Un communiqué du ministère de la Défense du Malawi, a annoncé qu’une femme caporal de 28 ans a été tuée dans l’attaque de la base de Kiliya, dans la région de Beni, par un groupe armé non-identifié vers 13H30 locales. Cette base avancée de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) abrite des éléments de la force d’intervention rapide (FIB) de la mission onusienne. Une source onusienne, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a confirmé l’information à l’Agence France Presse en rajoutant qu’il s’agirait « de présumés ADF ». Le camp de Kiliya est situé à une quinzaine de kilomètres au sud-est de la ville de Béni, sur une route menant à la frontière avec l’Ouganda. … Le 6 mai dernier, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont été placées sous le régime de l’état de siège par le président Félix Tshisekedi, pour tenter d’y juguler la violence, notamment les attaques meurtrières des ADF. Près de 122 groupes armés ont été recensés dans l’est congolais. Les gouverneurs militaires, nommés pour remplacer les gouverneurs civils de ces deux provinces, ont officiellement pris leur fonction lundi. TV5Monde avec AFP
Un journaliste congolais et animateur de radio locale a été assassiné par des inconnus dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris lundi 10 mai de sources concordantes. Barthélémy Kubanabandu Changamuka, 23 ans, a été tué dans la nuit de dimanche à lundi par deux hommes armés non identifiés dans la localité de Kitshanga, dans la province du Nord-Kivu, a annoncé l’ONG congolaise Journaliste en danger (JED). Le journaliste a été tué de huit balles tirées à bout portant alors qu’il était dans l’enclos de son domicile. « Les assaillants ont seulement pris son téléphone portable avant de prendre fuite », a précisé JED. L’information a été confirmée à l’AFP par un collègue de la victime et par la section locale de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), principale organisation professionnelle des médias dans le pays. Barthélémy Kubanabandu était journaliste à la Radio communautaire de Kitshanga (Coraki FM), dans le territoire du Masisi, où il animait une émission intitulée « Sécurité alimentaire », toujours selon JED. France24 avec AFP
Luboya Nkashama Johnny à la tête de l’Ituri, Constant Ndima Kongba au Nord-Kivu. Le profil et le parcours des deux lieutenants généraux chargés d’appliquer les mesures d’exception dans les deux provinces de l’Est, qui partagent tous deux un passé d’ancien rebelles, soulève de nombreuses questions. Ils sont désormais les deux visages de la nouvelle stratégie de Félix Tshisekedi dans l’Est, celle par laquelle il entend répondre au « cri de détresse » des populations de ces régions, soumises aux exactions de groupes armés. Les lieutenants généraux Luboya Nkashama Johnny et Constant Ndima Kongba, nommés respectivement gouverneurs militaires de l’Ituri et du Nord-Kivu, prennent leurs fonctions dans un contexte tendu, alors que de nombreuses voix au sein de la société civile se sont fait entendre pour dire leurs craintes quant aux risques de confier l’administration de ces territoires déjà fortement éprouvés aux seuls militaires. Jeune Afrique
Cinq cas du variant indien du coronavirus ont été recensés à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), où la situation est cependant « sous contrôle », a assuré à l’AFP le ministre de la santé, Jean-Jacques Mbungani Mbanda, lundi 10 mai. « Nous avons été informés le 5 mai de cas suspects de Covid à Kinshasa, dans la commune de la Gombe, précisément dans un immeuble abritant des personnes d’origine indienne », a déclaré M. Mbungani. Les autorités sanitaires « ont pris les devants » et procédé à des prélèvements auprès de 146 personnes. « Vingt-cinq cas ont été identifiés positifs, dont dix-huit de nationalité indienne et sept de nationalité congolaise. Parmi ces 25 cas positifs, il y a cinq variants indiens, a expliqué le ministre. Il n’y a pas de crainte à avoir, la population doit se rassurer. Toutes les mesures ont été prises, l’immeuble est en isolement, les gens sont en quarantaine depuis le 5 mai et cette quarantaine devrait se terminer le 19 mai. Nous avons dénombré autour de 536 cas contacts. Leur surveillance se fait de manière régulière. Nous contrôlons la situation à Kinshasa. » Ville tentaculaire, la capitale congolaise compte plus de 10 millions d’habitants, pour beaucoup vivant dans la pauvreté et la débrouille au quotidien. Le Monde avec AFP
Au moins douze personnes, dont un officier supérieur de l’armée, ont été tuées et plusieurs blessées dimanche soir dans une embuscade tendue contre des véhicules dans le centre du Burundi, a-t-on appris lundi de sources concordantes. La police avait évoqué dimanche soir sur Twitter un bilan de huit morts lors d’un « vol à main armée sur quatre véhicules » à Muramvya, ville située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la capitale économique Bujumbura. Mais plusieurs sources interrogées lundi par l’AFP ont fait état de 12 morts. « Dix personnes ont été tuées sur le champ et deux autres, dont une petite fille, ont succombé à leurs blessures », a déclaré une source administrative sous couvert d’anonymat. « Il y a onze corps dans la morgue de Muramvya et un douzième corps, une femme qui a succombé pendant son transfert vers un hôpital de Bujumbura, se trouve dans une morgue là-bas », a également indiqué une source médicale. Une dizaine de personnes ont également été blessées, selon cette source médicale et des témoins. AFP
Six personnes ont été tuées et six autres blessées dans un attentat suicide dimanche contre un commissariat de police à Mogadiscio, a indiqué la police. L’attaque s’est produite à Warberi, dans le sud de la ville, sur la route très fréquenté de Maka al-Mukaram. « L’explosion a été tellement puissante qu’elle a détruit des parties de l’immeuble », a déclaré à l’AFP le chef de la police somalienne, Ibrahim Mohamed. La circulation sur cette route a été temporairement fermée par la police, selon des témoins. « Six personnes dont quatre civils et deux policiers ont été tués dans cette attaque qui a visé le commissariat de police », a dit à l’AFP le porte-parole de la police Sadik Dudishe. AFP
Cela fait une semaine que les milices soutenues par les partis islamistes à Tripoli protestent contre les déclarations de la ministre des Affaires étrangères Najla al-Mangoush. Elle a demandé le départ de tous les mercenaires et forces étrangères, y compris les Turcs. Une déclaration qui déplait aux islamistes libyens alliés d’Ankara. Des menaces ont été proférées à son encontre et les appels à sa démission se sont multipliés depuis. Najla al-Mangoush est originaire de Benghazi et les milices de Tripoli l’accusent d’être pro-Khalifa Haftar. Dans la nuit de vendredi à samedi, c’est une autre démonstration de force qu’ont exercée ces milices. Elles se sont rassemblées, armes à la main, devant l’hôtel Corinthia, lieu de réunion du Conseil présidentiel. Elles protestaient ainsi contre la nomination de Hussein al-Aeb à la tête du service du renseignement à la place d’Imad Trabelsi, nommé lui par l’ancien Premier ministre. Le nouveau chef du renseignement était un responsable au ministère de l’Intérieur du régime Kadhafi. RFI
Quelles sont les forces politiques en présence en Algérie en perspective des législatives anticipées du 12 juin ? Nous avons d’abord le hirak. Le mouvement populaire s’exprime par des manifestations hebdomadaires et est en plein débat sur la nécessité, ou non, de se structurer et de se donner un projet politique. Adossés à la dynamique « dégagiste » du hirak, nous trouvons des partis d’opposition laïques ou de gauche, comme le RCD, PT, PST, ou encore l’UPC que les autorités menacent de poursuites judiciaires pour non-conformité à la loi. Ces derniers boycottent les élections parlementaires, estimant que les conditions et les tensions politiques n’offrent pas le cadre idoine pour un scrutin honnête. « La place du RCD est aux côtés du peuple mobilisé pour le changement du système et l’avènement de l’alternative démocratique, et non dans le camp de ceux qui répriment », note la résolution du parti déterminant son refus de participer aux législatives. Le Point
Le gouvernement éthiopien a confirmé lundi que des officiers de police et des soldats ont été impliqué dans des viols commis en novembre dernier dans la cadre du conflit dans la région du Tigré. Une enquête a recensé 116 témoignages de viols qui ont eu lieu durant l’offensive militaire pour capturer la ville d’Axoum en novembre dernier, a confirmé le procureur général dans une déclaration. L’enquête a identifié des agents de la police fédérale et des soldats parmi les coupables de viol, poursuit le procureur. En outre, 93 personnes ont été tuées dans les combats à la fin du mois de novembre, et la majorité des tués étaient des combattants du front de libération populaire du Tigré, non des civils. Amnesty International a enquêté sur les incidents au Tigré, et a décompté par moins de 240 tués. L’ONG de défense des droits de l’homme accuse les troupes éthiopiennes et érythréennes de commettre des crimes de guerre. Belga
L’instruction judiciaire sur les affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l’ordre le juillet 2020 à Bamako est toujours en cours. Et leurs victimes font l’objet d’une bataille très politique. Dix mois après, la colère de Mamoudou Sidibé ne s’est pas éteinte. Il garde encore le souvenir douloureux de cette soirée du samedi 11 juillet, lorsqu’il a ramassé le corps sans vie de son jeune frère qui gisait dans une mare de sang, dans une allée du quartier de Badalabougou, le fief de l’imam Dicko à Bamako. Kekoro Sidibé, « touché par une balle en plein cœur », était un jeune enseignant « profondément religieux », marié et père de trois enfants. Il avait fait le déplacement depuis le quartier de Sokorodji où il vivait pour participer à une marche dans le quartier de Mahmoud Dicko, l’imam qui était alors encore « l’autorité morale » du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Jeune Afrique
Le général Mahamat Idriss Déby, chef du Conseil militaire de transition (CMT) au Tchad, s’est entretenu lundi à Niamey avec le président du Niger Mohamed Bazoum et doit se rendre dans l’ouest de ce pays où sont stationnés 1.200 soldats tchadiens qui combattent les jihadistes, a appris l’AFP auprès de la présidence nigérienne. Le général Mahamat Idriss Déby, qui dirige la junte au pouvoir depuis la mort fin avril de son père, est arrivé en début de matinée à Niamey. … Mohamed Bazoum a été désigné en avril par le G5-Sahel qui regroupe cinq pays de la région – Tchad, Niger, Burkina, Mali et Mauritanie – comme « facilitateur » entre les nouvelles autorités tchadiennes et un groupe rebelle, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). AFP
Un Français, chez qui la police a trouvé un « très important arsenal » d’armes de guerre, a été arrêté lundi 10 mai à Bangui, en Centrafrique, où l’armée combat une rébellion. « Un ressortissant français a été arrêté aujourd’hui. C’était quelqu’un qui se disait journaliste et chez qui on a retrouvé un arsenal très important », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, joint au téléphone par l’AFP, sans davantage de détails. « Un citoyen étranger a été détenu à Bangui avec une énorme quantité d’armes et de munitions », a précisé sur Twitter le Russe Valéry Zakharov, conseiller du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra. L’homme arrêté avait travaillé ponctuellement dans plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires. « Il avait fait un court passage dans l’armée dans sa jeunesse », a indiqué une source diplomatique à l’AFP. Le Monde avec AFP
La commission sud-africaine chargée depuis trois ans d’enquêter sur la corruption d’Etat, centrée sur la présidence de Jacob Zuma (2009-2018), doit entendre jeudi et vendredi son successeur Cyril Ramaphosa. Ses conclusions ne déboucheront pas directement sur des inculpations mais pourront être transmises au parquet. Elle doit terminer son travail fin juin. Voici quelques-uns de ses temps forts: C’est le président Jacob Zuma lui-même qui crée la commission en janvier 2018, pour répondre aux accusations accablantes d’un rapport publié deux ans plus tôt, largement relayées par les médias. Il détaillait comment une fratrie d’hommes d’affaires d’origine indienne, les Gupta, a pillé les ressources publiques, avec la complicité du président, et participait à la gestion des affaires de l’Etat, notamment la nomination de ministres. Les sulfureux Gupta – Ajay, Atul et Rajesh dit Tony – ont depuis quitté l’Afrique du Sud pour s’établir à Dubai. Un mois après avoir signé la création de cette commission basée à Johannesburg, Zuma est forcé à la démission par l’ANC, parti historique au pouvoir. Son successeur, Cyril Ramaphosa, promet de débarrasser le parti de Nelson Mandela de ses éléments corrompus, après « neuf années perdues ». AFP
Suspecté – sans doute, à tort – d’avoir transmis le coronavirus à l’homme, le pangolin est l’animal le plus braconné au monde. Il pourrait disparaître d’ici vingt ans. La réserve de Phinda au Kwazulu-Natal, dans l’est de l’Afrique du Sud, recueille, depuis deux ans, ces étranges « mini-dinosaures » qui se roulent en boule pour se protéger. Tous ont été sauvés des mains de trafiquants. Rigardt Hoffman n’oubliera jamais le jour où il a surpris une femelle en train d’allaiter son bébé à Phinda : « Elle l’a pris sur son dos avant de s’éloigner dans l’herbe, se rappelle ce zoologue de formation. C’est très rare de voir cela dans la nature ». La naissance du bébé dans cette région, où le pangolin a disparu depuis quarante ans, a été célébrée par toute l’équipe, qui a accueilli 12 pangolins saisis par la police. « Ils sont d’abord soignés dans un hôpital vétérinaire de Johannesburg, explique Craig Sholto-Douglas, écologue à Phinda. Les pangolins ne mangent pas en captivité. Ils sont souvent très affaiblis. Quand ils arrivent ici, on les promène dans la réserve jusqu’à ce qu’ils trouvent un endroit où creuser leurs terriers. Dans le passé, 80% des pangolins relâchés dans la nature ne survivaient pas. Mais grâce à notre système de surveillance, nous prenons bien soin de ces animaux fragiles. On a eu seulement deux décès ». RTBF