Les défis de la réforme en Angola
Alors même que les mises en examen en série des membres du réseau de favoritisme de la famille dos Santos font les gros titres dans les médias, le système politique autoritaire de l’Angola reste largement inchangé.
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Alors même que les mises en examen en série des membres du réseau de favoritisme de la famille dos Santos font les gros titres dans les médias, le système politique autoritaire de l’Angola reste largement inchangé.
La première année de mandat de João Lourenço a été marquée par des réformes notables et la consolidation du pouvoir. Pour que les Angolais ordinaires en bénéficient, cet élan doit continuer, parallèlement à des contrôles institutionnels capables de freiner les excès du passé.
Le nouveau gouvernement angolais sera confronté à une multitude de défis qui ne peuvent être surmontés sans réformes. Le changement est-il possible ou aura-t-on droit à la même rengaine ?
Pour surmonter l’asymétrie actuelle des relations entre l’Afrique et la Chine, il faudra institutionnaliser un suivi africain plus solide et plus transparent des engagements, assurer une représentation stratégique, et exploiter l’expertise africaine.
Pour renforcer l’impact du Forum sur la coopération sino-africaine, les pays africains ont besoin d’une stratégie d’engagement plus cohérente avec la Chine, ainsi que d’une transparence et d’une sensibilisation de l’opinion publique et d’une action citoyenne accrues.
La Chine promeut son modèle de parti dominant en Afrique par le biais d’une série de programmes de formation destinés aux cadres du parti et du gouvernement, même si ce modèle va à l’encontre de la préférence des Africains pour la démocratie multipartite.
En cooptant les juridictions suprêmes, les dirigeants en place, déterminés à la survie de leur régime, peuvent se maintenir au pouvoir tout en conservant ce que leurs concitoyens considèrent comme des démocraties de façade.
Les pays d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes peuvent accroître les avantages de leurs engagements avec la Chine en développant la coordination et le partage des enseignements afin de s’assurer que les intérêts des citoyens sont prioritaires.
L’École de leadership Julius Nyerere, soutenue par l’École centrale du Parti communiste chinois, dispense une formation idéologique aux cadres des partis de libération africains qui gouvernent sans interruption depuis l’indépendance.
La Chine considère la formation militaire professionnelle en Afrique comme une occasion de promouvoir son modèle de gouvernance tout en renforçant ses liens avec les partis politiques au pouvoir en Afrique.
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Responsable de l'engagement régional
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Poursuivant une tendance de dix ans, le nombre d’Africains déplacés de force a augmenté l’année dernière et s’élève aujourd’hui à plus de 40 millions.