Le conflit en RDC entre dans une nouvelle phase encore plus dangereuse
La possibilité d’une nouvelle guerre multinationale au Congo augmente avec la régionalisation de la crise. Elle nécessitera une réponse robuste de la part de l’Afrique.
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La possibilité d’une nouvelle guerre multinationale au Congo augmente avec la régionalisation de la crise. Elle nécessitera une réponse robuste de la part de l’Afrique.
La forte restriction des migrations irrégulières hors du continent, combinée à l'escalade des facteurs d'incitation, continuera à façonner les priorités en matière de gouvernance et de sécurité en Afrique et soulignera la nécessité d'une plus grande innovation régionale pour faire face aux mouvements de population intracontinentaux.
Alors même que les pays africains se positionnent de manière à exercer une plus grande influence sur leurs partenariats extérieurs, ils cherchent aussi à recalibrer leurs partenariats stratégiques avec la Chine afin de promouvoir leurs propres intérêts.
Dans plus d’une vingtaine de pays africains, des inondations de grande ampleur dues à des précipitations supérieures à la moyenne ont fait des milliers de morts, des millions de déplacés, et dévasté les infrastructures.
Les conflits persistants en Afrique ont un effet cumulatif sur les crises de gouvernance du continent, éprouvant des régions déjà fragiles et ouvrant la porte à l’exploitation étrangère par des forces interposées, le trafic des ressources et la manipulation de l’information.
L’exploitation non réglementée des forêts tropicales du bassin du Congo menace de compromettre les moyens de subsistance de millions de foyers dans la région, de renforcer les réseaux transnationaux du crime organisé ainsi que d’accélérer considérablement le réchauffement climatique.
Les bandes criminelles de la région du nord-ouest du Nigeria sont devenues de plus en plus meurtrières, pratiquant régulièrement des enlèvements de masse, s’emparant de fermes dans un important grenier à blé et provoquant des déplacements massifs de population à l’intérieur du pays.
L’attentat perpétré récemment à Bamako s’inscrit dans le cadre d’une plus large poussée des groupes islamistes violents vers le sud du Mali. Il reflète aussi une situation sécuritaire qui se dégrade sous le règne de l’armée au Mali.
Les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest peuvent renforcer leur résilience face à la menace de l’extrémisme violent en renforçant une réponse à plusieurs niveaux et en tenant compte des priorités locales, nationales et régionales.
La répression croissante et l’intolérance de la junte guinéenne à l’égard des dissidents risquent de faire dérailler la transition promise vers un gouvernement civil tout en aggravant la crise humanitaire du pays.