Cartographie de la désinformation en Afrique
La Russie a été la première à utiliser un modèle de désinformation pour obtenir une influence politique en Afrique, modèle qui est maintenant reproduit par d’autres acteurs sur le continent.
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La Russie a été la première à utiliser un modèle de désinformation pour obtenir une influence politique en Afrique, modèle qui est maintenant reproduit par d’autres acteurs sur le continent.
Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique animera un programme de deux semaines, destiné aux professionnels de niveau intermédiaire du secteur de la sécurité en Afrique qui ont fait preuve de leadership dans leurs domaines. En mettant l’accent sur les échanges entre pairs, ce séminaire important incarne la mission du CESA de faire progresser la sécurité en Afrique en renforçant la compréhension, en offrant une plateforme de dialogue, en établissant des partenariats durables et en servant de catalyseur à des solutions stratégiques.
A Webinar on Thursday, December 3, 2020, designed to expand understanding of the key technological and geopolitical trends driving Africa’s digital revolution of most concern to African security sector professionals; explore the main ways in which rising internet penetration, technological innovation and the diffusion of cyber capabilities are influencing Africa’s national security landscape; discuss and consider how the COVID-19 pandemic influence how the digital revolution will impact Africa’s security landscape; and identify the cyber capabilities and intentions and of key national security actors, including states, criminal networks and terrorist groups.
Ce webinaire examine en profondeur les origines, les objectifs et les moteurs de la coalition Jama’at Nusrat Al Islam Wal Muslimin (JNIM), affiliée à Al-Qaïda, au Sahel. L’analyse tient compte de la dynamique de la composition du groupe, de ses objectifs au fil du temps, ainsi que des facteurs politiques et économiques qui lui ont permis de persister.
Les groupes islamistes militants du Sahel menacent les zones frontalières des États côtiers où les injustices vécues par communautés d’éleveurs peuvent constituer un point d’entrée pour les intérêts extrémistes.
Pour être plus significative dans la vie des citoyens et pour mieux réaliser la vision de ses fondateurs, l’Union africaine devra renforcer ses institutions techniques, législatives et judiciaires.
Les établissements d’enseignement professionnel militaire ont pour objectif de favoriser des armées capables et apolitiques qui défendent la constitution et servent des dirigeants démocratiquement élus. Pour ce faire, elles doivent cependant être ancrées dans une culture qui renforce ces mêmes valeurs.
La violence des groupes extrémistes contre les civils est motivée par des facteurs spécifiques au contexte – griefs des exogroupes, intimidation pour contrôler un territoire et réaction à des mesures de sécurité brutales – qui nécessitent une réponse renforcée au niveau communautaire et un professionnalisme militaire.
La dégradation de la situation sécuritaire dans les régions de l’Est et des Cascades au Burkina Faso et de Sikasso et de Kayes au Mali, régions qui servent aujourd’hui de base arrière a des groupes islamistes militants tels que le JNIM, menace maintenant le nord de la Côte d’Ivoire et du Benin, et pourrait aussi s’étendre au Togo, au Ghana, au Sénégal et en Guinée. Si le menace reste contenue dans ces pays côtiers, éviter qu’elle ne se propage requiert des États que leurs réponses civiles et militaires soient adaptées et qu’ils évitent les erreurs de leurs voisins du nord, notamment en matière de gouvernance, d’accès aux ressources, de stigmatisation communautaire, de dépendance sur des groupes d’autodéfense traditionnels et de respect des droits humains.
En 2021, l’Afrique a subi un nouveau niveau record de violence islamiste, propulsé par une augmentation de 70 % de la violence liée aux groupes islamistes militants au Sahel.
Les gouvernements africains restreignent les communications numériques et les droits des citoyens sous prétexte de sécurité. Ce faisant, ils contribuent malencontreusement à des pertes économiques et à une plus grande instabilité.
Des groupes de sécurité communautaires émergent dans les villes africaines en réponse à la criminalité et à la surcharge des forces de police. L’expérience d’Abidjan montre que la collaboration avec la police, la recherche d’alternatives aux tactiques coercitives et le maintien d’une supervision via des conseils locaux sont essentiels à l’efficacité de ces groupes.