Cartographie de la vague de désinformation en Afrique
Les campagnes de désinformation visant à manipuler les systèmes d’information africains ont presque quadruplé depuis 2022, entraînant des conséquences déstabilisantes et antidémocratiques.
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Les campagnes de désinformation visant à manipuler les systèmes d’information africains ont presque quadruplé depuis 2022, entraînant des conséquences déstabilisantes et antidémocratiques.
Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA) et le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC) organiseront un webinaire académique en vue de sensibiliser et d’informer les jeunes Africains sur la désinformation et ses effets sur la sécurité en Afrique. Dans le cadre de ces webinaires, le terme « jeune » désigne les professionnels âgés de moins de 35 ans.
L'évolution rapide des circuits d'information a engendré des vulnérabilités que les puissances étrangères - la Russie, la Chine et les États du Golfe en tête - ont exploitées de manière agressive.
La désinformation représente une menace déstabilisatrice à l’accès aux sources d’informations fiables sur lesquelles les démocraties dépendent.
La Russie a été la première à utiliser un modèle de désinformation pour obtenir une influence politique en Afrique, modèle qui est maintenant reproduit par d’autres acteurs sur le continent.
La tendance de plus en plus marquée des acteurs politiques nationaux à déployer des programmes de désinformation ciblés nécessite une amélioration des capacités de vérification des faits en Afrique ainsi qu’une collaboration avec les organisations de réseaux sociaux.
Les divisions nées de la guerre civile libyenne ont été amplifiées par des campagnes de désinformation orchestrées depuis l’étranger. La réconciliation et maintien de la paix impliqueront la réappropriation, par les acteurs locaux, des espaces numériques de la Libye.
La sophistication croissante des campagnes de désinformation russes en Afrique requiert une vigilance accrue de la part des entreprises technologiques, des groupes de surveillance d’Internet et des gouvernements.
Le général Birame Diop évalue les défis auxquels les opérations de l’ONU en Afrique font face, y compris la perte de soutien du pays hôte, la désinformation et les acteurs non-étatiques dont la violence est de plus en plus brutale.
En reprenant les activités du groupe Wagner après la mort d’Evgueni Prigojine, la Russie perd la possibilité de nier de manière plausible les actions irrégulières et illégales de Wagner pourtant essentielles à l’expansion de l’influence russe.
Les pays africains ont joué un rôle méconnu dans l’élaboration du système international des Nations unies, et restent déterminés à le préserver et à le renforcer, tout en s’opposant aux efforts de déstabilisation, de démantèlement ou de renversement de ce système.
La tentative de coup d’État militaire au Niger menace de saper les progrès relatifs achevés par ses gouvernants civils démocratiques et augmente les risques d’insécurité, de crise économique et de stabilité politique auxquels fait face le Niger.