce que l’Afrique exporte principalement vers la Chine. En 2020, les ventes de produits alimentaires et agricoles à la Chine en provenance des pays africains ont atteint 161 milliards de dollars, soit 2,6 % des importations totales de la Chine. Sur le continent africain, la nouvelle politique tarifaire, entrée en vigueur le 1er septembre, s’applique aux importations agricoles et minérales en provenance de la République centrafricaine, du Tchad, de Djibouti, de l’Erythrée, de la Guinée, du Rwanda, du Soudan, du Togo et du Mozambique. L’économiste mozambicain Joao Mosca de l’ONG Observatoire de l’environnement rural estime toutefois que le nouveau régime tarifaire apportera peu de bénéfices à l’économie d’un pays comme le Mozambique. « Le pays est un important importateur de produits alimentaires, la balance commerciale alimentaire est fortement négative pour le Mozambique et il n’y a pratiquement aucune exportation de nourriture du Mozambique. Par conséquent, cette mesure de la Chine n’a pratiquement aucun effet sur l’économie mozambicaine », explique-t-il. La Chine est le principal créancier du Mozambique et son troisième partenaire commercial. Mais le commerce est en grande partie à sens unique, au détriment de la balance globale des paiements du Mozambique. L’élimination des tarifs commerciaux n’aidera donc pas à réduire les déficits de Maputo ou à alléger sa dette, selon Joao Mosca. DW
HRW accuse l’Égypte de limiter le travail des ONG environnementales
À moins de quatre semaines de la COP27 au Caire, ces accusations passent mal. Le groupe de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) avance que le gouvernement égyptien empêche les organisations de protection de l’environnement de son pays de conduire un travail « indépendant, engagé et des actions sur le terrain ». Ce dossier s’appuie sur une enquête du groupe HRW menée en juin dernier pendant laquelle, ses membres ont interrogé 13 activistes, scientifiques, journalistes et académiciens œuvrant sur des problématiques environnementales en Égypte. Ces témoins ont accepté de témoigner à condition que leurs noms n’apparaissent pas même si certains ont déjà quitté le pays pour des raisons de sécurité. Les personnes interrogées indiquent que depuis l’arrivée au pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi en 2014, elles sont victimes de tactiques de harcèlement et d’intimidation, notamment des arrestations et des difficultés de déplacement au départ et à l’arrivée dans le pays. Des appels téléphoniques à leur domicile et contrôles de sécurité excessifs à l’aéroport du Caire ont été notamment rapportés et ont poussé certains à abandonner leur mission. AfricaNews
La forêt du Congo, poumon fragile en quête de protection
Au-dessus de la canopée, les scientifiques auscultent la forêt du bassin du Congo, pendant que dans les villages environnants des paysans s’initient à des techniques de culture moins dévastatrices pour ce « poumon vert » menacé, essentiel à la lutte contre le changement climatique. La « tour à flux » de 55 mètres de haut, qui permet de quantifier le carbone absorbé ou émis par la forêt, se dresse dans le décor luxuriant de la réserve de biosphère de Yangambi, qui couvre quelque 250.000 hectares en bordure du fleuve Congo, dans la province de la Tshopo (nord-est de la RDC). Le site, réputé du temps de la colonisation belge pour ses recherches en agronomie tropicale, accueillait cette semaine une réunion de scientifiques dans le cadre d’une « pré-COP » prévue début octobre à Kinshasa, en amont de la 27e Conférence sur le climat (COP27) de novembre en Egypte. Les tours à flux sont nombreuses dans le monde, mais le bassin du Congo n’en avait pas encore, « ce qui limitait la compréhension de cet écosystème et son rôle dans le changement climatique », explique le chef de projet Thomas Sibret, de l’Université de Gand (Belgique). VOA
Reine Elizabeth et l’Afrique : d’autres visions de l’héritage de Sa Majesté
Le décès de la Reine Elisabeth II a suscité une vague de chagrin et d’hommages sincères de la part des dirigeants du monde entier et des citoyens ordinaires. De nombreux habitants des anciennes colonies britanniques ont ouvertement honoré la mémoire de la reine, tandis que d’autres ont partagé des photos de Sa Majesté en visite dans leurs pays respectifs. Mais l’admiration qu’on a éprouvée pour elle n’était pas unanime. Pour certains, sa mort a ravivé les souvenirs de l’histoire parfois sanglante de la domination coloniale : atrocités contre les populations indigènes, vol de statues et d’objets d’art dans les pays d’Afrique de l’Ouest, or et diamants en provenance d’Afrique australe et d’Inde, esclavage et oppression. Alors que le président sud-africain Cyril Ramaphosa a décrit la reine comme une personnalité extraordinaire dont beaucoup de personnes dans le monde se souviendront avec affection, le parti d’opposition Economic Freedom Fighters (EFF) a déclaré qu’il n’était pas en deuil. « Au cours de son règne de soixante-dix ans en tant que reine, elle n’a jamais reconnu les crimes perpétrés par la Grande-Bretagne et sa famille à travers le monde et était en fait un fier porte-drapeau des atrocités », a déclaré le troisième plus grand parti d’Afrique du Sud dans un communiqué. « Pour nous, sa mort est un rappel d’une période très tragique de l’histoire de ce pays et de l’Afrique », soutient le parti EFF. Sur les réseaux sociaux, les critiques sont allées beaucoup plus loin. BBC