Revue de Presse du 16 juin 2016

RDC : 20 morts à Kamina
Une manifestation organisée par des ex miliciens démobilisés, composés d’anciens rebelles du M23 et du groupe d’auto défense Maïmaï, qui réclamaient leur rapatriement vers leurs milieux d’origine, a viré au drame mercredi à Kamina au sud de la République démocratique du Congo (RDC). D’après le bilan officiel fourni par le gouverneur Célestin Mbuyu, un militaire congolais aurait été tué et quatre autres personnes ont été blessées au cours des heurts qui ont opposé l’armée congolaise aux anciens rebelles démobilisés. Une source militaire occidentale a affirmé qu’au moins vingt personnes ont été tuées au cours de ces violences. Une autre source militaire au sein de l’hôpital de Kamina, a indiqué qu’il y aurait plusieurs morts, sans plus de précisions. BBC

RDC : Malu Malu n’est pas mort
L’ancien président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) est bien vivant, selon son successeur, Corneille Nanga, qui lui a rendu visite à son lieu d’hospitalisation aux Etats-Unis. « Il s’est fait qu’il (l’abbé Apollinaire Malu Malu, NDLR) est entré depuis 10 jours dans un état critique. Sa santé s’est nettement dégradée mais il est en vie et nous l’avons vu et il nous a reconnu », a affirmé Corneille Nanga. VOA

Crash d’Egyptair : l’épave de l’avion localisée, selon les enquêteurs égyptiens
L’épave de l’avion d’Egyptair, qui s’est abîmé dans la Méditerranée le 19 mai dernier, a été localisée, a indiqué la commission d’enquête égyptienne, mercredi soir. Des débris ont été localisés sur « plusieurs sites ». Un navire de recherche en eau profonde, le John Lethbridge, a localisé plusieurs points où reposent des débris de l’avion d’EgyptAir qui s’est abîmé en Méditerranée le 19 mai, a annoncé, mercredi 15 juin, la commission d’enquête égyptienne. « L’équipe de recherche et les enquêteurs présents à bord du navire vont établir une carte de la répartition des débris de la carlingue », explique le communiqué de la commission d’enquête. France 24

Niger: 34 migrants dont 20 enfants retrouvés morts dans le désert
Trente-quatre migrants, dont 20 enfants, sont morts la semaine dernière dans le désert nigérien, en tentant de se rendre en Algérie voisine, devenue une destination privilégiée des migrants subsahariens. “Trente-quatre personnes dont cinq hommes, neuf femmes et vingt enfants ont trouvé la mort dans leur tentative de traverser le désert”, a indiqué le ministère nigérien de l’Intérieur dans un communiqué transmis à l’AFP. “Ils sont probablement morts de soif, comme c’est souvent le cas, et ils ont été retrouvés près d’Assamaka”, un poste frontalier entre le Niger et l’Algérie, a confié à l’AFP une source sécuritaire. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Niger est l’un des “pivots” des routes migratoires “vers l’Union européenne” et “en particulier vers l’Italie”. 60% des migrants qui traversent la Libye pour rejoindre l’Europe par la Méditerranée centrale “sont passés par le Niger”. Euronews

Sénégal: le président Sall aurait une libération de Karim Wade
Le président sénégalais Macky Sall a évoqué devant d’influents chefs religieux musulmans une libération prochaine de Karim Wade, ancien ministre et fils de son prédécesseur, emprisonné pour enrichissement illicite, affirment mercredi plusieurs médias. La présidence, jointe par l’AFP, n’a ni infirmé ni confirmé ces informations. Les spéculations sur une libération anticipée de Karim Wade, en détention depuis plus de trois ans, et condamné en mars 2015 à six ans d’emprisonnement et plus de 210 millions d’euros d’amende, vont bon train au Sénégal depuis de récentes déclarations du chef de l’Etat. « Effectivement, beaucoup de personnes demandent qu’il soit élargi », avait déclaré M. Sall dans une interview le 2 juin à la radio RFI lors d’une visite en France. TV5

Besigye arrêté et jugé pour son audace
Le tord de Kizza BESSIGYE, c’est le fait de s’être autoproclamé Président de la République, la veille de la prestation de serment du Président Yoweri MUSEVENI. La nouvelle comparution du chef de file de l’opposition ougandaise devant la justice est perçue par de nombreux analystes comme une stratégie du pouvoir pour museler la principale force politique de l’opposition. Deutsche Welle

Burundi: à Mugamba, la population redoute des arrestations arbitraires
Les habitants de Mugamba au Burundi redoutent des arrestations arbitraires et même des exécutions après la fin de l’ultimatum lancé par le président. Il y a deux semaines, Pierre Nkurunziza avait donné 15 jours aux rebelles pour se rendre et menacé d’utiliser la force une fois ce délai écoulé. L’ultimatum a expiré ce mercredi 15 juin. RFI

Le prochain roi du Burundi?
Au Burundi, il y a quelques jours, le gouverneur de la province de Muramvya a appelé les éleves à ne pas gribouiller les photos du chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, incitant les écoliers à considérer leur président comme le roi du Burundi. Depuis ces propos, certains s’inquiètent, comme Gabriel Rufyiri , le président de l’OLUCOME, une organisation burundaise de lutte contre la corruption, d’un éventuel souhait du chef de l’Etat de se faire introniser sixième roi du Burundi. Cette inquiétude tient à l’importance que donnent les Burundais aux grands souverains de leur histoire. Deutsche Welle

Somalie : attaque près du parlement
Les soldats de la mission de l’Union Africaine en Somalie (Amisom) ont évoqué quatre tirs au mortier dans le centre de la ville où est situé le parlement. L’Amisom évalue encore le bilan de cette attaque et la mission n’a pas fait savoir, pour l’instant, si l’explosion est l’œuvre du groupe islamiste Al Shebab. Au même moment, les forces de sécurité et des militants d’Al Shebab s’affrontaient dans les banlieues situées au Sud-Ouest de la capitale, a fait savoir le porte-parole du président Somalien, Daud Aweis. Les forces de sécurité somaliennes sont en état d’alerte en ce mois de Ramadan car les combattants Al Shabab multiplient les attaques lors de cette période sacrée pour les Musulmans. BBC

Médiatisation jihadiste : dur, dur d’être un Shebab !
Alors que le groupe terroriste salafiste somalien « Al-Shabaab » fête son dixième anniversaire, qui s’intéresse encore à ses exactions pourtant quotidiennes ? Dans l’implacable Star Academy du jihad, les Shebab apparaissent comme la cinquième roue du carrosse médiatique… Rien n’y fait. Même lorsque les Shebab rivalisent d’ingéniosité diabolique, leurs « exploits » ne font guère la une de publications occidentales pourtant percluses de psychose. Vendredi dernier, les islamistes somaliens exécutaient six hommes en public pour espionnage, qui par fusillade, qui par décapitation. Et qui leur damait le pion dans le classement des informations les plus consultées, le week-end dernier, sur les sites du Nord ? L’ancienne star de téléréalité Loana qui publiait sur Facebook les SMS d’insultes envoyés par son ex à sa mère et l’Indienne de 19 ans qui venait de donner naissance à un bébé de 6,8 kilos… Jeune Afrique

Ethiopie: menace d’une « guerre totale »
Les Etats-Unis ont fait part de « sérieuses inquiétudes » concernant la situation entre l’Ethiopie et son voisin érythréen, qui se sont livrés à de violents combats à leur frontière ce week-end. « Nous appelons les deux parties à la retenue et à amorcer un dialogue politique », a lancé John Kirby, le porte-parole de la diplomatie américaine. L’Ethiopie a en effet de nouveau menacé l’Erythrée 72 heures après les récents affrontements entre les deux armées ce week-end. Le porte-parole du gouvernement éthiopien, Getachew Reda, a prévenu Asmara que, de son « attitude », dépendrait le déclenchement ou non d’une « guerre totale ». BBC

La Gambie est une bombe à retardement pour l’Afrique de l’Ouest pour Amnesty International
A 6 mois des élections présidentielles, la Gambie vit dans la peur dénonce Alioune Tine, directeur d’Amnesty Intyernational. La Gambie est à moins de 6 mois des prochaines élections présidentielles. Le mois prochain, le pays célèbrera aussi le 22ème anniversaire de l’accession au pouvoir du président Yahya Jammeh. Depuis qu’il dirige le pays, des militants, des journalistes et des opposants politiques vivent dans la peur. Ecoutez l’analyse d’Alioune Tine, directeur de Amnesty International a Dakar nous livre son analyse, interrogé par Tatiana Mossot. VOA

Guinée-Bissau : face à la persistance de la crise, l’ONU demande la reprise du dialogue politique
Si les ministres déchus ont quitté sans heurt jeudi 9 juin le palais du gouvernement qu’ils occupaient depuis deux semaines, la crise politique est loin d’être terminée en Guinée-Bissau. Alors que le bras de fer se poursuit entre le président Vaz et le PAIGC (majoritaire à l’Assemblée nationale), les Nations unies ont à nouveau fait part de leur inquiétude. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Guinée-Bissau mardi 14 juin, Modibo Touré, représentant des Nations unies en Guinée-Bissau, a renvoyé la balle aux deux camps opposés. Selon lui, la dernière crise a été provoquée par la décision du président José Mario Vaz de renommer Baciro Dja au poste de Premier ministre, entraînant l’occupation du palais du gouvernement par les ministres déchus. Jeune Afrique

Michelle Obama au Liberia et au Maroc pour promouvoir l’accès à l’éducation des filles
La Première dame des Etats-Unis Michelle Obama se rendra au Liberia, au Maroc en Espagne fin juin pour promouvoir l’accès à l’éducation des filles, a annoncé la Maison Blanche mercredi. Au Liberia, pays d’Afrique de l’Ouest durement touché par l’épidémie d’Ebola, l’épouse de Barack Obama, qui voyagera avec ses deux filles Malia, 17 ans, et Sasha, 15 ans, se rendra dans un centre des Peace Corps à Kakata. Elle visitera également une école à Unification Town où elle s’entretiendra avec des adolescentes confrontées à de réelles difficultés pour avoir accès au système éducatif. La présidente du Liberia, Ellen Jonhson Sirleaf, se joindra à Mme Obama durant sa visite, précise l’exécutif américain. TV5

Ouganda: des femmes malades du sida stérilisées sans leur consentement
En Ouganda, les personnes porteuses du virus du sida font l’objet de stigmatisations… surtout les femmes. Une étude menée en 2014 par International Community of Women living with HIV Eastern Africa (ICWEA), dans 9 districts du pays auprès de 744 femmes porteuses du virus, parmi elles, 70 ont été stérilisées. La méconnaissance des personnels de santé ou des raisons culturelles expliquent ces cas de stérilisations, qui sont fait sans le consentement des femmes, ou sans qu’elles sachent vraiment les conséquences de cette opération qui est irréversible. RFI