Burkina Faso : juillet
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À la suite de deux coups d’État militaires en 2022, les groupes islamistes militants ont encerclé Ouagadougou, laissant dans leur sillage une violence sans précédent.
Après deux coups d’État en 9 mois, l’instabilité politique au Burkina Faso se trouve à un nouveau tournant, entrainant une plus grande incertitude alors que le pays fait face à une escalade de la menace de l’islamisme militant.
L’attaque terroriste contre un hôtel de luxe à Ouagadougou est la deuxième fois au cours des derniers mois que des groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ont mené des attaques de ce type en dehors de leur zone de base. Benjamin Nickels évalue l’importance de ces attaques ainsi que les mesures qui pourraient être prises par les autorités burkinabées et leurs partenaires pour faire face aux menaces futures.
Des protestations spontanées par des centaines de milliers de Burkinabés suite aux démarches du Parlement en octobre 2014 de modifier la Constitution pour prolonger le mandat de 27 ans du président Blaise Compaoré, a entraîné l’abandon rapide et inattendu du pouvoir par le leader de longue date. Des luttes ultérieures sur la trajectoire de la transition... Continuer la lecture
Ansaroul Islam, le premier groupe islamiste militant du Burkina Faso, a connu des revers importants, révélant ainsi les faiblesses de ces groupes extrémistes violents qui manquent de soutiens locaux importants et sont soumis à des pressions soutenues.
Le long héritage du panafricanisme en tant que cadre permettant de mettre fin au colonialisme et de promouvoir la paix, la démocratie populaire et les droits humains reste plus que jamais vital pour la reconquête de l’action citoyenne.
Les campagnes de désinformation visant à manipuler les systèmes d’information africains ont presque quadruplé depuis 2022, entraînant des conséquences déstabilisantes et antidémocratiques.
En cooptant les juridictions suprêmes, les dirigeants en place, déterminés à la survie de leur régime, peuvent se maintenir au pouvoir tout en conservant ce que leurs concitoyens considèrent comme des démocraties de façade.
En Afrique, le calendrier électoral de 2024 présente de multiples facettes et offre des possibilités de renforcer le multipartisme, de revenir au constitutionnalisme après les coups d’État et de renier les exercices superficiels.