Leçons pratiques pour l’amélioration des opérations de stabilisation en Somalie
Les offensives menées ces dernières années par l’armée nationale somalienne (SNA) et les milices locales qui la soutiennent ont permis au gouvernement de réaliser des gains territoriaux substantiels dans sa lutte contre Al Shabaab. Cependant, le groupe islamiste militant reste une force puissante et a régulièrement prouvé sa capacité à inverser certains de ces gains et à atteindre des zones ostensiblement sous le contrôle du gouvernement. … Le gouvernement contrôle plusieurs foyers de population, mais souvent pas le territoire qui les sépare, ce qui rend l’accès et la circulation entre ces foyers difficiles et limite la portée du gouvernement. Cette insécurité persistante empêche le retour des populations déplacées, la fourniture de services, le commerce, l’investissement et la création d’emplois susceptibles de stabiliser durablement ces territoires. Les écarts entre les étapes « nettoyage » et « maintien » du continuum de stabilisation en Somalie sont souvent liés à un manque de compréhension des tâches à accomplir et à une coordination inadéquate entre les autorités militaires et civiles. Le renforcement de ces liens est un élément essentiel de l’effort visant à consolider les acquis de la Somalie dans sa lutte contre Al Shabaab. Centre d’études stratégiques de l’Afrique
Le général Oligui élu avec plus de 90% de voix
Au Gabon, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, auteur du coup d’État d’août 2023, a été élu président avec 90,35% des voix. Devant la presse, les représentants des partis politiques et des observateurs électoraux, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a annoncé, dimanche (13.04), les résultats officiels provisoires de l’élection présidentielle gagnée par Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce militaire de carrière a rassemblé plus de 575.200 des suffrages. Son principal adversaire Alain-Claude Bilie By Nze, ex-Premier ministre d’Ali Bongo, n’a obtenu que 3,02%. Les six autres candidats n’ont pas dépassé les 1%. Quant au taux de participation, il s’élève à 70,4%, selon les résultats provisoires. Chose inédite, les médias privés et étrangers et des observateurs internationaux ont été autorisés à assister au dépouillement. Selon Lynda Nzah Bekale, la porte-parole du Réseau des observateurs citoyens (ROC) gabonais, qui rassemble des membres de la société civile, les élections « se sont vraiment bien passées”.… Selon la nouvelle constitution, le président gabonais élu prendra la tête du pays avec des pouvoirs élargis. Le poste de Premier ministre a été supprimé à la faveur de la création d’un poste de vice-président. Au total, plus de 900.000 électeurs dans ce pays d’Afrique centrale étaient appelés à voter pour la première élection depuis le coup d’État qui a mis fin à 55 ans de dynastie Bongo. DW
Gabon: deuxième, Bilie-By-Nze critique une présidentielle «opaque» mais ne saisira pas la Cour constitutionnelle
Alain-Claude Bilie-By-Nze a souhaité « bonne chance » au vainqueur de la présidentielle 2025 au Gabon, mais a bien précisé qu’il ne s’agissait pas de félicitations, car, selon lui, cette élection a été « opaque » et le processus « discrédité » par des scores « à la tête du client » et par un « système de fraude qui s’est reconstitué ». L’ex-Premier ministre estime avoir remporté « une victoire politique ». Comprendre qu’il juge, grâce à sa campagne, s’être installé comme le premier opposant à Brice Clotaire Oligui Nguema et à ce qu’il appelle le système « PDG-CTRI », en référence au Parti démocratique gabonais qui a dominé la vie politique du pays jusqu’au coup d’État mené le 30 août 2023 par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Il ajoute avoir « tourné la page » de ses années comme pilier du régime d’Ali Bongo et de cette image qui, jusque-là, le rendait radioactif pour beaucoup d’électeurs. « Je ne perdrai pas mon temps à saisir la Cour constitutionnelle »
Son objectif, désormais : « Porter l’alternative dans l’opinion » avec Ensemble pour le Gabon. « Je ne perdrai pas mon temps à saisir la Cour constitutionnelle tenue par un frère du président », a-t-il lancé. RFI
Guerre au Soudan : l’ONU condamne les attaques horribles contre les camps de déplacés d’El Fasher
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fermement condamné dimanche le meurtre de dizaines de civils lors d’attaques contre les camps d’El Fasher, Zamzam et Abu Shouk, ainsi que d’autres sites environnants abritant des personnes déplacées à l’intérieur du pays dans l’État du Darfour du Nord. Selon les rapports, les forces de soutien rapide ont mené des attaques terrestres et aériennes coordonnées sur la zone. Au moins neuf travailleurs humanitaires d’une organisation non gouvernementale internationale ont été tués alors qu’ils opéraient dans l’un des rares centres de santé restants dans la région. Plus de 100 autres personnes, dont plus de 20 enfants, auraient également été tuées lors de l’attaque survenue vendredi. Dans une déclaration attribuable à son porte-parole, le Secrétaire général a rappelé que le nombre de travailleurs humanitaires tués au Soudan s’élève désormais à plus de 90, depuis le début du conflit en avril 2023. M. Guterres a déclaré que la région d’El Fasher est assiégée depuis plus d’un an, « privant des centaines de milliers de personnes d’une aide humanitaire vitale ». Il a souligné que la famine a été observée dans le camp de Zamzam et dans deux autres camps de personnes déplacées dans la région. ONU Info
Deux groupes armés revendiquent des attaques contre des sites pétroliers au Nigeria
Deux groupes armés de la région riche en pétrole du delta du Niger, dans le sud du Nigeria, ont revendiqué dimanche de récentes attaques contre des sites pétroliers. La région est sujette à la violence armée et au vol de pétrole brut, mais la situation sécuritaire était restée relativement stable depuis plusieurs années, jusqu’à récemment. L’Armée de libération du delta du Niger et de Bakassi (L.A.N.D. & B) et le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (MEND) ont indiqué dans un communiqué avoir attaqué une « conduite principale » menant à un terminal pétrolier dans l’État de Bayelsa. « Ces attaques marquent le début d’une campagne visant à chasser de l’État de Rivers les usurpateurs de l’autorité légitime du peuple », ont déclaré les combattants dans ce communiqué dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité. Les attaques ont eu lieu au cours de la semaine passée, ont précisé des sources locales à l’AFP. … Les combattants ont affirmé qu’ils réagissaient à la récente déclaration de l’état d’urgence par le président Bola Tinubu dans l’État pétrolier de Rivers. Des mois de luttes politiques internes dans cet État ont conduit M. Tinubu à prendre cette décision en mars, suspendant le gouverneur Siminalayi Fubara, sa vice-gouverneure Ngozi Odu et des membres élus de l’assemblée législative de l’État. TV5Monde
RDC: les milices Wazalendo révendiquent l’attaque de Goma, repoussée par le M23
Dans l’est de la RDC, le calme est revenu samedi 12 avril dans la capitale du Nord-Kivu après une nuit agitée. Goma a été le théâtre de tirs et d’affrontements. Le gouverneur de la région, installé par l’AFC/M23, affirme avoir repoussé une attaque attribuée aux Forces armées de la RDC (FARDC) et leurs alliés Wazalendo. Ces développements n’ont toujours pas suscité de réaction du côté de l’armée congolaise. Mais le groupe CMC-FDP, une branche des Wazalendo, a révendiqué l’attaque. RFI
RDC : les viols et violences sexuelles envers les enfants atteignent des records avec des milliers de victimes
Les violences sexuelles visant les enfants dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) n’ont jamais été aussi nombreuses, a affirmé vendredi 11 avril 2025 l’Unicef. L’association qui œuvre pur le bien des enfants dénonce une véritable « crise systémique ». D’après les premières indications, « des milliers d’enfants ont été victimes de viols et de violences sexuelles en seulement deux mois » au début de l’année, a déclaré un porte-parole de l’Unicef, James Elder, lors d’un point de presse. Il a affirmé qu’il s’agissait « peut-être que de la partie émergée de l’iceberg ». L’est de la RDC, riche en ressources et frontalier du Rwanda, est en proie à des conflits depuis trente ans mais la crise s’est intensifiée ces derniers mois avec la prise, en janvier et février, des grandes villes de Goma et Bukavu par le groupe armé M23, soutenu par Kigali et son armée. « Le taux de violence sexuelle contre les enfants n’a jamais été aussi élevé », a indiqué James Elder depuis Goma. Le porte-parole a expliqué que les enfants « représentent entre 35 et 45% des près de 10 000 cas de viols et de violences sexuelles signalés (…) rien qu’en janvier et février de cette année ». TV5Monde
En Centrafrique, la Fondation Denis Mukwege appelle à agir
Malgré le soutien de la Fondation Mukwege, la prise en charge des victimes de violences sexuelles reste limitée, freinée par le manque de moyens humains et financiers. En République centrafricaine, de nombreuses femmes portent encore en silence les stigmates des violences sexuelles qu’elles ont subies. C’est le cas de Miriam Diangala Fall, victime d’un viol collectif en 2013, qui témoigne aujourd’hui publiquement des séquelles physiques et psychologiques qui la hantent encore. « Ils étaient quatre ou cinq à me violer… Ils ont introduit des objets dans ma partie intime. Cela m’a causé de lourds traumatismes. J’ai gardé ça pour moi pendant sept ans », confie Miriam. Ce n’est qu’en 2020, après une aggravation de son état de santé, qu’elle s’est résolue à se rendre à l’hôpital. « Les douleurs sont devenues insupportables, ça s’est infecté. Mais au début, je n’ai pas osé dire la vérité. J’ai juste dit que j’avais mal au ventre. » Aujourd’hui, grâce à un accompagnement médico-légal, elle tente de reconstruire sa vie, mais le chemin vers la justice reste semé d’embûches. « J’ai souvent baissé la tête devant mes bourreaux. Aujourd’hui, je veux aller jusqu’au bout, pour que ce soit eux qui baissent la tête devant la justice. J’ai déposé plusieurs plaintes, sans suite. C’est lent, trop lent. » DW
Somalie : début des inscriptions pour les élections locales
L’inscription sur les listes électorales commence officiellement en Somalie ce mardi. C’est un moment clé pour ce pays de la Corne de l’Afrique, qui n’a pas connu de suffrage universel direct depuis 1969, suite au coup d’État de Siad Barré. Cette campagne est un prélude aux élections locales prévues en juin prochain, qui seront le premier test important du nouveau régime présidentiel. L’an dernier, la Somalie a adopté un système électoral fondé sur le principe « une personne, une voix », marquant la fin du modèle de vote indirect qui a prévalu jusque-là. Cependant, cette réforme suscite de vives oppositions. Des figures politiques, dont les anciens présidents Sharif Sheikh Ahmed et Mohamed Abdullahi Mohamed, dénoncent une décision unilatérale du gouvernement et menacent de lancer un vote parallèle, pointant un manque de transparence dans le processus. AfricaNews
Tanzanie: après l’arrestation de son leader, le parti d’opposition Chadema est écarté des prochaines élections
Coup de tonnerre en Tanzanie. Le principal parti d’opposition, Chadema, a été exclu des prochaines élections générales, après avoir refusé de signer le code de bonne conduite électoral, qu’il juge anticonstitutionnel. En 2020 et 2024, plusieurs de ses candidats avaient déjà été disqualifiés. Mais cette fois, c’est tout le parti qui est écarté, quelques jours après l’arrestation de son leader.. Une première dans l’histoire politique du pays. « Il n’y aura pas de seconde chance », a prévenu la Commission électorale tanzanienne samedi 12 avril : les partis refusant de signer le code de bonne conduite sont désormais exclus de toutes les élections qui se tiendront en Tanzanie les cinq prochaines années. Sans être nommé, Chadema est clairement visé. Une décision illégale, selon l’un de ses avocats, Rugemeleza Nshalla : « Le président de la Commission électorale n’a aucun pouvoir légal pour exclure un parti. C’est une décision arbitraire, contraire à la Constitution. Cette commission soi-disant indépendante agit en collusion avec le pouvoir pour verrouiller le processus électoral. Nous avons refusé de signer un code biaisé, taillé pour favoriser le CCM [Chama Cha Mapinduzi, parti au pouvoir, NDLR]. Nous appelons les partenaires internationaux à réagir et envisageons un recours en justice. Cette exclusion ne peut pas tenir. ». RFI
Mali: la peur des camarades d’Alou Badra Sacko, figure de la société civile enlevée depuis un mois
Lundi 14 avril, cela fera un mois qu’Alou Badra Sacko est détenu dans une prison secrète de la Sécurité d’État. Cette figure de la société civile malienne, président du Collectif touche pas à mon argent (Dôrômê kélé té Bôh Alà) et coordinateur de l’Appel du 20 février pour le retour à l’ordre constitutionnel au Mali, a été enlevé le 14 mars en pleine rue, à Bamako. Il venait d’organiser une réunion pour contester les nouvelles taxes instaurées par les autorités de transition sur les services téléphoniques. Un mois plus tard, sa famille n’a reçu aucune nouvelle et ses camarades militants, terrifiés, ne peuvent qu’exprimer leur désarroi. RFI
Côte d’Ivoire : l’ancien président et opposant Laurent Gbagbo déterminé à participer à l’élection présidentielle
L’ancien président et opposant ivoirien Laurent Gbagbo s’est dit, samedi 12 avril, déterminé à participer à la présidentielle d’octobre, malgré son inéligibilité en raison d’une condamnation pénale.… Agé de 79 ans, Laurent Gbagbo s’est vu infliger vingt ans de prison pour des faits liés à la grave crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait quelque 3 000 morts. Il a été acquitté par la justice internationale et a pu rentrer en Côte d’Ivoire, mais, faute d’amnistie du président Alassane Ouattara après sa condamnation ivoirienne, il ne peut pas être réinscrit sur la liste électorale. Laurent Gbagbo avait annoncé, vendredi, la suspension de son mouvement, le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), des activités de la commission électorale, refusant de « cautionner un processus électoral qui porte déjà les stigmates de l’exclusion, de la fraude et de la manipulation ». « C’est une commission électorale boiteuse, a-t-il lancé samedi. Quand vous voyez une commission électorale qui boîte, il faut la combattre jusqu’à ce que son pied soit redressé. » Le Monde
Niger: une Suisso-Nigérienne enlevée à Agadez
Au Niger, plusieurs sources sécuritaires et civiles locales confirment à RFI l’enlèvement d’une femme de nationalités suisse et nigérienne le dimanche 13 avril 2025 au soir, à Agadez. Le ministère helvète des Affaires étrangères, lui, a par la suite indiqué que la « représentation suisse à Niamey est en contact avec les autorités locales » et que « des clarifications sont en cours ». De son côté, le gouverneur de la région d’Agadez a confirmé « l’enlèvement d’une étrangère, du nom de Claudia, de nationalité suisse ». Claudia Abbt résidait dans cette ville du centre du pays depuis plusieurs années. Pas de revendication mais cet enlèvement survient peu après ceux d’une Autrichienne et de quatre Marocains, tous attribués à l’État islamique au Sahel, notoirement actif dans cette zone. RFI
Enlèvement d’un influenceur en France : l’Algérie proteste contre l’arrestation d’un agent consulaire
L’Algérie a « vivement protesté », samedi 12 avril 2025 contre la détention en France d’un agent consulaire, accusé d’implication dans l’enlèvement fin avril sur le sol français de l’influenceur algérien Amir Boukhors. Une affaire « inadmissible » selon Alger au moment où le dialogue avec Paris vient de reprendre. Trois hommes, dont un travaille dans un consulat d’Algérie en France, ont été mis en examen vendredi 11 avril à Paris, pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie de libération avant le septième jour, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste (Pnat) français. Dans cette affaire concernant l’opposant au régime algérien Amir Boukhors, influenceur surnommé « Amir DZ », les trois hommes sont aussi poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placés en détention. … Cet influenceur algérien est en France depuis 2016, y a obtenu l’asile politique en 2023 et son pays le réclame pour le juger. Alger a émis neuf mandats d’arrêt internationaux à son encontre, l’accusant d’escroquerie et d’infractions terroristes. En 2022, la justice française a refusé son extradition. TV5Monde
Alhousseini en prison pour « atteinte au crédit de la justice
La presse malienne se mobilise pour la libération du journaliste malien Alhousseini Togo. Dans un article, il estime que des juges maliens sont « corrompus ». « La justice malienne ou le mal du siècle, la bourde du ministre Mamoudou Kassogue ». C’est le titre de l’article publié le 8 avril dernier qui a ouvert les portes de la maison centrale d’arrêt de Bamako à Alhousseyni Togo. Celui-ci a ouvertement dénoncé le manque d’indépendance de la justice et met en doute les statistiques du garde des Sceaux Mamoudou Kassogue, qui a déclaré que plus de 70% de la population malienne est satisfaite de la justice malienne. Selon Bandjougou Danté, président de la maison de la presse, qui se réjouissait il y a quelques semaines du fait qu’il n’y avait aucun journaliste incarcéré depuis l’arrivée des militaires au pouvoir en août 2020, l’arrestation et l’emprisonnement du directeur de publication du journal Canard de la Venise est contraire aux valeurs défendues par les professionnels des médias.… Aute inquiètude : le journaliste Alhousseini Togo a été placé sous mandat de dépôt dans le cadre de la loi portant sur la cybercriminalité et non sur la loi relative au régime de la presse et au délit de la presse votée en 2000, qui n’a pas dépénalisé les délits de presse. Le procès dAlhousseini Togo est fixé au 12 juin prochain. DW
Espagne : un réseau de traite de migrants marocains démantelé à Carthagène
Les autorités espagnoles ont annoncé dimanche 13 avril le démantèlement d’une organisation de traite des êtres humains opérant dans le sud du pays. Le réseau faisait passer clandestinement des migrants marocains vers l’Espagne et d’autres pays de l’Union européenne. Selon la Garde civile, les passeurs faisaient transiter les migrants par avion vers la Roumanie, avant de les acheminer par la route, à bord de camions ou de camionnettes, en traversant plusieurs États membres de l’UE. Chaque migrant payait environ 3 000 euros pour le trajet. Le réseau aurait organisé plus de 50 voyages en deux ans, transportant entre 20 et 50 personnes à chaque fois. Le centre logistique de l’opération se trouvait en Roumanie, où le chef présumé supervisait la coordination avec ses contacts au Maroc et en Espagne. Quatre suspects ont été arrêtés à Carthagène, dans la région de Murcie, lors d’un raid mené ces derniers jours. Ils sont accusés d’appartenance à une organisation criminelle et de traite d’êtres humains. L’enquête a été conduite en coordination avec Europol et l’agence européenne Frontex. AfricaNews